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jeudi 6 décembre 2018

Une pêche multi-espèces



Henry avec Le plus grand poisson de la journée

Arnaud, avec qui j'ai eu le plaisir de faire une partie de pêche en début de saison, m'envoie un message pour m'annoncer qu'il est dans la région toute la semaine. Il me demande si toutefois, je serai disponible pour une partie de pêche. Il a bien envie d'essayer d'attraper des dorades ou pagres avec des Madaï et autres Tenyas.
Au vu de la météorologie, cela paraît compliqué de prévoir une sortie. Le vent d'Est, qui nous amène de l'air froid directement de Sibérie, est présent toute la semaine. Une fenêtre météo s'ouvre comme par miracle samedi. Il faut quelques minutes pour s'organiser. Je suis invité par d'Arnaud, Henry et  Denis nous accompagnerons.
Rendez-vous à la cale de l'Arcouest pour embarquer sur son Tarpon AD60. On va faire la fin de descendante et le début de montante.

Levée du jour sur Bréhat

Vue de la cale de l'Arcouest

On  se dirige rapidement vers le premier spot de la journée. Nous allons tous mettre un madaï escher avec un morceau de calamar. Après plusieurs dérives qui ne donnent rien, on décide de se rapprocher de la côte. La mer est un peu hachée, rien de bien exceptionnel. Le bateau d'Arnaud passe bien la vague et son moteur de 115 cv est appréciable.

Nous voilà sur un très bon spot à sparidés. Mais qu'est-ce qu'un bon spot à sparidés me direz-vous? Il s'agit d'un lieu où l'on trouve aussi bien du sable ou du gravier que des gros cailloux. Ils sont souvent à la lisière des cailloux et du sable/gravier. C'est assez rare de les trouver en plein courant, cependant ils sont parfois  dans des creux naturels également.

Les dérives à la côte ne donnent rien non plus. Le courant commence à faiblir, il est temps d'aller prospecter certaines têtes de roche pour rechercher des lieus jaunes. Je propose de boire un café et manger un pain au chocolat avant de faire route. C'est parti pour une quinzaine de minutes de navigation.

Arnaud en mode camouflage 
Sans point GPS précis c'est beaucoup plus dur de faire du poisson. Nous sommes en mode prospection total. Au final c'est Henry qui fait une énorme seiche. Elle a suivi son leurre jusqu'en surface. Elle avoisine les 1,5 kg.

Magnifique Morgate

Le leurre a pris cher
Le secteur à l'air poissonneux. On refait quelques dérives. C'est encore Henry qui est attelé cette fois à un poisson en faisant la technique de l'ascenseur. Après quelques petits rushs, on distingue la silhouette dorée caractéristique du lieu jaune. Il mesure 58 cm.

Lieu jaune au shad

Une nouvelle fois c'est Henry qui nous montre la marche à suivre. D'ailleurs depuis ce matin, on ne l'entend pas tellement il est concentré sur sa pêche.

C'est au tour de Denis de faire un petit rouget grondin.

Avec les bras tendu c'est un monstre Denis 

Quand on ne s'ennuie pas les heures passent à une vitesse folle. Il n'est pas loin de 14 h quand on décide de manger. Arnaud et Henry ont préparé le casse-croûte. Bien entendu on analyse la pêche du matin. Pour l'instant ce n'est pas terrible mais le principal c'est que l'on soit sur l'eau tous ensemble.

Je profite pour faire quelques réglages sur le combiné d'Arnaud.

Pause casse-croûte

C'est parti pour la seconde mi-temps. Je propose à Arnaud d'aller sur des cailloux qui abritent de la vie.

Après quelques dérives je fais mon premier poisson, un petit rouget grondin. Il s'est décroché au bord du bateau. C'est ensuite Henry qui fait un calamar.

Calamar

Denis met un madaï avec des tentacules de seiche. Je l'observe pêcher depuis un moment. Il donne des grands coups de canne avec des remontées assez brusques. Je lui explique qu'il faut ralentir ses mouvements en amplitude et en rapidité. Il s'applique. Le madaï reste au fond en imitant un petit céphalopode qui se promène sur le fond. Après quelques instants à procéder de la sorte, il a ses premières touches. Il ferre sans avoir rendu la main. Pour les dorades, il ne faut pas ferrer à la touche. Il faut attendre en baissant largement la canne et ferrer. Denis écoute les conseils et les met en pratique. Il parvient à faire une dorades grises. Elle n'est pas bien grosse mais l'important c'est qu'il ait compris la technique.

Arnaud et moi mettons un madaï. Henry reste au leurre souple. Les dorades sont bien présentes. On a des touches sur toutes les dérives mais on a du mal à les ferrer. Ou c'est trop tôt ou trop tard. On n'a pas mal de décroché également. La pêche des sparidés est vraiment addictive.

Arnaud notre capitaine de la journée n'a pas encore fait de poisson. Il attend que nous en ayons tous remonté un pour s'y mettre. C'est chose faite sur la dérive suivante. Après quelques touches spécifiques, il rend la main et il ferre. C'est pendu. Sa canne adopte une belle courbure. Il annonce un sparidé. Je sors l'épuisette. On est impatient de voir la taille maintenant. C'est une belle dorade grise qui arrive sous le bateau. Le capitaine a attendu que chaque matelot fasse un poisson avant d'en faire un. 

Bravo Arnaud



Dorade grise
Sur la dérive suivante, je décroche une jolie grise. Henry passe sur un tenya. Il nous fera une belle roussette.


Roussette
le temps file et nous rapproche de la fin de session. Je me distingue par une nouvelle espèce qui nous a fait beaucoup rire.

Le poisson pierre

Il est temps de rentrer, on voit au loin des nuages noirs chargés de pluie. Les températures commencent à fraichir. On file à plus de 36 nœuds pour le retour.

Conclusion :

Une belle journée d'automne entre deux perturbations. Je me suis fait guider aujourd'hui et c'est plutôt sympa. Un capitaine (Arnaud)et son second (Henry) et un mousse (Denis) au top. A refaire le plus rapidement possible. Un véritable moment de partage entre pêcheurs passionnés.



Les leurres du jour :

Tenya et Madaï

Matériel Utilisé :

Canne :
      - Smith Dragonbait 72H                                   2,18 m              Puissance 7- 40 g
      - Pescanautique  K-ONE                                 2,50 m              Puissance 3-130 g

Moulinet ;
      - Shimano Stradic 4000 Ci4 FBXG
      - Shimano Strdic 3000
      
Tresse : TEKLON Zenith en 12 brins
Fluoro carbone : TEKLON Carbon 
Bateau : 3D Tender 550 Patrol
Combiné : Mc technologie Lowrance ELITE 9 Ti.

lundi 18 juin 2018

FESTI FISH 2018

Alexis, Valentin Jérémie et moi organisons un concours de pêche autour de Bréhat. Pour y parvenir la route a été longue et parsemée d'embuches.
 
J'ai en tête cette compétition qui avait eu lieu en 2012 autours de Bréhat qui m'avait marqué à l'époque. Tous ces bateaux et ces kayaks qui étaient rassemblés dans l'archipel. J'étais sorti avec le fiston pour aller les voir évoluer.
 
Depuis maintenant trois ou quatre ans, je harcèle, gentiment, Alexis, le président de l'association Open de Bréhat pour qu'il relance cette compétition de pêche dans l'archipel de Bréhat. C'est tout naturellement que j'associe Valentin d'Ac'scion pêche de Paimpol à ce projet. Après de longues heures de conversation entre nous, la machine repart. Il faut revoir les statuts, faire une assemblée générale et nommer un nouveau bureau, envoyer le tout à la préfecture pour la mise à jour.  Ensuite après quelques réunions du bureau et beaucoup de palabre et de délire, la trame est faite. Jérémie nous rejoint pour nous épauler. 
 
Il faut écrire le règlement intérieur, trouver la zone, entreprendre les démarches officielles (natura 2000, Direction départementale des territoires et de la mer), mairie de Lézardrieux, ...
 
La réglementation sur la capture du bar à changé notre optique. Nous allons privilégier un concours multi espèces ou le bar n'est qu'une espèce parmi tant d'autres. L'idée c'est que les pêcheurs du coin puissent se retrouver et partager une journée sur l'eau. La pêche aux leurres souples, durs, en métal mais également à la traine, aux appâts est également acceptée. Bien évidement les engins dit dormants sont interdits.
 
Nous avons fait le choix de ne pas être sponsorisé pour garder notre indépendance. Du coup, nous n'avons pas de lots à gagner, seulement un nom sur un trophée. Le trophée sera exposé au magasin de Valentin.
 
Tout se cale petit à petit. La route est encore longue.
 
Cela dit, on garde à l'esprit un petit challenge amical entre pêcheurs.
 
Vous l'aurez compris, on compte sur vous pour passer un bon moment sur l'eau.

Pour suivre l'actualité, rendez-vous sur le groupe Facebook association Open de Bréhat, sur le Blog FEST FISH https://festifish.blogspot.com/  ou au magasin Ac'scion pêche.
 

dimanche 6 décembre 2015

Petite fenêtre météo

Qui aurait pensé qu'après la tempête de samedi, avec des vents de plus de 115 km/h, on aurait pu aller en mer. Heureusement que les prévisions météorologiques sont de plus en plus fiables de nos jours.

Christophe me contacte samedi. Ce sera donc un départ à 9h00. Le vent est complètement tombé ainsi que les températures. Il y a même du givre sur le parebrise de la voiture.

Christophe est comme toujours ponctuel. Aujourd'hui il m'accueille sur son bateau.

COMARMOR est paré
Une lumière fabuleuse

Nous voila parti en direction des plateaux du semi large. Plus nous nous éloignons de la côte plus la houle est haute. Aucun danger cependant, elle est très longue. Aucun doute que ce sont les restes de la perturbation d'hier. Nous atteignons nos points après une demi heure de route.

l'état de la mer est correct
Je ne tarde pas à faire le premier lieu jaune. L'épuisette est arrivée trop tard et le poisson est reparti grandir. Je l'estime à 55 cm à vue d'œil. Il s'en suit une longue traversée du désert. Christophe fera tout de même un calamar et une seiche.

On change de spot. Christophe va prendre coup sur coup deux lieus jaunes. Le premier est reparti grandir (40 cm). Quant au deuxième, il faisait 57 cm.


Il fait froid, n'est ce pas Christophe.

C'est à mon tour de faire du poisson. Tout d'abord une magnifique vieille commune de près de 3 kilos. J'ai longtemps cru que c'était une morue.

Puis, je fais coup sur coup deux rougets grondins. Ce n'est pas des monstres mais ça se défend bien.

Dégradé de rouge pour ce magnifique poisson.

Ce poisson gronde un fois sorti de l'eau

Je parviens à sortir un joli lieu jaune sur une dérive idéalement placé par Christophe.


lieu jaune de 60 cm
Galvanisé par cette prise on insiste un peu sur le spot. Malheureusement la pluie s'invite,  accompagnée par un coup de vent qui nous a glacé.
Comme dirait le fiston on est frigorigelé.
 
On décide de rentrer et se mettre au chaud à la maison. Il nous faudra une vingtaine de minutes de route pour retrouver la cale. Pendant que Christophe va chercher la voiture je trouve un œuf de roussette.

œuf de roussette
Conclusion :

Je pense que ce sera une des dernières journées de pêche de l'année 2015. Pas beaucoup de poissons mais un agréable moment. Une journée divisée en deux, le matin du soleil et une mer plate et l'après midi le vent se lève la houle plus marquée et de la flotte.

Pas de leurre qui sont sortis du lot.

Dépucelage du nouveau moulinet un Tica Talisman 6000. Je vais bientôt faire un article sur ce moulinet d'exception. Il est parfait pour la pêche en verticale.

lundi 16 novembre 2015

Faute de vent pour la planche, session pêche en famille

Profitant d'un jour férié, les filles ont planifié un sortie planche à voile. Nous assurerons mon épouse et moi la sécurité. Le matériel est chargé et direction Loguivy de la mer. Un fois sur place, il faut se rendre à l'évidence pas assez de vent pour cette session planche. Juju propose alors de décharger le matériel à la maison et de faire une partie de pêche en famille. Sylvie improvise un casse croute pendant qu'on remplace les planches à voiles par des cannes à pêche. Une demi heure plus tard on a mis le bateau à l'eau et on se dirige vers le spot de pêche. Aujourd'hui, on va chercher quelques calamars et seiches au fond de la baie de Paimpol.

Il ne faut que quelques minutes pour arriver sur le spot. Un bateau se trouve déjà sur place. Ce n'est pas la foule des grand jours.

Je monte les turluttes sur les cannes des filles. C'est parti. Sylvie est la première en action. Il ne lui aura pas fallu 5 minutes pour faire le premier calamar. Dans les secondes qui suivent c'est Justine et Candice qui égalisent. Je ne sais plus ou donner de la tête avec l'épuisette. C'est la première fois que Sylvie vient à la pêche. Bien qu'elle n'aime pas trop pêcher, elle est très fière d'avoir fait la première prise. Plus le courant faibli, plus les prises sont espacées.

Toujours à faire une grimace, même quand elle pêche !!

Il fait pas chaud mais toujours le sourire !!
Une seiche qui déploie ses tentacules.

Justine aura la palme du développement durable. Elle a réussi à pêcher un morceau de plastique.

Un morceau de bâche plastique

Sylvie a préparé du lait chaud et une petite crêpe pour le 10h00.

Self fish (j'ai fais mon plus beau sourire :)


Christophe nous rejoint sur son fidèle destrier en fin de matinée.




Candice et Sylvie sont intriguées pas des oiseaux qui plongent à quelques encablures du bateau. J'enlève les turluttes et je mets des leurres souples. Ça va  du One Up au black minnow en petite taille. Après quelques lancés, c'est Candice qui fait le premier poisson, une petite vieille commune.

Elle est repartir en pleine forme grandir
 Candice fait un deuxième poisson, la canne plie bien mais il se décroche.

L'activité des oiseaux s'est arrêtée net. On continue un peu et on retourne pêcher les céphalopodes.

Les prises se font de plus en plus rare. C'est le moment d'aller casser la croute. Je vais aller me placer à l'abri du vent derrière Saint Riom. Christophe me suit.

On est bien à l'abri du vent !!

On est en train de manger lorsque Sylvie nous dit qu'elle voit un phoque juste à coté du bateau. Tout le monde voit une bouée de corps mort. Mais lorsque celle ci se met à bailler, il n'y pas de doute possible c'est bien un phoque.




Sylvie à bien des yeux de lynx.

Il est resté tranquillement à nos cotés tout le temps du repas. On a essayé de se rapprocher tout doucement pour mieux l'observer mais il a plongé.

même en mode furtif, il a disparu sous l'eau

Un merveilleux moment.

L'après midi est plutôt en mode promenade à l'abri du vent de sud ouest. Passage devant le phare de  l'ost pic. Ce phare guide les marins de nuit pour entrer dans la baie de Paimpol.

Le Phare de l'ost pic

Direction les falaises de Plouézec.





l'automne est la avec ces magnifiques couleurs 
Sur le retour je passe non loin d'un spot de pêche. Je me place pour vérifier que la zone est bien poissonneuse. Le courant n'est pas trop fort, je mets un crazy sand eel n°3 vert avec une tête plombée de 30 gr.Sur la deuxième dérive je fais un lieu jaune de 50 cm. Je fais une troisième dérive qui ne donnera rien.

Lieu jaune
Il est temps de rentrer le ciel commence à devenir menaçant. Bien nous en a pris, à peine arrivé sur la cale qu'il se met à pleuvoir.
 
Conclusion
 
Sylvie fait le premier calamar de la journée, Candice fera le plus gros calamar et Juju en sortira le plus.
 
Une bonne journée en mer en famille au mois de novembre. A l'abri du soleil, il faisait même plutôt bon.
 
On a fini la journée en beauté devant un plat de calamar

Une tuerie ce plat de calamars

mercredi 28 octobre 2015

les tubes !!

Tous les indicateurs étaient au vert pour une sortie de pêche dominicale. Christophe et Juju m'accompagneront. Départ pour les plateaux du semi large après avoir mis à l'eau à la cale de Traou Vilin. C'est la foule aujourd'hui !!!


La journée s'annonce bien


Le sourire est de rigueur


c'est parti

Les conditions météo de ces derniers jours a laissé une houle longue sur les plateaux du semi large. Nous arrivons après une demi heure sur le spot.

Après plusieurs dérives infructueuses et aucune détections je décide de changer d'endroit. Le courant a bien faibli et le vent à bien forci. Christophe a une belle attaque et il ouvre le compteur avec une très grosse vieille commune. Elle avoisine les trois kilos. Ce poisson est très combatif surtout dans ces premiers rushs.

Juju et Christophe arriverons à faire quelques seiches au leurre souple. Je vous dis pas l'état des leurres !!

c'est l'heure de l'étale et le bateau dérive avec le vent. Les lignes ne sont plus sous le bateau. J'arrive tout de même à faire le premier lieu jaune de la journée (45 cm).

On s'arrête de pêcher pour prendre un café et un croissant.

C'est ça la passion de la pêche

Pour Juju, la pause c'est sacré !!
Le café nous a bien réchauffé. Rien de tel qu'une petite pause pour recharger les batteries de l'équipage.

Pas moyen de trouver des poissons actifs ce matin. La renverse va être terrible. Le vent est contraire au courant. L'effet est très rapide, la mer se forme, elle moutonne. C'est décidé on va retourner à la côte pour tenter de prendre des tentacules.

Je prends les vagues de travers et les passagers sont un peu mouillés. Rien de bien méchant, juste de quoi les réveiller un peu !!

Phare de l'Hospic
On change les leurres souples  et on met des turluttes. C'est parti. Christophe et Juju ne tardent à faire les premières Seiches. Les prises s'enchainent et le bidon se rempli tout doucement.

Juju commence à accuser un petit coup de fatigue mais il est hors de question qu'elle arrête de pêcher. Qu'elle abnégation !!

la pêche c'est le pied !!

Il faut dire que les seiches sont énormes. Elles pèsent entre 600 gr et 1,5 kg pour les plus grosses. je fais le premier calamar de la journée.

Joli tube !!
 
On arrive même à faire des doublés.
 
 
 
 
Il est bientôt 16h00, le bidon est presque plein. En plus la demi finale de rugby (Australie-Argentine) débute à 17h00. Ce sera nos dernières dérives. Juju me demande alors de m'approcher de l'ile. A peine a t-elle mis son leurre à l'eau qu'elle fait une seiche. Puis c'est au tour de Christophe de faire un calamar. Mon leurre s'arrête net. Je pense être accroché au fond. Je commence à pester mais je sens des à-coups. Je remonte petit à petit. C'est lourd. Christophe se tient prêt. Il a l'épuisette en main. On voit apparaître un superbe calamar. Il bataille un peu lorsqu'il arrive en surface et voit le bateau.

Nouveau record
C'est l'heure de rentrer. On vide les seiches à la cale

J'aime les pêcher, j'aime les manger mais j'aime pas les vider !!!

Conclusion :

Encore un bon moment sur l'eau. La matinée ne nous aura pas permis de trouver les lieus jaunes. Qu'importe on est revenu à la côte. On s'est bien amusé à pêcher la seiche. C'est une pêche assez technique quoi qu'on en pense. Le Bichi bachi, technique venu du Japon, m'a fait prendre beaucoup plus de seiches que mes partenaires. Je ne suis pas encore un expert mais je comprends de mieux en mieux cette technique qui peut sembler bizarre.