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lundi 11 mai 2015

Premier Lunker de 2015

je propose à Jean-Loup (beau frère) et Baptiste (cousin) une sortie en mer. Pas de vent, un grand soleil, la partie de pêche s'annonce sous les meilleurs auspices. Tout le monde est à l'heure, je pars pour faire la descendante.
 
Une petite demi heure de route avec une houle longue. Je parviens sur le spot. Des pêcheurs professionnels sont déjà sur la zone. Je me décale de leurs dérives pour ne pas trop les gêner.
 
Je place le bateau sur une dérive que j'ai trouvé la semaine passée avec le fiston. Le courant n'est pas encore très fort. Le choix des leurres est difficile. Je donne un Nitro Shad marron avec une tête de 60 gr pour Jean-Loup, un Nitro Bôle Shad bleu 50 gr pour Baptiste et un Crazy Sand Eel vert 60 gr pour moi. Je cherche l'épuisette partout mais je ai du l'oublier à la maison.
 
La dérive commence, je vois des poissons calés derrière un petit ridin de sable. Ils n'ont pas l'air nombreux mais de bonne taille. Tout le monde est concentré. Bingo, c'est Jean-Loup qui est attelé. Je vois l'attaque en directe. La canne se plie d'un coup. Le poisson part dans un rush de folie. Le moulinet déroule sa tresse avec cette musique si particulière qui nous fait monter l'adrénaline. Je dis à Jean-Loup de se calmer sinon c'est la casse assurée. Tout doucement, petit à petit le poisson commence à remonter. A voir la canne se plier, je sais par expérience qu'il s'agit d'un beau spécimen. Tout au long de la remontée le poisson fait rush sur rush. Après quelques minutes le poisson se fatigue. Le poisson est ramené tout doucement à la surface. On commence à voir sous le bateau la  silhouette argentée. Pas de doute possible il s'agit bien d'un bar. Le poisson est très gros et bien sur pas d'épuisette. Le bar est encore bien nerveux surtout lorsqu'il voit le bateau. Il repart dans un gros rush et reprend une dizaine de mètres de tresse. Jean-Loup le remonte et l'approche du bateau. J'arrive tant bien que mal à le hisser à bord. Je le pose sur la règle et le verdict est sans appel 80 cm. Jean-Loup détient maintenant le record du plus gros bar du bateau. Il s'agit d'un bar qui a plus de vingt cinq ans.
 
 
premier Lunker de l'année 2015
J'ai trouvé les bars, ils sont localisés derrière ce ridin de sable. Je vais pouvoir ainsi placer le bateau. Nous allons enchainer les prises sur chaque dérive avec de nombreux doublés voir même des triplés. Pas moins de 20 bars seront remontés (beaucoup de petits de moins de 50 cm). Bien sur nous les relâchons au fur et à mesure. Je garde néanmoins quelques poissons pour agrémenter notre table.
 
Bar de 65 cm
 
 
 
Toujours aussi performant le petit cousin !

C'est l'heure du casse croute !!
Après le casse croute nous allons laisser tranquille les bars pour aller chercher quelques lieus sur les plateaux rocheux.
 
On y laissera quelques leurres. Je parviens à faire une belle morue de 60 cm.
 
La migration des morues n'est pas terminée.
 
La journée de pêche s'achève. Je rentre tranquillement en début d'après midi.
 
Conclusion :
 
Les bars qui reviennent de la fraie sont affamés. Nous n'avons utilisé que trois leurres différents tout au long de la journée aussi bien pour le bar que pour les lieus jaune ou la morue. Le Crazy Sand Eel de chez Fiiish, le Nitro et le Bôle shad de chez Illex. Chacun avait une couleur différente comme quoi, il y a des jours ou le poisson attrape tout ce qui passe sous réserve que l'animation soit bonne. Il faut également un bon combiné sondeur-Gps. Bien savoir interpréter les images du sondeurs. Un Gps pour bien replacer les dérives. 
 
Penser à prendre l'épuisette la prochaine fois. Il va falloir que je fasse une check-list pour les prochaines fois. 
 
Mon beau frère qui avait du mal à relâcher un poisson qui faisait la maille l'an passé, le fait maintenant tout naturellement. Je dois dire que j'ai autant de plaisir à redonner sa liberté à un poisson que de l'attraper. Les mentalités commencent à changer, peut être pas assez vite pour certain, mais elles changent et c'est bien là le principal.
 
Je relâche systématiquement tous les bars de moins de 50 cm et tous les lieus jaunes de moins de 55 cm. Je garde tout de même quelques poissons pour agrémenter ma table.
 
 

jeudi 19 février 2015

Session au petit large à la recherche des lieux jaunes.

Départ à 9 h00 pour une sortie au petit large avec Christophe. La brume et le froid ne vont pas nous décourager.

Le coefficient de marée est très bas. Le courant  ne devrait pas nous déranger. Nous arrivons sur les plateaux du semi large après une petite demi heure de navigation à 15 nœuds de moyenne. Un vent d'Est-Sud-Est nous accompagnera toute la journée. Les températures sont plutôt fraiches. Le soleil joue à cache-cache avec les nuages.

La stratégie du jour est simple ; chercher les poissons sur les points déjà marqués. Christophe met un Nitro Shad 150 vert avec une tête plombée de 60 grammes. Pour ma part j'opte pour le Crasy Sand Eel 220 jaune fluo avec sa tête plombée de 60 grammes. le courant est faible et le vent contrarie une fois de plus les dérives. Pas de poissons sur les premiers postes.

Nous nous déplaçons pour aller sur des points qui nous ont souri en fin d'année mais également l'année passée. Sur la première dérive Christophe ouvre le bal en faisant une belle moruette de 60 cm.


Malgré le bonnet la casquette Ac s'cion pêche n'a pas perdu sa magie !!
Sur la dérive suivante j'ouvre mon compteur de lieu jaune (52 cm). Je remets ça quelques dérives plus tard avec encore un lieu jaune (60 cm) qui a bien fait plier la canne et mis le moulinet à rude épreuve.

Superbe robe dorée pour ce lieu jaune

Nous avons trouvé les poissons. Il est temps maintenant de prospecter. En chemin, Christophe voit deux fous de bassans qui plongent pas trop loin du bateau. Ni une ni deux, je me dirige vers eux. J'éteins le moteur et nous mettons nos leurres à l'eau. Je vois sur le sondeur beaucoup de poissons fourrages. Je pense que c'est des lançons.
 
Christophe se fait atteler par un joli poisson. Quelques gros coups de tête, le moulinet qui chante, la défense typique du lieu jaune (54 cm). Il arrive en surface et je le mets dans l'épuisette. Un nouveau point GPS vient s'ajouter à la longue liste déjà présente.
 
Le sourire du mousse
 
Je replace la dérive. A partir de ce moment je vais enchainer les prises (62, 58,55, 42 cm).

La brume s'est levée, le soleil est apparu mais il fait super froid !!
Le froid a raison de notre motivation. C'est décidé, on rentre.

Conclusion :
 
Une superbe journée en mer, du poisson, du soleil !! que demander de plus, quelques degrés de plus peut être. Cela dit nous sommes toujours en hiver.
 
Nous n'avons perdu qu'un seul leurre. C'est assez rare pour le signaler. Le leurre du jour est sans conteste le Crasy Sand Eel de chez Fiiish. Le Nitro Shad a quant à lui très bien fonctionné en début de session lorsque le courant était faible. Nous avons péché en vertical toute la journée. 




mercredi 17 décembre 2014

Les steaks sont de retour !!

Départ samedi matin à 10 heures avec Jean-loup (mon beau frère) et Quentin (pêcheur et grand fan de Guingamp !!). Le bateau est mis à l'eau à Pors Even. Nous allons chercher les lieux sur les plateaux du semi large.

Le temps est plutôt de la partie. Les températures sont fraîches. Le vent de Nord-Ouest est calme. Bref, toutes les conditions pour passer une bonne journée.

Nous sommes un peu chahutés devant Bréhat. Le bateau est toutefois confortable. Arrivé sur zone, la mer est bien plate. Nous mettons nos lignes à l'eau. Jean Loup se place à l'arrière, Quentin devant et moi au milieu. 

C'est pas la casquette magique d'Ac'Scion pêche !! 

Quand on pêche à l'arrière du bateau, on peut garder un œil sur le sondeur.
C'est parti !

Visiblement Quentin est heureux !!
Le choix des leurres est difficile. Quentin met un magique Eel bleu vert de chez Sakura avec un tête plombée de 60 gr. Jean-Loup a pris un Nitro Shad vert de chez Illex avec une tête plombée de 80 gr. Pour ma part, je prends un Bôle Shad bleu de chez Illex et une tête plombée de 60 gr.

Je commence par un spot pas trop piégeux. Nous sommes sur un fond sableux avec quelques cailloux recouvert d'algues. Je privilégie ce type d'endroit lorsque j'amène des pêcheurs qui débutent.

Jean-Loup ouvre le bal avec un lieu jaune (50 cm). Puis in continue son festival avec un deuxième lieu jaune plus petit (45 cm).

Quentin et moi sommes en train de prendre une leçon.En plaisantant, je dis à Jean-Loup que nous nous réservons pour de plus gros poissons. L'ambiance est plutôt festive à bord.

J'anime le leurre au raz du fond avec une animation minimaliste.  Je le fais décoller de 50 à 60 cm au dessus du fond. Je sens, à la descente du leurre, une attaque. Je m'empresse de ferrer. Le poisson est bien combatif. Le frein chante. J'arrive tout de même à le brider.Je comprends tout de suite que ce n'est pas un lieu jaune. Au vu de la défense du poisson, Je pense tout de suite à un cabillaud. Bingo c'est un joli cabillaud de 60 cm.

Puis vient le tour de Quentin qui fait un lieu jaune (47 cm). Jean-loup fait une vieille commune de 55 cm (3 kg).

Les poissons n'étant très gros nous avons changé de spot. Nous pêchons sur des fonds rocheux. Nous y laisserons un bon nombre de leurres. Quentin de nouveau fait un lieu jaune (50 cm).

Le courant faibli et les touches également. Il est temps de se restaurer.

Technique : Comment bien positionner le bateau sur un point GPS.
Tout d'abord, je me repère au GPS. Je zoom afin d'être plus précis (échelle 100 m, parfois 50 m). Une fois arrivée, je place le bateau pas trop loin du point (environ 100 m). Je coupe le moteur. Je fais une première dérive à blanc.

Pêche, replacement bateau
première dérive 
Je replace la dérive le bateau en tenant compte de la première dérive. Pour repasser de façon optimale sur le point GPS. Je fais bien attention de ne pas passer, moteur en marche, sur le point bien sur.

Bateau, pêche au lieu
Replacement de la dérive pour passer sur le point enregistré.

Lorsque je fais un poisson, je note tout de suite le point GPS. Sur les combinés Humminbird, c'est très simple. j'appuie sur la touche Mark. Le combiné est un matériel de haute technologie. On  doit le maîtriser un temps soit peu. Il existe de nombreux tutoriels vidéo sur internet. Dès lors que les réglages sont optimisés, il m'arrive fréquemment d'annoncer "poissons" et dans la minute qui suit en prendre un.

Je change radicalement de zone. Sur la deuxième dérive, Quentin fait un lieu jaune (56 cm). J'insiste un peu sur ce point. Jean-Loup sortira un petit lieu jaune (40 cm).

Je change de nouveau de zone. J'ai décidé de prospecter un nouveau caillou 150 mètres plus loin. Je place la dérive pour voir. Jean-Loup et Quentin ont plusieurs attaques sans toutefois parvenir à ferrer les poissons. Je replace le bateau sur la même dérive. Jean-Loup et moi avons échangé nos cannes à pêche. Quentin me dit s'être fait titiller son leurre. C'est à mon tour de sentir une attaque. Je commence à remonter mon leurre à un rythme élevé quand ma ligne s'arrête nette. Le poisson s'est ferré automatiquement. Il tente de regagner le fond. Le moulinet chante. La canne amortie les rushs du poisson et la c'est la casse. Je suis dégoutté mais c'est ça la pêche. On ne gagne pas à tous les coups. Je jette un coup d’œil à la ligne. La tresse est complètement foutue. Elle est effilochée de partout. Je dis à Jean-Loup de penser à changer sa tresse.

Du coup de replace le bateau. J'en profite pour récupérer ma canne. Le bateau est idéalement placé sur la même dérive. Je surveille le sondeur et dès que j'arrive sur le point GPS je commence à remonter ma ligne. De nouveau, elle s'arrête nette. Le poisson est bien lourd. Sans aucune hésitation il s'agit d'un lieu jaune. Il est lourd. Il part dans un rush pour essayer de trouver un refuge dans les cailloux. Je le bride directement. Je commence à pomper (comme les shadocks). Il arrive en surface. C'est effectivement un beau lieu jaune de 72 cm. Un steak !!!


pêche en vertical, bateau, bretagne
Un steak (73 cm)
Ce sera le dernier poisson de la journée.  Je m'arrête à la chambre pour prendre un goûter et un café bien chaud.

Côtes d'Armor
Goûter à Bréhat (la chambre)
Arc en ciel
La légende dit que les poissons sont au pied de l'arc en ciel !!
Conclusion :  Tous les leurres ont pris. Un mention spéciale pour le Crazy Sand Eel grande taille vert clair. Les shads ont fait mieux que les slugs dans l'ensemble.

Quentin, qui va souvent à la pêche avec son père, à emmagasiné de l'expérience. Je crois qu'il a compris la technique que je pratique. Il est vraiment passionné que ce soit la pêche ou le foot.

Il faut vérifier son matériel avant de partir, n'est ce pas Jean-Loup ?

Je ne cesse de le répéter mais j'ai encore passé une excellente journée. De la convivialité, du partage autours d'une même passion.

mardi 25 novembre 2014

Le cabillaud est là

Samedi, profitant d'une journée sans vent (air à 12°, eau à 14°) nous décidons, Christophe et moi, d'aller sur les plateaux du semi large pour traquer de préférence les lieus jaunes.

Nous partons à 10 h 30 tranquillement pour faire la fin de descendante et le début de la montante. Arrivé sur le spot, je mets un Crazy Sand Eel et tête plombée de 60 gr. Christophe quand a lui met un Majik Eel 16,5 cm avec une tête plombée de 50 gr.

Sur la fin de la première dérive, alors que je suis sur une animation en verticale, je sens qu'un poisson vient taquiner le leurre. Je ferre immédiatement. Le poisson est combatif. Je pense tout de suite à un bar. Il donne de bons coups de tête tout au long de la remontée. Finalement, c'est un cabillaud de 52 cm.

Cabillaud, ferrage, Bretagne, côtes d'Armor, Bréhat, Paimpol
La casquette magique Ac scion pêche visée sur la tête !!

Je continue sur ma lancée avec une grosse vieille commune. Christophe n'est pas en reste. Il fait un joli lieu jaune de 56 cm.

Bretagne, Côtes d'Armor, Bréhat, Paimpol
Lieu jaune
Nous allons prendre régulièrement des poissons tout le temps de la descendante. Je prends deux lieus (54 et 56 cm). Christophe n'est pas en reste 2 lieus également. Nous prenons également des grosses vieilles communes avec des couleurs magnifiques.

Le courant est presque nul. Nous en profitons pour faire une petite pause repas. Comme d'habitude on refait la pêche du matin autours d'un bon casse croûte. On envisage la stratégie pour l'après midi.

Je me dirige un peu plus au large pour trouver des poissons un peu plus gros comme la semaine passée. Le début de la montante ne donne rien. Nous persistons encore un peu. Pas une seule détection, pas une seule touche l'endroit semble déserté par les poissons. 

Nous revenons au point du matin. Je fais un lieu (55 cm). Le courant est trop fort, on change radicalement de coin. 

Un bateau est déjà présent sur le spot. Je décale le bateau pour ne pas le gêner. Je ne vois pas de détection sur le combiné. Au fait le combiné qui était en panne est revenu de chez Humminbird. Il a été changé. il  présentait un défaut de conception (infiltration d'eau). La société m'en a renvoyé un absolument neuf en moins de trois jours. De plus, le concessionnaire m'en a prêté un le temps de la réparation. J'avoue que le service après vente est parfait. J'ai juste revu mes réglages personnels. Alors que je remonte ma ligne, je suis attaqué par un poisson. Comme d'habitude je ferre. Je ne sens pas de coups de tête mais c'est une étrange sensation. Je remonte un poids mort. En fait il s'agit d'un très gros calamar (60 cm sans les tentacules). j'en vois un autre qui l'a accompagné lors de la remonté. Christophe pendant ce temps remonte une seiche.

Les températures qui baissent (tout comme la motivation), nous décidons de rentrer. En chemin, je croise mon épouse qui fait du Kayak avec le centre nautique de Loguivy.

Côtes d'Armor, Goélo
Toute la famille est sur l'eau

Conclusion : Nous aurons fait la majorité des poissons sur la descendante. Nous avons laissé bon nombre de leurres au fond. On a essayé tout un tas de leurre, des shads, des slugs, des gros des petits, de toutes les couleurs mais pas un a fait l'unanimité. Je pense que le choix des postes n'était pas bon tout simplement.

De nombreux bateaux sur l'eau. On a même fait la queue pour remonter le bateau. On se serait cru en plein été.

jeudi 28 août 2014

La raie bouclée

Ce week end, Christophe nous a invité béa et moi sur son bateau pour une partie de pêche. Avec un départ au aurore, nous nous sommes dirigés vers les plateaux du semi large. La météo est plutôt agréable (l'air à 20 et l'eau à 18°).

Après une demi heure de route avec une mer un peu formée, nous sommes sur zone. Le vent contrarie fortement nos dérives. Il est très difficile de positionner le bateau. Il semble que les bars aient désertés la zone de pêche. Tous les leurres de la boite de pêche vont y passer, du black minnow, des bole shad, des nitro shad, magic eel, des jigs, ..

Nous ferons des maquereaux et des seiches . Béa est contente, c'est la première fois qu'elle va à la pêche.

Après de nombreuses dérives infructueuses, Christophe fait un bar de 52 cm. Celui la, on peut dire qu'il fait plaisir même si ce n'est pas un poisson record.

labrax, partie de pêche en mer à bord semi rigide

Nous retournons à la côte pour voir si les bars sont présents. Nous ferons une petite halte entre Biniguet et Bréhat pour boire un petit café accompagné d'un croissant amené par le capitaine.

Pause café au pied de la chapelle Saint Michel à Bréhat
C'est difficile de repartir mais la marée n'attend pas.

On place le bateau sur des dérives que nous avions validées l'an passé. Après plusieurs passages nous ne constatons pas d'activité. Le courant continue à faiblir et il faut changer de poste avant qu'il ne soit trop tard.

Christophe passe d'une pêche en verticale à une pêche en traction. Bien lui en aura pris puisqu'il touche un bar de 55 cm. La traction la technique des champions.  

Labrax, pêche en mer
Bar de 55 cm en traction
  Il est temps de rentrer "tranquilou pépérou". 

Le dimanche nous y retournons tous les trois. On ne change pas une équipe qui gagne.

On décide de repartir sur les plateaux du semi large. Christophe place le bateau sur les points déjà répertoriés. Je n'ai pas encore eu le temps de mettre mon leurre à l'eau que Béa à un poisson au bout de la ligne. La canne est pliée en deux. Le poisson est lourd mais il ne donne pas de coup de tête. Béa ressent juste comme des ondulations. Ce doit être un poisson plat. Celui semble très lourd. La canne est équipée d'une tresse de 8 centièmes avec un fluoro carbone de 35 centièmes. Autant dire que le montage est léger. Béa ne s'affole pas et remonte le poisson tranquillement. Elle remonte le poisson quart de tour de moulinet par quart de tour. Au bout de longues minutes, je commence à voir la silhouette du poisson. Il ne reste plus que quelques mètres avant que je puisse le saisir avec l'épuisette. Nous retenons tous notre respiration et ça y est le poisson est mis au sec. Il s'agit d'une raie bouclée de 7 kg pour 1 mètre de long. Ma cousine tu es la meilleure !!! En plus tu as le nouveau record du poisson le plus lourd.
pêche en mer à bord d'un semi rigide
On dirait pas mais Béa est super contente !!

Le reste de session sera plutôt orienté chinchard, maquereaux et un petit cabillaud de 45 cm. les bars ont abandonné la zone, il va falloir aller les chercher ailleurs.

Conclusion : Pas beaucoup de poissons sur les zones pêchées. Il va falloir se remettre à prospecter et à étudier les cartes à la maison. J'ai la pression, le fiston arrive bientôt en vacances pour pécher le bar.

jeudi 3 juillet 2014

les élèves dépassent le prof !!!

Christophe m'invite avec mon beau frère pour une partie de pêche sur son semi rigide. Le capitaine nous donne rendez vous à 6 h 00. La stratégie a été discutée par téléphone le vendredi soir. Nous commencerons par aller chercher les premiers maquereaux. Nous irons ensuite taquiner le bar.

Toute l'équipe se retrouve donc sur l'eau à l'heure prévue. Nous nous dirigeons directement sur les spots à maquereaux. Nous sommes impatient de retrouver les sensations que procure cette pêche. Nous nous arrêtons un peu au hasard et nous préparons notre matériel. Je décide de ne pas pêcher. Je m'occuperai simplement de récupérer les maquereaux de Christophe et de Jean-Loup.

Nous ne tardons pas à faire les premiers poissons. Jean-Loup sortira le premier puis c'est au tour de Christophe. Ils ne sont pas très nombreux. J'ai même le temps d'annoncer le score de chacun. Tout à coup les fou de bassans commencent à tourner autours de nous et plongent  à quelques mètres du bateau. Je vais surement me répéter mais je suis fasciné par ces oiseaux. un bruit attire notre attention on dirai que l'eau bouillonne. Les maquereaux sont en train de chasser les sprats en surface. A partir de ce moment le festival commence. Jean-Loup et Christophe remontent les maquereaux par 4 ou 5. Le banc est sous le bateau a quelques mètres de profondeur. 

Nous arrêtons la pêche du maquereau après en avoir prélevé notre quota. Mon père va pouvoir faire les rillettes et les bocaux. Nous pourrons les savourer tout au long de l'année. Ma fille Juju avait l'an dernier envoyer un bocal de maquereaux au vin blanc à Angers pour le savourer avec ses copines de promotion. Une d'elle lui avait dit qu'elle n'avait jamais mangé de poissons aussi bon. 

Il est temps de se diriger tranquillement vers les spots à bar. Nous sommes beaucoup trop tôt sur la zone. Nous profitons de ce temps d'attente pour prendre le café et les petits gâteaux. Après ce sympathique intermède, il est temps de préparer le matériel.  

Nous enlevons les mitraillettes pour les remplacer par des leurres souples. J'opte pour un Nitro Shad bleu avec une tête plombée de 60 gr. Christophe prend un Nitro Bôle Shad bleu avec une tête de 80 gr. Jean-Loup met un Nitro Bôle Shad marron avec une tête de 60 gr. Nous voila paré et près à en découdre avec nos cher Labrax.

Christophe recherche la dérive et nous place sur les points qu'il avait marqué. Nous ferons plusieurs dérives infructueuses. La technique est simple. On fait une première dérive puis si elle ne donne rien on fait un autre dérive parallèle à la premier 50 mètres plus bas et ainsi de suite jusqu’à tant que l'on trouve les poissons. J'avoue que l'électronique est une aide précieuse pour le pêcheur. Comment faisait-on avant. Il fallait tout simplement prendre des alignements à terre sous réserve qu'on puisse l'apercevoir. La précision n'était pas terrible. 

 Nous finissons par trouver les poissons et Jean-Loup est le premier à dégainer (bar de 52 cm). C'est au tour de Christophe (55 cm). Ils avaient tous les deux mis la casquette magique. La mienne est resté à la maison. Les dérives se poursuivent et mes deux compères vont sortir bar après bar. Les tailles augmentent 67 cm pour Christophe, 61 pour Jean-Loup. Les poissons sont bien présents. Pour ma part je reste spectateur, pas un poisson juste une ou deux attaques ferrées trop rapidement. Peu m'importe, je suis tellement content  de voir les copains sortir du poisson.

Plus beau poisson de la journée 67 cm

Ils sont pas beaux avec leurs casquettes magiques
Jean-Loup promène son leurre au raz du fond quand tout à coup le moulinet se met à chanter. Au début il pensait qu'il s'était accroché au fond mais en serrant le frein il commence à remonter un poisson. Il s'agit de la défense d'un turbo. Le poisson est très lourd. Il a du mal à le faire décollé du fond. Petit à petit, il arrive à lui reprendre un peu de tresse. Le combat dur plusieurs minutes. Jean-Loup commence à avoir mal aux bras. Puis tout à coup le poisson décroche. La déception est immense. Il s'agissait d'un gros poisson plat mais malheureusement on a pas pu le voir. Le pêcheur ne gagne pas à tous coups.
 
Le courant est trop puissant. On décide de rentrer tranquillement à la maison.
 
Conclusion : Nous n'avons pas vu le temps passé. De nombreux poissons mis au sec. Jean-Loup et Christophe ont bien retenu les leçons que je leur avait prodigué. A bientôt pour de nouvelles aventures halieutiques.