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jeudi 17 avril 2014

Graine de champion !!

J'organise une sortie expresse avec Candice et Pierre dit "Pedro". Il s'agit d'aller vérifier si les bars sont arrivés. La météo est favorable en ce mois d'avril. Le ciel bleu, un grand soleil et peu de vent augure d'une sortie en mer sympathique. Le fond de l'air est un peu frais (air à 16° et eau à 12°).

Nous arrivons assez rapidement sur zone. Je prépare les cannes. Je vais prendre un black minnow 120 rose pour Pierre et moi et un black minnows 120 blanc pailleté pour Candice. Le coefficient de marée est important (96). Les dérives vont être rapides. 

C'est parti pour la première dérive. Je donne quelques conseils à Pierre et Candice.
  • Le leurre doit toujours être près du fond,
  • Les animations doivent être minimaliste. Je prend contact avec le fond. Je décolle le leurre de 20 à 40 cm. Je reprends contact avec celui ci et ainsi de suite.
  • La fils doit toujours être tendu. La touche survient souvent à la descente.
  • Bien être concentré pour pouvoir ferrer le poisson correctement dans le bon tempo.
Nous ne toucherons pas de poissons sur la première dérive. Je replace la dérive et je prends en compte l'influence du vent. Le placement du bateau en fonction du courant et du vent est primordial. Il ne faut pas hésiter à prendre son temps, c'est souvent ce qui fait la différence. Le poisson n'est pas uniformément réparti dans la mer, ce sera trop facile, mais il est concentré à des endroits bien spécifiques. On peut le trouver derrière un caillou (même tout petit), cacher dans le algues, sur les herbiers, devant ou derrière un ridin de sable, ...

Sur la deuxième dérive, je laisse mon leurre au fond, je l'anime par des toutes petites tirées. Je surveille le sondeur et j'arrive sur le ridin de sable et bing "Poisson". Il s'agit d'un petit bar qui ira directement dans le vivier (35 cm). Pierre et Candice écoutent attentivement les conseils prodigués mais de la théorie à la pratique il y a un monde.

Sur la dérive suite, je touche un bar un peu plus gros (40 cm) qui rejoindra le vivier. Les dérives s’enchaînent et les poissons rejoignent le vivier (35 cm, 42 cm).

Sur une dérive, Pierre se fait atteler par un gros bar. La canne est pliée en deux. Le moulinet chante. Pierre commence à pomper tout en moulinant. Le poisson n'a pas l'intention de rendre les armes et il part dans des rushs violent prenant 10 à 20 mètres de fils. Il commence à s'essouffler et on commence à apercevoir le flanc argenté dur bar. Je prépare l'épuisette. Le poisson fait un baroude d'honneur en voyant le bateau et il reprend 5 mètres de fils tout en donnant des coups de têtes. Pierre ne parle plus que par onomatopée, Whaou, Raaah, Ohhhh. Je parviens à le mettre dans l'épuisette. Je lis la joie de Pierre dans ses yeux. On le mesure verdict 65 cm. Je pense que ce moment restera dans sa mémoire et qu'il rejouera ce combat dans sa tête plusieurs fois. Je ne sais pas qui était le plus content de nous deux.

Il est temps de rentrer. Nous allons remettre à l'eau les poissons se trouvant dans le vivier. Pierre a encore quelques appréhensions à se saisir des poissons vivants. C'est toujours un moment fabuleux de voir repartir ces formidables combattants. 

Pierre est un pêcheur du bord de côte, plutôt spécialisé dans le "rock fishing" avec une canne ultra light. Il a pu s'essayer à une pêche un peu plus lourde. Il est passé de 1 ou 2 grammes à plus de 25. D'une pêche à vu à une pêche tactile. 

Bravo champion !!!
En conclusion : Un temps merveilleux, un moment de partage entre passionné et le plaisir de pouvoir transmettre ma modeste expérience à la génération futur. Pierre et le poisson ont à peu près le même age, ça donne à réfléchir !!


mercredi 16 avril 2014

La fin des Lieus Jaunes, Bientôt la saison du Bar

Départ Samedi matin pour une journée de pêche avec Christophe. La météo est avec nous. Un grand soleil, pas trop de vent et l'eau continue à se réchauffer (air à 16 ° et eau à 11°). Le coefficient de marée de 62 nous invite à aller sur les plateaux du semi large.

Après une petite demi heure de route en toute tranquillité, nous atteignons un point que nous avions marqué la semaine dernière. Christophe choisi un leurre souple Magic Eel en 22 cm de chez Sakura avec une tête plombée de 50 gr moi j'opte pour un jig de 60 grammes orange avec deux assits hooks. Sur la première dérive, je prends un petit lieu jaune de 45 cm qui repart bien évidement dans son élément. Il faut dire que je garde quelques poissons de plus de 55 cm. En arrivant à la maison, je les mets en filet. Ils sont bien meilleurs que les poissons carrés vendus dans le commerce. Je ne pratique pas le "no kill" mais j'essaie de pratiquer une pêche raisonnable et raisonnée. 

Christophe ne tarde pas à me suivre et prend un lieu de 55 cm. sur la dérive suivante, il m'indique qu'il a eu un tape sur son leurre, alors je lui dit de le remonter en linéaire. Pendant cette phase, le poisson attrape son leurre et il lui fait un démarrage violent. Je sait tout de suite à la courbure de la canne que le poisson est plus gros. C'est un lieu jaune de 75 cm.

Le bonnet rouge a encore frappé !!

Joli lieu jaune

Le courant faibli et il est temps de se restaurer. J'aime ce moment de convivialité autours du casse croûte. Il faut dire que lorsqu'on pêche on n'est pas trop bavard. On est concentré et tous nos sens sont en éveil, guettant le moindre détail. La canne à pêche devient petit à petit le prolongement de notre bras. 

Le courant commence à reprendre et nous décidons d'aller un peu plus au large pour prospecter. Nos dérives sont longues mais pas très productives. Christophe fera tout de même une belle vieille de 60 cm pour pas loin de 3,5 Kg. Qu'importe, nous finirons peut être par trouver un nouveau spot. Sur une dérive, nous trouvons enfin une belle détection juste avant une grosse remontée. Nous replaçons le bateau et je ne tarde pas à fait un joli lieu de 70 cm.

Il est temps de rentrer, le courant est trop fort pour pêcher convenablement. Sur le chemin du retour on croise la nébuleuse sous voile. Il s'agit d'un ancien dundee thonier de 1949 qui a pêché le thon germon dans le golf de Gascogne jusqu'en 1987.  

La Nébuleuse sous voile

Conclusion : Christophe continu son apprentissage de la pêche. Les poissons sont toujours présents sur les plateaux du semi large. La saison du bar va bientôt débuter. Le leurre le plus utilisé reste le Snoop et le Magic Eel de chez Sakura (Je précise que je ne suis pas sponsorisé par cette marque). 

J'espère que tout au long de ces articles, j'ai pu vous embarquer virtuellement à la pêche.

vendredi 11 avril 2014

Le nouveau bateau du mousse              Devenu capitaine !


Samedi matin (8h30) Christophe vient me chercher avec son nouveau bateau. Après de long mois de recherche, il a trouvé son bateau chez Kevin BROCHEN de la société Nauti Services.

Il s'agit d'un zodiac 470 pro rouge avec un moteur Suzuki de 50 ch en 4T. ll a une banquette double et un grand coffre qui abrite la batterie, un coffre dans le plancher Il l'a équipé d'un combiné GPS / sondeur Humminbird 597 et la cartographie France qui va bien.


Le capitaine est fin prêt !!

On met le bateau à l'eau à la cale près de chez nous. L'eau est à 10,5° et l'air à 10°. Les journée se suivent mais ne se ressemble pas . Hier nous avions une journée d'été et aujourd’hui c'est plutôt l'automne.

La stratégie se met place  pendant le trajet. Nous nous rendons sur les plateaux du semi large aux alentours de Bréhat pour y chercher du lieu jaune. La mer est un peu formée et nous allons pouvoir nous rendre compte de la tenue du bateau face à des vagues de 60 à 80 cm. La première constatation c'est qu'il passe bien la vague. Il tape un peu mais pour un bateau de cette taille, c'est tout à fait normal. Nous naviguons à 15 nœuds de moyenne à 4200 tours par minute.

Nous arrivons a proximité de nos zones de pêche mais la carte n'est pas reconnu. Je constate qu'elle était monté à l'envers. Je paramètre le combiné par la même occasion. Nous serons toute la journée en mode prospection afin de pouvoir valider quelques points GPS. Sur une dérive, Christophe annonce "Poisson" et le combat peut commencer. Malgré un premier rush, il remonte son premier lieu (50 cm) sur son nouveau bateau.

Celui la a une saveur particulière, c'est le premier pris sur son bateau.

Nous décidons de refaire quelques dérives mais plus de poissons. Nous allons tout au long de la journée prospecter des remontées rocheuses. Au final nous trouverons un poisson par ici un poisson par la. Au final nous remonterons 7 poissons allant de 40 cm à 65 cm.

Nous avons utilisé le Magic Eel,  le Snoop de chez Sakura et le Black Minnow 160 bleu de chez Fiiish. Le têtes plombées de 40 à 70 grammes en fonction du courant et du fond. Les dérives étaient difficiles le matin  en raison du vent bien établi. Le vent s'est calmé tout au long de la journée.

Les beaux jours arrivant, on ne peut constater qu'il y a de nombreux bateaux sur l'eau. La mer est grande et chacun a pu y trouver une place.

De l'autre coté de la console.

Le capitaine à la banane 

Au retour, nous croiserons la S.N.S.M (Zant Ivy) et les pompiers de Paimpol (l'alerte) se rendant à toute allure vers le phare de la Horaine.

Conclusion : Encore un bon  moment passé sur l'eau. Les oiseaux migrateurs sont partis (bernaches, guillemots, ...). Il reste toujours ces majestueux fous de bassan.
C'est pas mal de passer de l'autre coté du volant et de se laisser piloter assis confortablement sur la banquette (en vieillissant on apprécie le confort !!). Le capitaine apprend vite mais ça fait une somme de chose à retenir. Il commence à se forger de l’expérience.


jeudi 10 avril 2014

David, le pêcheur d'eau douce !

Profitant de mon après midi de vendredi, je décide d'aller pêcher avec David. Le temps est superbe un grand soleil, pas de vent et pas un nuage (air à 18 °). L'eau reste toujours un peu fraîche (10,5°) surtout lorsqu'il faut mettre le bateau à l'eau.

La stratégie consiste à aller sur les plateaux du semi large pour essayer de trouver du lieu. Après une petite demi heure de route sur une mer d'huile, je décide de prospecter des plateaux un peu plus au large. Evidemment, lorsqu'on cherche de nouveaux postes, il est difficile de trouver tout de suite les poissons. Malgré tout sur une dérive, nous parvenons à repérer un banc de lieus entre deux dunes de sable par 30 mètres de fond. je ne le dirai jamais assez mais, l'apport de l'électronique (combiné Humminbird 597) dans cette phase de recherche est vraiment primordial. 

Le courant est encore présent (2 nœuds). Je mets un leurre souple Snoop (23 cm) couleur glow pink de chez Sakura plombé avec une tête Sakura de 50 g et un leurre souple Magic Eel (22 cm) couleur sand eel de chez Sakura avec une tête Sakura de 50 g pour David.

Nous descendons nos leurres sur le fond et nous ne tardons pas à avoir des tapes sur nos leurres. David fera le premier lieu 50 cm. Je lui emboîte le pas sur la dérive suivante avec un lieu de 55 cm. au total nous sortirons 6 poissons sur ce spot dont un de plus de 65 cm pris par David. Il ne trouvait pas le lieu combatif mais il a changé d'avis quand il a pris ce joli lieu. L'attaque a été violente et le moulinet s'est immédiatement mis à chanter. La canne s'est pliée en deux, le poisson était bien décidé à se défendre.

Je continue de perfectionner la technique de l'ascenseur, qui malgré sa simplicité, demande un peu de savoir faire.

Il est temps de rentrer avec le sentiment d'avoir passé une superbe journée de printemps.

Un grand merci à Valentin qui tient le magasin AC'SION PECHE. Il m'a offert une pochette de leurre Snoop glow pink (rose) pour faire des essais. Je dirai que le test de ce leurre est plus que concluant sur nos chers Pollacks bretons. J'hésite souvent à prendre des leurres de couleurs flashy (Rose, Orange, Rouge, ...) mais il faut bien le reconnaître "Ça marche" même mieux que les couleurs imitatives (4 lieus sur le rose et 2 sur marron clair).    



Conclusion : Un créneau horaire rétréci (2 h de pêche), un moment de partage entre un pécheur en mer et un pécheur d'eau douce. Des techniques différentes entre ces deux mondes, mais un plaisir commun. Un nouveau spot de valider, des poissons bien combatifs surtout les plus gros.