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lundi 25 septembre 2017

Journée difficile qui fini bien

Le plus gros poisson du jour
 
 
 
Le fiston est en vacances. Du coup j'organise une sortie avec Jean-Mye son copain d'enfance. On part le matin de bonne heure et bien sur de bonne humeur. On a planifié la sortie et je me suis occupé de la stratégie. Le fiston a ciblé en priorité le bar.

On part de la cale proche de la maison. En chemin on croise le bateau des phares et balises situé à Lézardrieux.



Bateau des phares et balises


C'est le début de la descendante. Je vais aller explorer les plateaux du semi-large. Après avoir traqué les labrax pendant deux heures, force est de constater qu'ils ne sont pas là où je les cherche.

J'ai encore vu une belle chasse de fous de bassan avec des thons rouges en dessous. Une belle quantité d'individus. D'ailleurs, je les ai bien vu sur le sondeur. On a juste admiré le spectacle. Je comprends mieux pourquoi je n'ai pas trouvé les bars sur des plateaux qui sont tout de même assez proches. Je ne vois que deux possibilités, soit ils ont fui la zone, soit ils se cachent.

Du coup, changement de stratégie. On retourne au bord pour tenter de les débusquer dans quelques mètres d'eau. On croise un beau vieux gréement.
Vieux gréement sous voile

Après plus d'une heure a balayé le spot, le fiston parvient à faire le premier bar de la matinée. Il vient de changer de leurre pour mettre un Power Tail de chez Fiiish qu'ils ont pris la veille chez Valentin au magasin Ac'scion pêche. Du coup le moral de l'équipe remonte en flèche.


Bar de 48 cm

Jean-Mye lance son leurre. Il passe au-dessus du caillou et tombe juste derrière. Il mouline à fond pour ne pas rester accroché. Dès qu'il l'a passé, il s'écrit poisson. C'est une belle orphie que je surnomme l'espadon breton. Il parvient à la faire décrocher au bord du bateau.
 
Quelques bars de petite taille suivent les leurres mais ils ne sont pas décidés. Il est l'heure de manger. On se place dans l'anse de la corderie à Bréhat un peu à l'abri du vent.


La corderie à Bréhat
On attend patiemment que le courant reprenne. La stratégie va bon train. Que faire ? Choisir les bordures au risque de faire chou blanc comme ce matin. Ou aller chercher les bars un peu plus au large sur des passages bien connus. Je m'arrête pour faire une photo.

Le phare du Paon
 
Je décide de faire le début de la montante au semi-large. Il sera temps de revenir faire les bordures si on ne les trouve pas.
 
Une petite demi-heure de route sur une mer un peu cabossée. Arrivé sur place, le vent de sud contrarie les dérives. On arrive tout de même à faire quatre maquereaux pour les rillettes. J'arrive même à faire deux maquereaux sur le même leurre (Jig).
 
Le vent n'est pas chaud. Du coup, je retourne à la côte. Je vais faire un peu de prospection, cela ne peut pas être pire.
 
On passe sur des leurres un peu plus léger. Je me laisse tenter par un black Minnow de chez Fiish. La pluie de ces derniers jours a rendu l'eau chocolat. Dans ces conditions, les vibrations sont plus importantes que la couleur. Le Black Minnow a cet avantage d'être un leurre qui vibre beaucoup. Le fiston met son nouveau leurre pour tester également les vibrations de sa caudale. Il s'agit du Power Tail de 3,8 cm en 10g de chez Fiiish. Jean-Mye quant à lui prend one-up 4 pouces avec une tête de 18g.
 
J'ai un peu mal à mon bras. Je décide de prospecter en vertical sous le bateau. Le fiston et Jean-Mye sont à la volée. Les premières dérives ne donnent rien. Je passe sur un autre secteur.
 
La dérive se passe bien. le bateau avance lentement à moins d'un nœud. Je vois un peu d'activité au fond et entre deux eaux. Je commence à remonter tout doucement le leurre. Je sens une tape timide. Je continue à moulinet tout doucement. Le leurre se fait stopper net. Gros rush de démarrage. Après autant de frustration tout au long de la journée, je ne bouge pas mon plaisir. D'autant qu'il s'appuie sur le courant pour se défendre. Au bout de quelques minutes, il arrive en surface. Il donne de grands coups de queue. Je me rends compte que c'est un beau labrax. En voyant le bateau, il sonde. Le moulinet est bien réglé et la canne encaisse bien ses coups de tête. Le fiston parvient à l'attraper avec l'épuisette. Je le mesure il fait 64 cm.
Labrax bien ventru

64 cm de pur bonheur

Avec ce joli poisson, la motivation bat son plein. Je repositionne le bateau pour faire la même dérive. Il faut battre le fer quand il est chaud.

Le bateau avance lentement vers le point que je n'ai pas oublié de marquer sur le combiné Lowrance. Je fais le même type d'animation que précédemment. au moment où je passe sur le point, je l'anime lentement et direct, c'est pendu !! Je sens que ce n'est pas aussi lourd que le précédent. Je le ramène au bateau.  C'est un bar de 52 cm.

Les poissons sont actifs. Ils sont nettement décollés du fond. Je replace la dérive. Jean-Mye change son One-Up pour un black Minnow.

Le bateau dérive un peu plus vite. Il passe rapidement sur le point sans succès. Je remonte et je lance derrière le bateau afin de faire repasser mon leurre sur le spot. Je vois également que les poissons sont maintenant entre deux eaux. Je pêche à la volée. A la quatrième ou cinquième animation j'ai une tape. J'anime deux fois sèchement puis je laisse le leurre descendre et une nouvelle fois je suis attelé. Cela ne me semble pas très gros. Quand tout à coup, il part dans un gros rush. Finalement, je revois mon estimation au vu de la violence des coups de tête. Chaque fois que je lui reprends du fils, il sonde. Après quelques minutes je le vois percer la surface. Au même moment le fiston est également attelé. Ca bagarre dur sur sa canne 5-15g. C'est Jean-Mye qui est à l'épuisette.

Bar de 65 cm Bien ventru


Bar de 54 cm



Je me replace. Le vent a forci un peu et le courant commence à diminuer. Moralité, je ne passe pas sur le point. Jean-Mye fait son premier bar de la journée.
 
Les dérives s'enchainent et les bars également. On en fera une petite dizaine sur ce spot. Malgré tout, la fatigue commence à se faire sentir. J'annonce dernière dérive avant de rentrer à la maison. Je clôture la session en faisant un bar de 46 cm.
 
Conclusion
 
Une journée complète en mer nous a épuisé. J'ai cherché les bars un peu partout sans les trouver. Au bord, au petit large (entre 2 et 4 miles des côtes) pour finir par les trouver dans l'estuaire. Journée très difficile. Pourtant, ils sont bien à la côte.
 
A voir les comptes rendus, on peut penser que la pêche c'est facile et qu'il suffit de lancer son leurre pour attraper des poissons. Ne vous y trompez pas, la pêche, c'est passionnant mais compliqué. On a tous des journées ou rien ne se déroule comme on le souhaite. Cette année, j'ai fait quelques belles bredouilles. Cela dit, même sans poisson, la pêche reste un loisir formidable. De toute façon, les meilleurs moments de la pêche sont ceux qui précèdent et ceux qui suivent celle-ci. Avant de partir, on pense à tous les poissons qu'on va faire et au retour on refait cette partie de pêche. Entre les deux, on est dans l'action. La pêche reste pour moi un moment privilégié où je m'évade du quotidien pour m'échapper de tous les tracas du quotidien. Une soupape de sécurité face à tous les soucis, tout du moins pendant ce laps de temps.   
 
Cela dit, j'ai passé un excellent moment avec Jean-Mye et le fiston. Il fallait être patient pour voir quelques écailles argentées. J'ai beaucoup de mal à trouver les poissons lorsqu'il y a des vents de sud. Non pas qu'ils ne mordent pas mais plutôt que je ne sais pas où les trouver. J'ai beaucoup de mal à placer le bateau correctement.
 
Les leurres du jour  

Ce fut une journée où tous les leurres ont été essayés.
 
Le fiston et Jean-Mye ont essayé le Power Tail de chez Fiiish en 10g. Ce leurre qui peut évoluer dans toutes les couches d'eau entre 1 et 10 mètres. Il émet de très fortes vibrations. Il faut tout de même faire bien attention de ne pas le faire trainer sur  le fond au risque de le perdre. Il peut faire la différence les jours ou les poissons sont difficiles. D'ailleurs tous les poissons fait le matin, l'ont été avec ce leurre. Un autre avantage, c'est qu'au moindre rayon de soleil, il envoie des éclats de lumière dans tous les sens. Les poissons peuvent donc le repérer très facilement.
 
 
 
Dans l'estuaire, les leurres souples ont été plus prenants avec une mention particulière pour le Black Minnow et le One-Up. Ces leurres sont tout de même extrêmement fragiles.
 
J'ai acheté un Asturie 130 pour vérifier son efficacité. Je n'ai pas fait un seul poisson avec. Cela ne veut pas dire qu'il ne pêche pas.     
 
Test de l'Astuerie 130 et du Smith en texan

jeudi 1 septembre 2016

Lieus jaunes

J'ai rencontré Marc aux puces nautiques de Binic organisé par l'association Fish à l'affiche. Le courant est bien passé. Nous péchons sur le même secteur. Tout naturellement nous avons décidé de nous faire une sortie en mer. Le tout, c'est de trouver un créneau.

Il m'appelle pour en connaitre un peu plus sur la technique de l'ascenseur. Je lui propose une sortie pour aller sur les plateaux du semi-large à la rechercher des lieus jaunes. Je vais lui faire voir cette technique simple que j'ai perfectionnée tout au long de mes sorties en mer. Je propose à Marc une démonstration plutôt qu'un long discours. Christophe et Gilles nous accompagneront sur leur bateau. Toute l'équipe se retrouve sur la cale. Les bateaux sont mis à l'eau rapidement.

Je me dirige sur un spot au petit large. Je ne l'ai pas péché cette année. Les lieus sont habituellement de belle taille. Après quelques dérives, c'est Marc qui fait le premier poisson. Un lieu jaune de 40 cm, très vite remis à l'eau. Marc et moi avons la même philosophie de la pêche. Une pêche responsable et raisonnée.

Les poissons ne sont pas très gros. Je vais sur un autre poste. Les premières dérives ne donnent rien. On voit juste au sondeur de gros bancs de chinchards. Gilles valide en mettant une mitraillette à l'eau. Christophe nous propose un café croissant. Il ne faut pas nous prier pour accepter de faire une pause.

Pendant la pause, je mets en place une nouvelle stratégie. Je me dirige sur un point que j'avais marqué avec le fiston en début d'année.

Marc parvient à sortir une très grosse vieille. Heureusement qu'il a pris son aiguille pour percer la vessie natatoire. Elle est ainsi repartie dans son élément sans demander son reste.

Sur la dérive suivante on fait notre premier doublé. Malheureusement encore des lieus jaunes de petites tailles. Sur le bateau de Christophe, c'est un peu le même scénario. Pas mal de poisson mais des petits. Le courant a repris. Je vais tenter un autre point.

On fait un peu de route. Le courant, malgré ces mortes-eaux est de 2 nœuds. Le laps de temps pour pêcher ne va pas être long, une heure tout au plus.

Sur la première dérive C'est Marc qui touche un beau poisson. Je tente l'ascenseur, j'ai une belle touche mais je n'arrive pas à ferrer le poisson. Pendant ce temps, Marc prend plaisir à batailler avec le poisson. Il est monté très fin avec un bas de ligne en fluorocarbone. Le poisson arrive en surface et je le mets dans l'épuisette.

Marc est fier de sa prise, un lieu jaune de 66 cm

Je replace la dérive, les poissons sont bien présents. Marc remet le couvert. J'en profite pour faire l'ascenseur au même moment. J'ai une petite attaque. Je continue à mouliner et bingo pendu. Premier doublé steak de la journée.

Steak 71 cm

Steak 70 cm
Sur le bateau de Christophe on entend les moulinets chanter. Gilles fait une belle vieille.

Un mérou breton !


Après quelques dérives et des poissons plus petits, je change de spot pour aller voir s'il ne reste pas quelques bars plus près de la côte.

Je passe sur des leurres bien plus légers. Pas une seule touche, aucune détection sur le sondeur. Je me dirige vers Bréhat pour nous restaurer. Marc nous a préparé un repas bio savoureux. Tout est gouteux avec de vrai saveur. Je ne me rappelle pas avoir manger des bananes aussi bonnes. Que dire du pâté de tête et des anchois à l'huile d'un producteur Lorientais, le tout arrosé d'un Quincy. Marc en quatre mots ;  tu nous as régalé.

On est malheureux ;)
Gilles et Christophe vont continuer la session, quant à Marc et moi nous rentrons.

Conclusion :

Au final, les lieus jaunes sont difficiles à localiser. Beaucoup de petits spécimens. Peut être y voit on la pression de pêche sur ces poissons depuis que le bar est protégé. Il reste tout de même du poisson. Marc est venu dans mon jardin au petit large, nul doute qu'il me fera découvrir le sien au ras des côtes.

Je suis content de faire partie de l'association Fish à l'affiche. Un grand merci à tous ses membres fondateurs Doudou, stef, Ju, ... d'avoir été à l'initiative de cette formidable aventure.

Les leurres du jour :

Sans contestation le majik Eel en 16,5 cm bleu et vert avec tête plombée entre 40 et 50 grammes.




mercredi 18 mai 2016

Bars records

Une session météo s'ouvre, il n'en faut pas plus pour organiser une sortie. J'appelle Jean-Marie (dit Jean-Mye),  et Jean-Loup pour une sortie au semi-large. Jean-Mye me demande si on peut également emmener son petit frère Erwan. J'avoue que je n'aime pas pêcher à quatre sur le bateau. Les lignes s'emmêlent sans arrêt. Je fais une exception pour une fois. Il faut dire que c'est un passionné de pêche. Il pêche plutôt en Bretagne sud. 
 
Rendez-vous est pris. On se retrouve tous à la maison. On charge toutes les affaires dans le bateau et c'est parti.
 
La brume s'est invitée ce matin. Je fais route à vitesse réduite. En plus, l'air est très humide. Je ne vois plus rien mes lunettes sont constamment mouillées. On va mettre pas loin de 45 minutes pour arriver. Je pêche ces plateaux plutôt à la descendante.
 
Je suis tout de même un peu en avance sur les horaires de marées. J'ai pris les horaires de Paimpol. Il fallait prendre celle de Tréguier. Cette brume est un peu angoissante, on ne voit pas à plus de 100 mètres. Jean-Loup est à la vigie à l'avant du bateau. Je croise un ou deux bateaux qui avancent à petite vitesse. Je parviens tout de même sans encombre sur le lieu de pêche. Je suis sur un point que j'avais noté il y a un peu plus de deux ans.

Les premières dérives ne donnent rien. Je pense que le courant est trop faible. La renverse commence. le bateau dérive lentement. J'ai opté pour le Magic Eel en 165 et 225 avec des têtes de 70 gr pour tout le monde.

C'est Jean-Mye qui ouvre le bal. Petite animation minimaliste au fond, ascenseur très lent et canne pliée en deux. Au même moment Erwan nous fait la même animation et là aussi canne cintrée. J'ai Jean-Mye à gauche et Erwan à droite, du coup j'ai le son en stéréo. Les moulinets  chantent à gauche puis à droite. Les poissons partent à tour de rôle dans des rushs de folie. Erwan avec sa canne 7/28 gr pouvant prendre 150 en verticale. Il est montée en tresse de diamètre 12 et fluoro de 30 centièmes. C'est difficile dans ces conditions de brider le poisson. Il peine à lui reprendre 10 mètres de tresse avant qu'il ne reparte dans un nouveau rush. Je vois bien aux expressions de son visage qu'il savoure chaque instant. Il ne parle plus que par onomatopée "Waou, Raaah, ..."). Il commence à avoir les avants bras qui chauffent. Jean-Mye a réussi à mettre son lieu au sec. Il accuse 75 cm sur la toise. Après quelques minutes, le poisson a rendu les armes et remontre tranquillement, non sans avoir livré un superbe combat.  C'est une poutre de 82 cm. Valentin et Alexis vous aviez raison, il faut voir grand pour l'épuisette.


75 cm et 82 cm

Je replace le bateau, Erwan est à la manœuvre une nouvelle fois. Il apprend vite ce petit !!

Lieu de 68 cm

Les lieus sont là. Je le vois précisément sur l'écran du sondeur. Une boule de poisson sur parfois 10 mètres de haut. En début de dérive, on part sur un fond sableux qui remonte lentement pour arriver sur une belle tête de roche. Les poissons sont calés sur cette pente sablonneuse. Il faut juste faire attention en fin de dérive pour ne pas y accrocher les leurres. 
 
On se replace. Ce coup-ci c'est à mon tour d'être attelé. Jean-Loup annonce également poisson. Encore un beau poisson sur ma petite canne Berkley 7/28 gr. Tout comme celle d'Erwan, elle accepte 100 gr en vertical. Elle est complètement cintrée. Le moulinet chante. C'est tout bon ça. Je prends mon temps. Je savoure chaque instant. Un nouveau steak pour moi avec 76 cm. Je suis tellement concentré que je n'ai pas vu le combat que Jean-Loup a livré. Il fait également un steak de 73 cm.
 
Chacun d'entre nous a fait son joli poisson. J'arrête là. On aurait pu rester sur ce poste plus longtemps mais il faut savoir être raisonnable.

On fait la pause casse-croûte. La mer ça creuse. Jean Mye a préparé les sandwichs. Il n'a pas fait les choses à moitié, comme d'habitude devrais je dire. Bien sûr, on met quatre pêcheurs sur un bateau et bien, il refond la session du matin. Le soleil arrive à faire une petite percée. On finit par enlever les blousons.

Maintenant que le repas est passé, je propose à l'équipe d'aller prospecter un peu. Je base mes recherches de spots en étudiant les cartes marines tranquillement à la maison. J'avoue que sur une vingtaine de points repérés à la maison, seul 1 ou 2 abritent du poisson.

En route pour la découverte, je l'espère, de nouveaux coins. Après une demi-heure de navigation, j'arrive sur la zone. La première dérive sert le plus souvent à voir la direction de celle-ci. Bien entendu, je ne passe pas sur la zone que je m'étais fixée. La deuxième dérive est la bonne. Je vois les poissons sur le sondeur. Je dis à tous mes coéquipiers de commencer à faire l'ascenseur. Jean-Loup démarre et après trois tours de manivelle , pendu. Une seconde plus tard c'est Erwan et la seconde suivante c'est à mon tour. Triplé, on a failli à faire le grand chelem mais Jean-Mye est parti trop tôt. Je reste clouer au fond. Pas moyen de reprendre quoi que ce soit comme tresse. La canne fait le boulot, elle encaisse les gros coups de tête. J'arrive à le décoller du fond mais il me met un de ces rushs que je ne suis pas prêt d'oublier. Je décide alors d'y aller tout en douceur. J'ai déjà explosé deux agrafes sur des beaux poissons. Je prends mon temps. Je savoure chaque instant. Pendant ce temps, Jean-Loup a remonté son poisson, c'est un bar. le combat continu, par trois fois je lui ai pris de la tresse et part trois fois il me les a repris. Je commence à réaliser que je dois avoir un beau poisson sur la ligne. Je commence à pomper un peu plus énergiquement. J'arrive petit à petit à le remonter. J'ai l'impression qu'il se fatigue. Je réussis à lui prendre une vingtaine de mètres de tresse. Il est bien lourd. Je commence à voir les reflets argentés une dizaine de mètres sous le bateau. Il a repris de force. Il sonde en voyant le bateau. C'est reparti pour un tour. La canne plie tellement que le scion est dans l'eau. Quelle puissance !!  Erwan vient de mettre le sien dans l'épuisette. C'est bien du bar. Je jette un œil vite fait à l'épuisette. C'est un beau poisson. Je parviens à le remonter. Il est encore bien vaillant le gaillard. Jean-Mye, d'une main experte le met dans l'épuisette. On sort la règle 60 cm pour Jean-Loup, 69 cm pour Erwan et 81 cm pour ma part. Nouveau record pour le bateau.

Triplé de bars
 
Après la photo ultra-rapide tous ces bars retournent dans leurs éléments.


A une prochaine fois peut être
 
 C'est l'euphorie dans le bateau. Je n'ai même pas besoin de leur demandé si je refais la dérive. Ils sont déjà en position.

J'allume la caméra, on ne sait jamais. Je contourne bien la zone pour ne pas effrayer les poissons avec le bruit du moteur. Je me replace parfaitement sur le trait de la précédente dérive. Il faut dire qu'avec le GPS traceur de carte c'est un jeu d'enfant. Avec ce brouillard, j'aurai été incapable de me replacer. Je dis chapeau à nos anciens qui n'avaient pas toute l'électronique embarquée. Mon seul regret, c'est la taille de l'écran en 5 pouces.

Les leurres sont à l'eau en moins de temps qu'il ne faut pour le dire. Fort de ces prises toute l'équipe est au taquet. Plus un mot sur le bateau, tous sont suspendus à mes paroles. J'ai les yeux rivés sur le sondeur. J'ai partagé l'écran en deux partis. A gauche le GPS et à droite le sondeur. Je suis à 2,5 nœuds de dérive. Je sens bien le fond. On approche du point que je viens de marquer. On le dépasse, rien sur le sondeur. Les poissons sont là. Ils se sont déplacés d'une centaine de mètres. Nous commençons tous l'ascenseur. C'est Erwan qui est attelé. Quant à moi, j'ai une petite attaque mais je ne parviens pas à ferrer. Erwan nous indique que c'est du lourd.

Ca c'est du cintrage de canne !!
.

Le moulinet crisse bien, On a tous l'impression que la lutte est acharnée. Erwan passe du grand sourire au visage un peu plus crispé. Les avant-bras commencent à chauffer. Ils faut voir les rushs qu'il encaisse. En plus avec sa tresse fine et son fluoro de petit diamètre, il est obligé de ne pas trop serrer le frein du moulinet.
 
Je parviens à le mettre dans l'épuisette. C'est un bestiau. le record vient d'être à nouveau battu avec 85 cm
 
 

Nouveau record !!
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Sous la toise


Reparti sans encombre et visiblement en pleine forme

 
Et dire que tu as failli ne pas venir !! J 'ai l'impression qu'il s'en souviendra longtemps de cette journée.
 
Ce poisson est pour moi une légende. J'en avais entendu parlé, je l'avais vu en photo mais la je peux dire que je l'ai vu de mes yeux vu. Au vu de la courbe de croissance du bar d'Ifremer, ce poisson est peut être né avant Erwan (25 ans). Il a réussi le tour de force de ne pas avoir été attrapé avant ou d'avoir eu affaire à un pêcheur respectueux !!



On fait une dérive supplémentaire, Jean-Mye n'a pas réussi à faire de bar. Le banc de poisson se déplace. Jean-Mye va faire son premier bar qui malgré ses 60 cm parait ridiculement petit. Notre échelle de taille vient de changer.
 
Je décide de rentrer tranquillement à la maison.
 
Conclusion :
 
Matinée lieus jaunes, après midi bar. Une superbe journée de partage sur le Lodennañ. Erwan a-t-il eu la chance du débutant ? En tout cas il a fait le plus gros lieu jaune et le plus gros bar. Toucher deux poissons de plus de 80 cm pour sa premier au semi large alors là, chapeau. Et dire que si tu n'avais pas été le frère de Jean-Mye, tu ne serais pas venu.
 
Tous les pêcheurs ont pris un beau poisson. Bien évidement la casquette magique Ac'scion pêche et le tee-shirt Tootaz ne m'ont pas quitté de la journée.
 
Les leurres du jour :
 
Sans aucune contestation possible, le Magic Eel de chez Sakura. De toute façon on en a pas utilisé d'autre.


mardi 1 septembre 2015

La futur génération de pécheurs !!

Départ aux aurores (7h30) avec mes neveux ( Rémi et Romain) à la recherche de poissons sur les plateaux du semi large. Ils sont bien courageux de s'être levés aussi tôt. Il faut dire qu'ils sont très motivés.

Le bateau est mis à l'eau à la cale de Pors Even, le plus rapidement possible pour ne pas gêner les professionnels. Le temps n'est pas formidable mais il ne pleut pas et il n'y a pas de vent. La route pour aller sur le spot est agréable. Je file à 20 nœuds sur une mer plate.
 
Je place le bateau afin de passer le long d'un caillou. Ce coin regorge de poissons. Au début de la dérive, ce sont les chinchards puis les lançons, les lieus jaunes et les bars, les rougets grondins et les maquereaux en fin de dérive. Par contre la dérive est très courte. Tous ces poissons ont leur territoire. En mettant un Jig on ne sait jamais quel poisson on va remonter. Afin de sélectionner les lieus jaunes ou les bars, je mets des Crazy Sand Eel vert avec tête de 30 gr de chez Fiiish et des Nitro Bold Shad 40 gr de chez Illex.
 
C'est parti pour les premières dérives. Comme d'habitude, je montre la technique de l'ascenseur à mes deux apprentis pécheurs. Romain est le premier en action. Il fait un petit lieu jaune sur la deuxième dérive.
 
Il a un peu d'apprehension pour tenir le poisson, alors son frère l'aide !!

Romain est tout content, ça ne se voit pas sur les photos mais je peux vous assurer qu'il s'en rappellera. Il commence même à nous chambrer du haut de ses 9 ans !!!
 
Rémi n'est pas en reste sur la dérive suivante. Il parvient à trouver le fond avec le leurre. A mon signal, il commence à remonter son leurre. au bout de quelques tours de manivelle, je vois la canne pliée en deux. Le moulinet chante. Il s'ensuit un joli combat dont il sort vainqueur. Au même moment j'ai une attaque sur mon leurre, je ferre. Doublé (65 cm pour lui et 55 cm pour moi) !!
 
lieu jaune de 65 cm
 
C'est l'euphorie dans le bateau. Pas de temps à perdre, notre créneau est très court (2 heures et demi tout au  plus).
 
C'est au tour de Romain de faire un joli poisson. Le lieu jaune commence par lui faire un rush. Il ressent bien la force du poisson. Après de longues minutes, le lingot d'or arrive à la surface. Il crie Waouhhhh il est beau !!!!!
 
Pour sur qu'il est beau, c'est un steak. Il prend son courage à deux mains et prend le poisson comme un grand pour la photo. Il me dit "Tonton, j'ai mal aux bras, j'espère que le prochain ne sera pas aussi gros !!". Ca ne l'a pas empêcher de mettre immédiatement  sa ligne à l'eau.
 
lieu jaune de 71 cm
C'est au tour de Rémi de nous faire deux poissons coup sur coup.

lieu jaune de 68 cm
 

 
lieu jaune de 62 cm
Je fais également quelques lieus jaunes plus modeste (55, 59 et 61 cm).
 
Il est temps de rentrer nous sommes invités ce midi. Il faut être à la maison pour midi.

Conclusion :

Le poisson est au rendez vous. Il n'aura pas fallu attendre longtemps pour faire les premiers lieus jaunes. Romain est ravi de sa matinée de pêche. Il a compris la technique immédiatement. Il faut dire qu'il pêche en lac avec son voisin. Rémi est un habitué, ça fait deux ans qu'il pratique lorsqu'il vient en Bretagne. Je leur ai appris également à relâcher les poissons pour préserver la ressource. Bien sur j'en ai gardé quelques uns pour les déguster en famille.

Les leurres du jour : Le Crazy Sand Eel lorsque le courant est faible et le Nitro Bold Shad des lors que le courant a repris.
 
 
 
 

samedi 22 août 2015

Les vacances, les poissons et les pôtes

Je n'ai pas eu trop le temps de faire les comptes rendus de mes parties de pêches, pour cause de fête des chants de marins.

J'ai organisé une sortie avec un copain d'enfance (Dom) et sa fille Romane, Gilles et moi. Dominique  a péché quand il était plus jeune mais son métier de boulanger l'accapare beaucoup. Je décide d'aller faire quelques seiches. J'explique la technique et c'est parti. La première seiche est pour Romane qui va faire une démonstration, prenant les seiches les unes après les autres. Christophe m'appelle et vient nous rejoindre sur zone. Dom et Gilles font également quelques morgates. En moins d'une heure une vingtaine de seiches.
Je propose d'aller débusquer les lieus jaunes sur les plateaux du semi large. C'est les mortes eaux. Le courant ne devrait pas trop nous gêner. Je tente un premier point mais pas âme qui vive. J'insiste un peu mais rien du tout. Je me déplace sur un autre point. Après plusieurs dérives rien de rien. Sur le troisième plateau, c'est pas mieux.
N'arrivant pas à les trouver, je passe en mode prospection. J'étudie rapidement la carte marine. Je décide de me placer non loin d'un haut fond. Je positionne le bateau en amont de la zone et c'est parti. Il ne faudra pas attendre longtemps. Je vois sur mon combiné Humminbird que les poissons sont la. Ce haut fond est rempli de poissons. Après les seiches, Romane continue le festival. Elle fait le premier lieu jaune de la journée.



Grand moment de stress pour tenir le poisson !!
Christophe et Gilles nous ont rejoint.

A ces suceurs de dérive !!
Dominique enchaine sur la dérive suivante. J'ai même pensé qu'il avait accroché le fond. Que nenni, il lui a mis un rush de folie. Après un joli combat, je parviens à le mettre dans l'épuisette.

lieu jaune pour Dom.
 En ce qui me concerne, mon moulinet est hors service. Je fais de nombreux poissons mais je n'arrive à monter que deux poissons. Il va falloir que j'investisse dans un bon moulinet.

Dom casse, je décide de lui mettre un jig. Il va faire un carton. Valentin (Ac scion pêche) tu es toujours de bon conseil. Il faut toujours avoir un jig dans sa boite de pêche. Il va prendre du maquereau, des chinchards, du lieu jaune et un rouget grondin. Avec le Jig ce qui est formidable, c'est qu'on sait jamais quel poisson on va prendre !!!

Romane fait également quelques grosses seiches.

Il est temps de faire la pause casse croute. On met les deux bateaux à couple. On déguste un bon casse croute avec le pain que Dom a fait le matin même.

Mer d'huile, parfait pour le casse croute au milieu de nul part.
Pour preuve qu'il y a de la vie sur ce plateau, on réussi à faire des doublés.

Premier doublé.

Sur le bateau à Christophe, c'est également la kermesse avec pas moins de 12 lieus dont deux steaks. Une belle vieille qui aura fait un rush de folie. Gilles m'avoue qu'il a faillit faire tomber à l'eau la canne. Il a eu un moment de déconcentration.

Premier steak pour Gilles
Beau mérou breton.
Je décide d'abréger la sortie. On aura pu y rester toute l'après midi tant le poisson est actif. Je vois que Dom est crevé. Il faut dire qu'il s'est levé à 1h du matin. Il a continué par une session pêche. Et pour finir, il doit retourner au boulot pour préparer la tournée du lendemain. Malgré tout il a fait de beaux poissons, c'est ses plus gros.
Conclusion :
Matinée à la seiche, pour se familiariser avec les cannes et les moulinets et le reste de la sortie aux lieus jaunes.
Romane a fait un carton aux seiches avec une animation minimaliste (comme Juju). L'après midi c'est Dom qui a enchainé les poissons.
Christophe et Gilles se sont amusés comme des fous. En plus on s'est bien chambré tout au long de la journée.
Le leurre du jour sans conteste le Jig avec des animations plutôt molles même parfois immobile.
Une superbe journée de pêche entre copains.

J'ai gardé quelques poissons pour pouvoir les déguster. Les autres sont repartis en pleine forme.

jeudi 9 juillet 2015

Deux journée en une !

Le rendez vous est pris pour une partie de pêche en mer samedi. Jean-Loup, Christophe, JA, Victor sont tous motivés. Je prends mon bateau et Christophe le sien direction les plateaux du semi large. Le temps est encore magnifique. Un petit vent d'ouest pour nous rafraichir. Malheureusement, le vent est contraire au courant. C'est le pire scénario pour pêcher.


Lodennañ à 20 nœuds
 
En chemin Christophe tombe en panne d'électronique. Je vais lui servir de guide tout au long de la journée. J'avoue que je ne pourrais plus me passer d'électronique pour pêcher. En revanche, heureusement que j'ai appris à naviguer sans le GPS. Avec cet outil on a plus le nez sur l'écran qu'à observer. Je suis capable de m'en passer pour piloter le bateau dans ce dédalle de caillou qu'est l'archipel de Bréhat avec ses 400 ils et ilots. J'ai pris de points de repère visuel qui me permettent de savoir s'il reste assez d'eau pour passer. En cas de doute, je vais au ralenti.

Les premières dérives ne donnent rien. Ce maudit vent envoie nos leurres très en amont du bateau. Les leurres souples ne travaillent pas correctement. De plus c'est très difficile de tenir le fond. Je parvient tout de même à faire un petit bar. Il repart directement à l'eau.

Victor parvient à faire une jolie raie. Il faut voir comment la canne à pêche était cintrée. Il en avait mal aux bras.
Victor prend la pose !!!

Après plus d'une heure à faire des dérives, il est temps d'aller rejoindre les filles. Nous allons tous pique niquer sur une des iles de l'archipel. Nous sommes seuls sur cette plage paradisiaque.


La mode est au selfie
Après cette intermède fort agréable, Jean Loup va chercher quelques praires. Christophe, Victor, JA et moi retournons pêcher.
Je suis en mode prospection totale. Je ne vais que sur des endroits que je connais pas au risque de ne pas prendre de poisson.

J'utilise la carte du GPS pour essayer de ne pas prospecter au hasard. Je cherche dans un premier temps, les cailloux, les changement de déniveler important, les veines d'eau, ...

Je m'arrête. C'est parti pour une pêche découverte. Après quelques minutes de dérive, je vois sur le sondeur qu'il y a des poissons en mouvement bien décollés  du fond. Je fais quelques animations. Je remonte mon leurre en linéaire. Bingo je suis attelé. Le poisson ne me semble pas bien gros. Il s'agit d'un lieu jaune de 50 cm. Il repart à l'eau grandir.

Je replace le bateau mais ils ont bougé. Après plusieurs dérives infructueuses, j'abandonne. Je n'ai pas réussi à retrouver le banc.

Je cherche de nouveau sur la carte un coin propice. Sur la deuxième dérive JA se prend une cartouche. Voyant cela, je fais l'ascenseur. je suis pendu. le premier doublé de lieus jaunes. Les poissons sont bien combatifs. Les premiers rushs sont violents. Victor parvient à les mettre dans l'épuisette.

JA 65 cm, 62 cm pour moi

Je me replace. C'est au tour de Victor et de Christophe de faire un doublé. Les lieus sont plus modestes 45 et 46 cm. Ce plateau est plutôt pas mal. Un nouveau point validé.

je vais faire encore quelques dérives. Victor prend une vieille. Puis c'est JA qui va faire le dernier lieu jaune 63 cm.

Il est temps de rentrer chercher Jean-Loup et les filles qu'on a laissé sur l'ile.

Petite pause gouter. Jean-Loup, Isabelle et Sylvie ont fait quelques belles praires.

Conclusion.

Une bonne journée en mer. Le fait de pouvoir allier sortie pêche et sortie famille dans la même journée est génial. J'ai eu l'impression d'avoir deux journées en une.

Le leurres utilisés : le matin Nitro Bôle Shad, Nitro Shad, Crazy Sand Eel, Majic Eel. L'après midi le Nitro Bôle Shad a tiré son épingle du jeu en prenant tous les lieus jaunes. 
 
 
 

mercredi 17 juin 2015

la semaine du Bar

Le fiston est en vacances quelques jours. J'ai pris quelques jours également pour aller pêcher le bar. le compte rendu sera bref mais je vous laisse quelques photos des plus beaux poissons. Plusieurs Lunker, au moins une dizaine de bars à chaque sortie.

Un nouveau spot validé

Le fiston en action

Christophe avec un bar de 67 cm
Doublé

Une raie et un turbo



Ca pique le matin de bonne heure

Ca vaut le coup de se réveiller tôt

Nicolas de Royal Labrax

Prêt pour le retour dans les profondeurs


Reparti en pleine forme


La Nébuleuse sous voile

Lunker

Lunker

Le fiston a le sourire

 


Premier homard de la saison, reparti dans son élément après le photo

Premier bar pour Vincent


Il pose comme un pro

Doublé
 Conclusion :

Les bars sont bien arrivés à la côte et en nombre. C'est le moment de l'année que je préfère. Les bars reviennent de la fraie. Ils sont en général affamés.
 
J'ai trouvé des concentrations de bars de plusieurs centaines d'individus. Le sondeur est un atout indéniable. Je vois les poissons sur celui ci et on en prend dans la foulée.
 
Ce week-end avait lieu la Barracuda tour sur le site de Paimpol. Une vingtaine de bateau à la recherche de Bar en no-kill. 
 
J'ai enfin réussi à trouver un créneau pour inviter Nicolas qui tient le superbe blog royale labrax 22. Je vous le recommande vivement. De plus, Nicolas est super sympa. Il est passionné et passionnant. Nous n'avons pas arrêter d'échanger tout au long de cette journée. C'est lui qui va faire le compte rendu de la journée de dimanche.
 
Les leurres utilisés ; le Nitro Bole Shad 140 en bleu et marron, le Crazy Sand Eel n°2 et une mention spéciale pour le Ty Fourrage vert.
 
Le fiston va  bientôt faire son premier compte rendu sur le blog.