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mardi 28 août 2018

Pêche aux Glénans


Le plus beau de la journée


Je vais voir le fiston, la pêcheuse de fiston et mon petit-fils à l'ile Tudy. Nous partons mon épouse et moi avec le bateau derrière la voiture. On va profiter de ces quelques jours pour tenter de trouver quelques poissons et découvrir ce formidable nouveau terrain de jeu au coeur du pays Bigouden.

C'est décidé on se cale une sortie le samedi. La météo est plutôt bonne. Un vent modéré et un grand soleil sont prévus. Le fiston appelle Dav qui est libre. Il nous accompagne sur cette sortie.Bien sùr le soir on met en place une stratégie. On commence par étudier les cartes marines à la maison. Chacun y va de sa stratégie. On écoute radio pêche. On glane quelques informations par-çi par-là. 

On se donne rendez-vous à 7h15 pour faire la montante. Dav vient d'arriver et j'envoie un SMS au fiston. La nuit a été un peu agitée avec le petit qui fait ses dents. Du coup, le fiston a eu un peu de mal à se lever. C'est la première fois que ça lui arrive depuis qu'on va à la pêche.Nous partons malgré tout à l'heure. 

On essaye à la sortie du port. Le fiston ne tarde pas à sortir un petit bar.

Premier bar de l'Ile Tudy
Nous filons sur l'ile aux moutons. Cette zone nous plait bien. On trouve une belle veine de courant sur une zone un peu mal pavée. C'est mi-marée avec un gros coéficient mais le courant n'est pas très fort (entre 1 et 2 noeuds de courant). C'est la première grosse différence avec les côtes d'armor. La deuxième différence, c'est la profondeur qui n'excède pas 20 mètres. Je suis pourtant à 6 milles nautiques des côtes.

Je positionne le bateau afin de passer sur le spot qu'on a repéré sur les cartes marines. Je me suis placé un peu loin en pensant que le courant aller être important. On arrive tranquillement sur la zone. C'est un fond de sable.Je pêche en vertical avec un petit Nitro 90 et une tête plombée de 18 gr. Le sondeur s'affole. Il y a de la vie la dessous. Le fiston ne tarde pas à prendre un rouget grondin. Dav passe un jig. Aussitôt descendu, il est pendu. C'est un micro tacaud. On est tous pris d'un fou rire. J'immortalise ce moment. Le poisson est aussi gros que le leurre.

Celui la, il nous a fait rire toute la journée

Tout à coup on voit une dixaine de bateau autour de nous. Je décide d'aller un peu plus au large pour chercher des épaves. Malgré les points GPS des épaves pas moyen de les trouver. On va pêcher quand même pas trop loin de celles-ci. Pas mal de détections sur le sondeur. On met les petits jigs pour avoir un aperçu des espèces. Rapidement on fait les premiers poissons. Ce sont des maquereaux. On en garde une dizaine pour faire des rillettes. 

Le bateau se déplace lentement. Le courant ne dépasse pas 0.5 noeuds. Je ne suis pas trop loin d'un plateau rocheux. Dav se prend une cartouche. La canne est complètement cintrée. Le frein se met à chanter. La tresse passe derrière le bateau. Puis un bruit sourd et sec. La canne s'est cassée en trois morceaux. Je dis adieu à la Tecklon royale de chez Grauvell. Elle a pourtant pris de très gros poisson sans jamais broncher. Je pense que Dav l'a cintrée sur le côté. Bien sùr le poisson s'est décroché. Ce devait être un morceau celui-àa. Je n'ai pris que trois cannes. Il va finir la session de pêche avec une demi-canne. Je lui dis que ça va être impossible pour lui de prendre un poisson. Je lance les paris. 

Je remonte un peu plus au sud pour aller chercher les bars dans l'écume sur les Pourceaux. Il faut être très vigilant, le secteur est mal pavé. Après avoir peigné toutes les têtes de cailloux sans la moindre attaque, le fiston me demande d'aller faire un tour aux Glénans.

L'ancien fort de l'ile Cicogne
Il est déja midi. C'est bientôt l'heure de la basse mer. On se met à l'ancre près de l'ile Saint-Nicolas. Le fiston nous propose d'aller boire un coup en terrasse. 

Une mousse avec du saucisson dans un décors féérique

Vur sur l'ile Drenec
Le décor est juste fabuleux. L'eau est turquoise. Le sable est blanc. L'eau est translucide. Le soleil est bien chaud. Pour tout dire, ce site est merveilleux. 

On décide de manger au mouillage. C'est Dav qui nous a préparé le casse-croûte. Il a prévu des galettes de blé et chacun fait son mélange. C'est délicieux et ça change des casse-croutes.

Yec'hed mat !!

Bon ce n'est pas le tout mais on est venu pour pêcher.

Je place le bateau sur une zone d'algues. L'eau est aussi transparente qu'à la piscine. On parvient même à voir les bars passer sous le bateau par petit groupe d'une dizaine d'individus. Après quelques lancés je suis pendu. C'est un tout petit lieu jaune d'une trentaine de centimètres. C'est au tour du fiston de faire le même. Je parviens à faire une aiguilette (espadon breton). Le fiston fait un tout petit bar qui se décroche au bateau. On voit les poissons suivre les leurres mais dès qu'ils aperçoivent le bateau, ils font demi-tour.

Je me rapproche de l'ile Drenec. Avec un nom pareil, il doit y avoir du bar. Drenec veut dire bar en breton. Le fiston fait une petite vieille. Dav est bien embêtté avec sa demi-canne. Il arrive cependant à faire des lancés. Chaque fois qu'il lance, on rigole bien.

Après avoir lancé pendant plus d'une heure sans résultat, on change de stratégie. Dav a envie de retourner aux moutons sur la zone du matin. On est tous d'accord.

Une petite demi heure de navigation à 15 noeuds et nous voila arrivés. Je me place sur les détections qu'on a vu ce matin.

Je décide de faire une animation en traction lente. Je lance 3/4 en aval du courant. Je touche le fond et je commence mes grandes tractions avec une pause en fin de traction. Je cherche les poissons calés sur le fond. Dav pêche en vertical et le fiston plutôt à la volée pour peigner toute la couche d'eau. Je passe un peu en dessous du point que j'ai marqué ce matin. J'ai une petite attaque. Je laisse le leurre redescendre en maintenant la tresse bien tendue. Je sens une deuxième attaque et je ferre. C'est pendu. Je marque ce nouveau point tout en bridant ce beau poisson. C'est un bar, aucun doute là-dessus. Il me fait un joli combat. Le fiston a pris l'épuisette. On commence à voir des éclats argentés sous le bateau. Encore quelques rushs avant d'être dans l'épuisette. C'est un bar de 62 cm.

Premier bar en pays Bigouden
Je regarde le sondeur et je reviens en arrière grace à la fonction trackback. Je vois un gros paquet de poisons actifs dans toute la couche d'eau. Je note le point et je me replace en prenant garde de faire un grand tour..

J'ai un oeil sur le sondeur. On approche du point et les poissons sont toujours là. Le fiston commence un ascenseur. Après trois ou quatre tours de manivelle, il est pendu. Sa canne 5-15 gr est pliée en deux. Heureusement que le frein est bien réglé. Dav commence un ascenseur et il est attelé. La canne ne plie pas du tout mais c'est juste le moulinet qui encaisse les coup de tête. Et vu comment il chante, ça a l'air joli. Je me colle à l'épuisette. Le fiston se bagarre bien. Il prend son temps. Au vu de son sourire, il est content. Quant à Dav, il mouline en espérant ne pas casser.

Le fiston remonte le bar petit à petit. Je le mets dans l'épuisette. Je me dépêche de le décrocher. Dav a toujours son poisson au bout de la ligne.  Après quelques longues minutes, il arrive en surface. Je le mets dans l'épuisette. On les mesure 55 cm pour le fiston et 72 cm pour Dav.

Doublé pour les deux copains d'enfance
On refait quelques dérives mais les poissons se sont déplacés. 

Il est temps de rentrer, il nous reste un peu de route.

Conclusion :


Une super session de pêche avec Dav et le fiston. Un décor de rêve et une météo au top, What else ?

C'est assez difficile d'arriver sur une zone sans la connaître. Heureusement qu'on a étudié les cartes à la maison. Je reste surpris par le peu de courant. Au plus fort on a eu 1.5 noeuds. Il fallait trouver les courants pour trouver les poissons.Il a fallu s'adapter pour ne pas trop plomber nos leurres souples. Après coup, j'aurai dû mettre les leurres de surface à l'eau.

Je retiens que Dav à faire le plus gros bar avec une demi-canne. On en rigole encore. Et j'ai perdu mon pari. Je me dois de t'inviter de nouveau sur le bateau.

Les leurres du jour :
Une mention spécial aux leurres de chez Illex. Le nitro en 90 gr, le nitro slim 180 et le bole shad 140.

Les jigs Sanagi de chez Powerline (de 20 à 50 gr)

Matériel Utilisé :

Canne :
      - Smith Dragonbait 72H                                   2,18 m              Puissance 7-40 g
      - Décathlon Wixom                                          2,20 m              Puissance 5-15 g
      - Grauvel Tecklon Royal 702                           2.10 m              Puissance 8-30 g
Moulinet ;
      - Shimano Stradic 4000 Ci4 FBXG
      - Shimano Exage 3000
      - Shimano Exage 4000
Tresse : Power Pro 9 kg rouge
Fluoro carbone 28 centième
Bateau : 3D Tender 550 Patrol
Combiné : Mc technologie Lowrance ELITE 9 Ti.

mercredi 25 octobre 2017

Concours annuel de Surf Casting organisé par le magasin Ac'Scion pêche


Le deuxième plus gros poisson fait par Jérôme, le vainqueur de l'année passée


Valentin organise, comme tous les ans, un concours de surf casting. La date est posée, il s'agit du dimanche 22 octobre 2017. Les précédents concours s'étaient soldés par un manque de poissons, mais avec une ambiance des plus sympathiques.
De concours il n'a que le nom. Je pencherai plutôt pour une rencontre entre pêcheurs passionnés. C'est l'occasion de faire des rencontres entre pêcheurs.
  
Pour pratiquer le surf casting, il faut dans un premier temps faire les appâts. J'appelle Ben, un passionné de surf casting, qui habite à deux pas de chez moi. On se donne rendez-vous samedi à la maison pour aller chercher des vers. C'est l'occasion pour moi d'apprendre énormément de choses. Comment et où trouver des vers, quels sont les meilleurs appâts, ... ?
Ben n'hésite pas à m'emmener sur ses spots de ramassage. Il faut dire que ces spots sont tenus aussi secret qu'un ramasseur de champignons ou un pêcheur en bateau. Je te promets, même sous la torture, je ne dirai rien. :)
C'est donc muni de nos fourches-bèches et de nos seaux que nous sommes aller chercher les vers. On dénombre plusieurs espèces de vers marins. La néréide blanche, la néréide de roche, le pistiche, l'arénicole, ... On les ramasse en général sur l'estran plus particulièrement sur les vasières. Il ne faut pas hésiter à mettre des fringues qui ne craignent rien. Après une petite marche dans la vase, on arrive sur un lieu favorable pour débusquer les pistiches. C'est un ver de taille imposante jusqu'à 20 cm de long. C'est l'appât idéal pour les gros bars et les grosses dorades. Ben connaît bien l'estran, il le pratique depuis son plus jeune âge. Il sait ou il faut passer pour ne pas rester planté dans la vase.
Il me montre comment et où creuser. Ben me dit de laisser les petites, rien de moins de 10 cm. Je ne tarde pas à faire mes premières pistiches. . Le guide est visiblement très bon. Bêcher l'estran, c'est dur, mais ça fait faire un peu de sport. Il faut faire au moins dix trous avant de trouver le précieux sésame. Ben a une cadence infernale. Il creuse 3 fois plus vite que moi. Après trois quarts d'heure à faire des trous, on s'arrête. J'ai une petite vingtaine de pistiches alors que Ben en a bien une cinquantaine. L'eau commence déjà à remonter. On sait que la mer remonte quand on commence à voir un peu d'écume se former au bord de l'eau.

Il faut maintenant laver les vers pour qu'ils se conservent parfaitement. 


Photo prise à l'insu de mon plein gré !!

Ben me ramène à la maison. On boit une boisson chaude tout en discutant, je vous le donne en mille, de pêche. Je passe le reste de l'après-midi à préparer mon matériel. Je ressorts la canne que j'utilisais quand j'étais gamin. Une canne en fibres de verre de 3,90 mètres. Une vraie nouille !!

Ramasser les vers à la fourche et marcher dans la vase, c'est physique. Il ne m'a pas fallu me bercer longtemps pour m'endormir.

Dimanche matin, je suis réveillé de bonne heure. J'envoie un SMS à Valentin pour lui proposer mon aide. On se rejoint sur le spot pour voir les conditions, le parking disponible et la hauteur d'eau. C'est parfait, la mer est haute et complètement lisse. Nous sommes à l'abri du vent et les températures ne sont pas trop fraîches. Je sens qu'on va être bien.

On retourne au magasin Ac'scion pêche pour accueillir les participants autour d'un café. Valentin nous explique comment va se passer la journée. Ce débriefing fut rapide en gros, chacun fait ce qu'il veut, se place ou il veut dans un esprit convivial. Valentin nous indique qu'a chaque fois qu'il a préparé dans les règles de l'art, il n'y a pas eu de poisson ou très peu alors ce coup-ci pour conjurer le sort, il n'a rien préparé. Il s'est occupé de l'intendance. On part en convoi rejoindre le spot. Cet endroit est juste magnifique. On a l'impression que la forêt tombe dans l'eau.

On doit pouvoir trouver pire !!
Chacun élabore sa stratégie. Les équipes s'éparpillent. Certains partent sur la gauche, d'autres sur la droite, pour ma part je vais rester au milieu. Mon partenaire de pêche, plus connu sous le nom de El Professor, n'a pas réussi à se lever ce matin. Je vais faire équipe avec Manu qui est venu seul. Nous sommes tous les deux novices, juste pour passer un bon moment au bord de l'eau en bonne compagnie. C'est tout de même mieux que d'être devant la télé !!!

Manu a fait ses montages d'avance en parcourant internet. Pour ma part, j'ai demandé à Valentin. J'ai opté pour un montage surf casting coulissant  pour cibler le bar et les dorades. Manu a opté pour un montage surf casting à deux empiles. Je mets un pistiches sur mon hameçon et Manu une lamelle de calamar.
C'est parti, il ne reste plus qu'a attendre. Manu et moi fixons une clochette au bout de la canne. Toutes les cannes sont à l'eau. C'est Medy qui fait le premier poisson, une dorade grise de 25 cm. Et dire qu'il est juste à côté de nous. Pas de doute, le surf casting est une véritable technique de pêche. Il ne suffit pas de mettre un appât au bout d'une ligne pour que ça morde.

Valentin à la table de marque, Jean-Louis et Dimitri commissaires
 C'est Ben et Bastien qui font leur premier bar.

Premier bar de 30 cm

Les prises s'enchainent. Gaëtan et Jérôme ouvrent leur compteur avec un bar de 57 cm.
Gaëtan avec un joli Labrax

57 cm
Ben, Bastien, Jérôme et Gaëtan on prit la même option en se plaçant sur la gauche. L'expérience à parler et la stratégie est la bonne. A eux quatre ils ont des années d'expérience. Des vrais mordus de surf casting. Pour l'anecdote, Jérôme n'a pas eu le temps de faire ces appâts hier, il s'est levé à 2 heures du matin pour aller chercher ses vers à la frontale. Ensuite, il a sorti sa canne pour essayer de faire des calamars frais.


Jérôme est son bar de 60 cm





Une belle dorade pour Jérôme

Manu et moi, en attendant les poissons suicidaires, on parle bien évidemment de pêche.  Il a un bateau également. On pêche sur les mêmes plateaux du semi-large. D'anecdote en récit de pêche, je ne vois pas le temps passer. Manu est un vrai passionné de pêche en mer. On a la même philosophie, être sur l'eau,  passer du bon temps et partager notre passion.

Tout à coup, la clochette se met à s'affoler. Je cours vers ma canne, je la prends et je ferre. Le trépied se casse la figure. La clochette au bout de la canne s'éjecte. Je ramène ma canne ma j'ai l'impression qu'il n'y a rien. Je comprends tout à coup que c'est la ligne de mon voisin que je ramène. Valentin et Jean-Louis sont mort de rire. J'ai pris cher. J'éclate de rire. Je n'ai pas fait mon premier poisson.

Philippe passe nous faire un petit coucou. Il est passé maître de la traque du homard à pied. Il connait tous les coins et recoins de ce qu'il appelle amicalement son jardin. Il a pour simple instrument une baguette en bois, longue et souple. Il est une référence incontesté du homard, le bleu comme il l'appelle. Il ne tarde pas à nous quitter pour aller pêcher à pied. La marée n'attend pas.

Bon notre stratégie ne fonctionne pas du tout. On va aller se restaurer à la sainte table. Jean-Louis nous taquine un peu. Il a raison presque toutes les équipes ont fait du poisson sauf nous. On est dans les Loosers du jour. Pour ne rien arranger Manu souffre d'une rage de dents carabinée.
Notre voisin faire un crabe vert, puis peu de temps après une coquille Saint-Jacques. On prend de tout en surf casting !!
Valentin commence à installer le casse-croûte.
Valentin en plein effort. Toujours le sourrire.

Après le repas, on quitte notre poste pour ne pas mettre les pieds dans la vase. On file a droite ou le sol est plus stable. En arrivant sur la zone, il se forme une petite veine de courant qui va peut-être abriter des poissons. On étudie bien la zone et on lance nos lignes à l'eau. La petite clochette sur le scion, il ne reste plus qu'à attendre. Medy n'est pas très loin de notre position. Il attrape des dorades grises en plein milieu du chenal. Pourtant il avait tout misé sur le congre. Il en profite pour faire une petite sieste après le repas. C'est son beau-frère qui s'occupe des cannes. Je vois bien quelques mouvements du scion mais la clochette ne sonne pas. Je propose à Manu de nous déplacer pour aller plus près de Medhi et tenter notre chance aux dorades.

Je commence à remonter ma ligne et chose étrange on dirait qu'il y a un poisson. Je sens que ça frétille au bout. C'est un bar. Cette année, je ne serai pas bredouille. Finalement on va rester là. Il doit y en avoir d'autre. Manu a de nombreuses touches, mais impossible de ferrer le poisson. C'est là qu'on voit qu'on n'a pas assez d'expérience.
Bar de 38 cm
Il est bien nerveux celui-là
Après avoir remis un pistiche sur l'hameçon, je relance au même endroit. Au bout de quelques minutes, j'ai une tape. Je prends la canne en main pour avoir un meilleur ressenti. J'attends patiemment prêt à ferrer. Il revient et je ferre. C'est attelé. Je le sens bien au bout de la ligne. L'option veine d'eau a finalement été payante. Je le mets au sec et c'est la copie conforme du premier. Ce n'est pas un bar maillé, il fait 38 cm. Je suis très content de ma prise.
Manu à toujours des touches mais il ne parvient pas à ferrer le poisson. Il est pourtant bien concentré. Finalement, une tape un peu plus grosse et il ferre. Super, c'est son premier poisson en surf casting. Malgré un poids de 80 grammes, il ressent les coups de tête. Ca frétille au bout de la ligne.
Manu en plein combat
C'est une vieille commune avec de magnifiques couleurs.
Vieille commune de 34 cm
Plus rien ensuite, les poissons se sont décalés sans doute. La rage de dents de Manu continue de le faire souffrir. Je lui propose d'arrêter la partie de pêche. On plie le matériel et on se rapproche des commissaires pour voir les résultats des autres participants.
Valentin annonce que des équipes ont fait beaucoup de poissons, une trentaine.
Je plie le matériel et je le range dans la voiture. Avec cette vase il va falloir faire un grand nettoyage à la maison. Les équipes arrivent petit à petit à la table de marque, fatiguées mais visiblement contentes.
C'est fini et les équipes rentrent les unes après les autres
C'est Ben et Bastien qui sont en tête avec 11 bars (65,45, 45,44, 44, 39, 37, 35, 35, 28, 2) et une dorade grise de 28 cm puis vient l'équipe à Jérôme et Gaëtan avec deux jolis bars (60 et 57) et 5 dorades grises (37, 31, 30, 29, 25) puis Medy avec 5 dorades grises (27, 25, 24,24, 23) et une vieille de 29 cm. Nous sommes en quatrième position avec 2 bars (38, 38) et une vieille de 34 cm. On est au pied du podium (c'est mon côté positif) mais aussi avant dernier :) en cinquième place on trouve Alexis avec une dorade grise de 23 cm et une mention particulière pour Quentin qui a fait un crabe vert. C'est la première dois qu'il fait du surf casting et en plus il est tout seul. 
Au final 7,87 mètres de bar et 3,26 mètres de dorade grise. Inutile de préciser que tous les poissons ont été remis à l'eau sauf quelques dorades grises pour Mehdi (il a une grande famille). plus de 10 mètres de poisson.
C'est la remise des prix. Valentin a remis les prix aux vainqueurs. Un superbe trépied pour Ben et Bastien, Une canne engging pour Jérôme et Gaëtan, Une veste Illex pour Medy.
La remise des prix

Après les vainqueurs, les loosers !!

On a perdu le sourrire !!

Ben me raconte la prise de son bar de 65 cm dans quelques mètres d'eau au ras des parcs.  Je n'ai pas de photo mais la relâche avec les commentaires de Ben en prime.


En conclusion :

J'ai passé un agréable moment au bord de l'eau. Je ne me suis pas ennuyé un seul moment. Manu et moi sommes des passionnés de pêche. On a sympathisé et on va surement se faire une partie de pêche en bateau prochainement. De toute manière, on s'est donné rendez -vous l'année prochaine. Entre-temps, on va peaufiner notre technique. On a du chemin à parcourir pour rattraper les spécialistes que sont Ben, Bastien, Gaëtan, Jérôme et Medy.
Un grand merci à Valentin pour nous avoir réuni autour de ce concours à l'arrache comme il aime à le dire. Tout était parfait. Je t'observais par moment tu aurais bien pris ta canne pour nous rejoindre. 

Cette partie de pêche m'aura appris plusieurs choses :
  • Tout d'abord, il faut bouger en même temps que les poissons. Donc ne pas hésiter à se déplacer tout au long de la journée.
  • Ensuite, il faut bien observer le plan d'eau et repérer les veines de courants, les oiseaux, le vent, ...
  • Puis il faut bien savoir escher les appâts sur l'hameçon.
  • Savoir ferrer au bon moment, ni trop tôt ni trop tard. Je pense que ça vient avec l'expérience.
  • Et pour finir avoir du matériel adapté canne et moulinet. Ce n'est pas la peine de se  ruiner ou d'hypothéquer la maison mais au moins une canne de dernière génération en carbone, adaptée à la pratique du surf casting. Un moulinet en taille 6000 ou plus. Du nylon plutôt que de la tresse.

mardi 29 août 2017

Pêche des lieus jaunes aux leurres de surface sur le plateau des Roches Douvres

Le plus gros poisson de la journée

Valentin du magasin Ac'scion pêche et Alexis de la boutique en ligne Tootaz m'invitent à participer à une partie de pêche sur le mythique site des Roches Douvres. C'est Franck Choron guide de pêche qui va nous guider pour cette journée. Je vous invite à parcourir son site internet

Fabien, bloggeur et Pro staff Delalande bien connu dans le milieu de la pêche nous accompagne. Vous trouverez son compte rendu en cliquant sur le lien.

Le phare des Roches Douvres à mi-chemin entre Paimpol (30 kms) et les iles Anglo-normandes (40 kms). C'est le dernier phare construit sur les côtes françaises. C'est également le plus spacieux mais c'est surtout le phare européen le plus éloigné de la côte. 
Il s'élève à plus de 64 mètres de haut. Il porte à 24 miles. Il vient récemment d'être inscrit au patrimoine des monuments historiques (31 décembre 2015).

Ce chantier de construction a duré 7 ans  (1947-1954). 11 000 tonnes de matériel ont été acheminées et plus d'une centaine d'ouvriers ont participé à sa construction. Le phare a été automatisé en 2000.

J'ai la chance de connaitre deux anciens gardiens. Yvon y a passé pas loin d'un an alors qu'il venait d'avoir tout juste 18 ans. Il m'a raconté bon nombre d'anecdotes. Il y a même appris à faire des bateaux dans des bouteilles. Il faut dire qu'il a eu beaucoup de temps libre qu'il a fallu occuper. C'est un passionné de chasse sous-marine et il y a fait quelques jolis homards et des bars énormes. Je n'oublie pas non plus Auguste qui a passé plus de vingt ans sur ce phare avec des relèves tous les 20 jours. Il est intarissable lorsqu'il raconte ses aventures sur ce phare.

Je suis passé en voilier en prenant soin de ne pas trop m'approcher. En revanche, je n'y ai jamais pêché. 

Autant vous dire que la semaine précédant cet événement, j'étais excité à l'idée d'y aller. D'ailleurs je n'étais pas le seul à être impatient.

Le rendez-vous est donné pour 4h du matin sur le port de Lézardrieux. Le réveil n'a pas eu le temps de sonner que je suis déjà debout. Je suis chargé de préparer le café et les gâteaux.

Franck arrive au port. Il commence sa routine. Débarquement des bidons d'essence, préparation du matériel et surtout musique pour la bonne humeur. La nuit est étoilée, pas un nuage et surtout pas du tout de vent. La traversée va être sympathique. Fabien et Alexis nous rejoignent au port. On commence à se chambrer et à rigoler. C'est parti pour une heure de route. Franck n'utilise pas son GPS pour aller sur la zone. La lumière du GPS est trop forte même en la réglant sur la position nuit. Il préfère piloter à vue en suivant les feux de nuit. On voit bien mieux ainsi les dangers qui se trouvent sur l'eau. De plus les yeux s'habituent bien à la nuit. Une fois quitter le chenal du Trieux, on aperçoit le feu des Roches Douvres, bien qu'il soit à 20 miles nautiques de notre position.

Le bateau est hyper confortable avec ses sièges jockeys. Ils sont même munis d'amortisseurs pour notre plus grand confort. La route se fait au rythme de la radio. Franck allume le sondeur au pied de ce majestueux phare.

Le phare des Roches Douvres


Le phare en mer le plus éloigné mais aussi le plus confortable
 
Je suis étonné de voir que les fonds varient de 5 à 15 mètres. Le bateau est positionné. Nous montons des leurres de surface. J'ai opté pour l'asturie 130. Franck précise qu'il faut des leurres sans bavette. C'est parti. J'avoue que faire des lieus jaunes au leurre de surface me laisse dubitatif mais je ne mets pas un seul instant la parole de Franck. Le bateau dérive tout doucement. Le coefficient de marée est franchement bas (38). Après une vingtaine de lancer, je vois le leurre de Franck se faire attaquer. Le lieu jaune a fait une chandelle de près d'un mètre hors de l'eau. Il arrête son animation et laisse le leurre se faire balloter par le petit clapot. Une deuxième grosse attaque et c'est pendu. La canne est complètement cintrée. Franck bride le poisson avant qu'il ne réussisse à regagner le fond. Alexis prend l'épuisette et parvient à le mettre au sec. C'est l'euphorie dans le bateau. Je n'y croyais pas mais il faut avouer que Franck a raison. Cela tombe bien c'est notre guide pour la journée. Je suis à la lettre les conseils de Franck. Animation très rapide canne haute en faisant des pauses toutes les 3 à 4 secondes. J'entends Alexis à l'autre bout du bateau s'écrier poisson. Pendant ce temps j'ai également une attaque mais le lieu n'a pas réussi à le prendre. Je viens de me réconcilier avec les leurres durs.

L'objectif d'Alexis est atteint. Il voulait absolument prendre un lieu au leurre de surface. Quand on sait que le lieu quitte rarement le fond, c'est un véritable exploit. Le jour se lève petit à petit. On assiste à un joli lever de soleil. Je m'arrête de pêcher quelques instants pour admirer la vue. On arrive à voir les lumières de Jersey au loin.

Il devient dangereux de pêcher sur cette zone. Franck se déplace pour aller taquiner les lieus et les bars aux leurres souples dans une dizaine de mètres d'eau. Franck nous dit de pêcher à la volée. Je mets un Nitro shad 120 bleu avec une tête de 30 grammes. Après quelques lancés, je fais un petit lieu jaune. Au même moment Alexis est également pendu. C'est le premier bar de la journée.


Alexis fait son premier bar
Les poissons s’enchaînent du lieu jaune, des bars. A n'en pas douter le spot est bon pour ne pas dire excellent.  Et dire que le coefficient de marée est de 38 alors je n'ose pas imaginer ce que ce serait avec un coefficient de 70 ou 80. Fabien a mis son leurre fétiche. Un Delalande bien sûr !! Il s'agit du DJ Line couleur argent holo dos bleu pailleté. 

Je suis surpris de pouvoir faire des lieus jaunes à la volée dans 10 à 15 mètres d'eau avec des petits grammages. La technique est assez simple. Ce qui est essentiel dans cette pêche, c'est d'avoir une bonne tresse et surtout d'avoir une bonne canne. Pour la tresse, je me suis fait conseiller avec Valentin et Alexis. Pour la canne, j'ai lune Dragonbait Seabass 72h de chez Smith. Une canne fantastique, très tactile et hyper résonante. Cette canne est donnée pour 7-40 g. Elle accepte 70 grammes en verticale tout en gardant la même courbure. Je l'utilise tout le temps tellement elle est polyvalente.  

Je lance loin. je ferme le pick-up. J'attends que le leurre touche le fond en laissant  la tresse bien tendue. A partir du moment où je sens le toc du fond, je commence l'animation. Je suis canne basse. Je fais deux tirées sèches pour finir canne haute. Je rembobine tout en baissant ma canne et revenir parallèlement au plan d'eau. Dès que la canne est revenue à son point d'origine, je recommence cette animation. Il faut toujours que la tresse soit tendue. Il faut également ferrer à la touche au risque de rater le poisson et pourrir la zone pour de long instant (en général 15 à 20 minutes sans touche). 

Le bateau dérive lentement. On passe par moment, sur des cailloux qui sont à fleur d'eau. Franck, toujours prêt à mettre l'ambiance, nous indique qu'ils ont poussé dans la nuit. Il faut vraiment connaitre parfaitement le secteur pour s'y aventurer. Le GPS n'est d'aucune utilité dans ce chaos de cailloux.

Le courant commence encore à faiblir. Je sors le café et les gâteaux. On se pose juste quelques minutes. J'arrive tout de même à renverser le café de Franck. Le boulet mon deuxième surnom !!

Chaque fois que Franck replace le bateau, il a toujours une anecdote à nous raconter. Dès que l'on parle pêche, il est intarissable. On rigole bien, les blagues fusent. L'Auvergnat et le Normand ont pris cher. J'ai passé une partie de la matinée à rigoler de bon cœur. 


Discussion entre passionnés
Franck décide de nous amener sur un spot où les poissons passent régulièrement. Il nous faut quelques minutes pour l'atteindre. Il s'agit d'une remontée de cailloux. Il se crée une grosse vague qui déferle. Il faut lancer son leurre au plus près de la déferlante et laisser son leurre arrivé au fond avant d'animer. Les bars sont postés. Ils attendent que la nourriture, chahuté dans la vague, leur tombe dans la gueule.  

Franck et Alexis nous font une démonstration. Pour ma part je n'arrive qu'à prendre du lieu jaune. Ce doit être une question d'animation.

Fabien à décider de pêcher à contresens. Au bout de quelques lancés, il s'écrit "Poisson". On se retourne et j'entends le moulinet qui hurle. Il est canne haute et encaisse les gros départs et les coups de tête du poisson.  Là, c'est un sérieux client. j'arrête de pêcher pour voir Fabien aux prises avec ce beau poisson. Je le sens un peu stresser. Je le comprends avec toutes ces têtes de roche. Il ne faut pas que la tresse touche un caillou. Il est assurément concentré. Il le bride parfaitement, l'empêchant de retourner au fond. Je le vois arriver en surface. C'est un magnifique poisson. Il est bien nerveux. Il donne des coups de tête à gauche et à droite pour se libérer. Fabien continue de s'appliquer. il se rapproche tout doucement. Dès qu'il aperçoit le bateau, il sonde pour aller chercher le fond. Heureusement que la canne de Fabien amortit bien les rushs. Le frein de son moulinet est parfaitement réglé. Il arrive au bord du bateau et Franck le saisi  et le met dans l'épuisette. Fabien ne réalise pas encore mais la joie commence à l'envahir. C'est l'euphorie sur le bateau. On le mesure. C'est un beau lunker de 78 cm. 

Lunker pour Fabien
 Fabien est un excellent pêcheur. Malgré un terrain de jeu différent, il arrive à sortir de beaux poissons. Il est même à deux doigts de son record de bar.

Franck replace le bateau. Toute l'équipe est gonflée à bloc. Les poissons sont actifs. Il faut en profiter. C'est Alexis qui ouvre le bal avec un bar de 50 cm. Puis c'est Franck avec le même spécimen.


Alexis a la banane.

Franck un guide de pêche passionné

Quant à moi je suis abonné aux lieus jaunes. J'ai un seul bar et en plus un pin's de 25 cm.

C'est l'étale. Fabien propose qu'on se ravitaille avec des bons produits locaux. Fabien est passé au nouveau magasin le fumoir à coté d'Ac'scion Pêche. Je me suis régalé. Je vous invite si vous passez dans le secteur d'aller y faire un tour.


Le fumoir sur le port de Paimpol
Un petit aperçu
Alexis demande à Franck si c'est possible d'aller chatouiller les pagres. Franck a un spot pas trop loin et nous propose de nous y amener. Je suis comme un gosse à Noël qui attend son cadeau. Franck nous précise que le spot est bon mais il faut beaucoup plus de courant. Il va quand même tenter mais peut être sans résultat. Je mets un madai

La dérive est parfaitement placée. Il passe sur les points notés sur son GPS mais aucune activité. Je profite pour faire des maquereaux. Je me fais charrier par toute la bande. Je parviens même à faire un joli rouget grondin. Je change le madai pour mettre un jig. On se déplace d'une centaine de mètres. Je continue mon festival sur les maquereaux. Mes petits camarades continuent leur moquerie. C'est mon quart d'heure.

Franck a un dernier point à explorer. On voit une superbe détection sur le sondeur. Je n'ai jamais vu ce type de détection avant. Franck est catégorique c'est une détection de pagres. D'ailleurs c'est Alexis qui fait le premier pagre de la journée. Ce n'est pas un monstre mais il fait plaisir. Fabien en fait également un. C'est son premier pagre. Il ajoute ainsi une nouvelle espèce à son palmarès.

Premier pagre pour Fabien
Franck nous replace. Il me donne quelques tuyaux. J'applique sa méthode à la lettre. Je prends une belle tape. Le poisson est au bout de la ligne mais j'oublie de le ferrer. Et, il se décroche rapidement. Je suis frustré, comment ai je pu commettre cette erreur de débutant. Alexis en profite pour faire une magnifique coquette.

Sur la dérive suivante, je laisse couler le jig. Je suis pris lors de la descente du leurre. Je ferme le pick-up et je ferre dans la foulée. C'est pendu. Je sais tout de suite que j'ai affaire à un pagre. Je le travaille tout en douceur. Il est hyper combatif. Une boule de muscle ce poisson. Je commence à voir sa robe rouge. Yes !!!! mon premier pagre. Mon objectif de la journée est atteint. Je suis aux anges. Rien ne m'aurait fait plus plaisir ce jour-là. J'en rêvais, c'est maintenant chose faite. Encore merci à Franck de m'avoir ammené sur le spot. Un immense merci à Valentin et Alexis de m'avoir donné l'occasion de participer à cette journée fabuleuse. Je peux vous assurer que j'ai vécu mon rêve.

Mon premier pagre
Franck décide de laisser les pagres tranquille. On retourne aux bars. Changement de technique. On va pêcher dans la mousse au plus près des têtes de roches. Franck et Alexis nous font une démonstration, prenant les bars les uns après les autre. J'emmagasine un maximum d'informations pour le futur. La technique parait simple mais elle extrêmement difficile à réaliser. Je vais essayer de l'appliquer dans l'archipel de Bréhat. Il faut connaitre parfaitement son secteur pour pouvoir pratiquer cette pêche. On pêche au ras des cailloux avec une houle d'un mètre. Franck n'hésite pas à placer le bateau au bon endroit. Il faut parfois ressortir en marche arrière.On ne peut pas faire demi tour.

Avant de partir des Roches Douvres, Franck tient à nous montrer le sanglier des roches. On va pouvoir créer la légende des Roches Douvres.

C'est l'histoire d'un sanglier qui voulait rejoindre l'Angleterre à la nage, en chemin il rencontre une sirène qui .........

Bon ok, je deconne, c'est surement le vent du large :)

Le sanglier des Roches Douvres
Il est temps de se rapprocher de la côte. C'est avec une certaine nostalgie que je vois s'éloigner ce Phare perdu au milieu de nulle part.  En chemin, Franck nous place sur un spot à lieu jaune. C'est Fabien qui réussi à dégainer le premier. Normal, il a mis le Fire Eel de chez Delalande.

Lieu jaune costarmoricain
Il est midi passé et tous les pêcheurs sont crevés. Fabien fait même une petite sieste sur le chemin du retour. Je sais c'est pas beau mais je balance. Tout ça pour dire que le bateau est hyper confortable et spacieux.

Se lever à trois heures du matin laisse des traces Fabien !!
On rentre tranquillement à 18 nœuds. Le bateau de Franck est très confortable pour naviguer mais également pour pêcher.

La bête !!
Conclusion

Une journée extraordinaire dans un lieu mythique. Le premier rempart des marins, redouté et respecté. Le paradis des pêcheurs. Je ne remercierai jamais assez Valentin et Alexis de m'avoir emmené dans cette aventure.

Un grand merci également à Franck qui nous a guidés toute cette matinée. Sa connaissance de la zone nous a permis de faire un grand nombre de poissons. J'ai plus appris en une journée que pendant toute une année.

Une bande de copains qui s'amuse qui pêche et qui ne se prenne pas la tête. J'ai hâte maintenant de faire le match retour en Normandie avec Fabien :). Fabien est notre porte-bonheur météo. Chaque fois qu'il est venu partager une partie de pêche le soleil fut de la partie. Il n'aura vu la Bretagne que sous le soleil. Il bat presque son record de bar. Depuis qu'il vient en Bretagne, il arrive toujours à tirer son épingle du jeu. Alexis et Fabien ressentent la pêche. Ils ne font pas que pêcher, ils vivent la pêche. Ils ont un sixième sens pêche. J'apprends énormément en leur compagnie. Mon cerveau emmagasine les informations qui j'en suis sur, me serviront tout au long de mes prochaines parties de pêche.

Nous avons fait monter à bord un nombre incalculable de poissons. J'ai vu, de mes yeux vus, l'attaque d'un lieu jaune au leurre de surface. Je croyais que c'était une légende mais Alexis et Franck peuvent en attester.

La défense du pagre est tout simplement géniale. C'est un poisson très combatif. Je me demande ce que cela donne sur un gros spécimen de 3 à 5 kilos.

Les leurres du jour

Fabien n'a utilisé que des leurres Delalande, le DJ Line pour le bar, le Fire Eel pour le lieu et le madaï Salty Ruber. Il n'a pas cédé une seule seconde à la tentation de prendre un leurre d'une autre marque.

Franck est un adepte du Nitro de chez Illex dans toutes les tailles et tous les coloris.

Alexis a dévalisé la boutique Ac'scion pêche et a testé toutes les nouveautés en magasin avec beaucoup de succès.

Pour ma part, j'ai testé les madaï et les jigs  sur le pagre, le nitro de chez Illex et bien sur le Magic Eel. 









 

jeudi 15 juin 2017

Gros bars et Gros lieus jaunes avec le fiston

Le fiston est de retour au pays pour quelques jours. Il n'en faut pas moins pour organiser une petite sortie en mer. C'est Dav qui nous accompagne.
 
La météo est plutôt clémente avec nous. Le vent est faible et le soleil brille. 
 
Le programme est établi. On commence par rechercher les lieus jaunes au semi-large puis on revient à la côte pour chercher les bars.
 
C'est parti. En chemin on croise un phoque en plein milieu du chenal. Évidemment, on s'arrête pour l'observer. Il plonge rapidement et disparaît. Le fiston a pris les commandes du navire. C'est agréable de se faire conduire. Il nous faut une petite demi-heure pour arriver sur la zone. Je reprends les manettes pour placer la dérive au plus juste.
 
Comme d'habitude, je place mal la première dérive. Elle sert surtout à voir comment le bateau se déplace en fonction du courant et du vent.
 
Je me replace. Le bateau va parfaitement passer sur le point GPS. Le bateau avance rapidement vers le point. Je scrute le sondeur. le bateau arrive sur une zone de transition sable/rochers. C'est à ce moment précis qu'il faut commencer l'ascenseur. Les lieus sont cachés dans les algues et n'hésitent pas à sortir de leur abri pour suivre le leurre. Après quelques tours de manivelle, je suis stoppé net. J'appuie mon ferrage et c'est pendu. Je commence à le remonter en pensant que j'ai pris un petit lieu. Tout à coup, il me fait un départ de fou. Je ne bouge plus. La canne et le moulinet font le travail. Il vient se caler au fond. Je commence à pomper pour le sortir petit à petit du fond. Chaque fois que j'arrive à gagner du terrain, il repart vers le fond. Il commence à fatiguer. je peux le remonter tranquillement. Le fiston s'empare de l'épuisette et le met au sec. C'est un lieu jaune de 76 cm.
 
Joli steak
 
Ils sont là. Après les photos d'usage, je replace le bateau. C'est au tour de Dav de faire un lieu jaune de 55 cm. Il a réussi à le remettre à l'eau.  Il est bien reparti.
 
Ajouter une légende
 
La dérive suivante ne donne rien. Le courant a un peu faibli. Le bateau ne passe pas au bon endroit. Je me replace en prenant en compte la nouvelle dérive du bateau. 
 
Le point approche. J'annonce que c'est le moment de faire l'ascenseur. Le fiston démarre. Il annonce, tape. Il continue à remonter puis stop et gros ferrage. Dav et moi commençons à mouliner.  Tape pour Dav et moi, on continue de mouliner. Je sens le poisson et je ferre. C'est pendu. Moins de chance pour Dav, le poisson ne lui a pas pris son leurre.
 
Les poissons bataillent bien. Il s'agit de beaux lieus jaunes. On les remonte doucement pour laisser le temps à Dav de remonter son leurre pour prendre l'épuisette. Après quelques beaux rushs, ils arrivent à la surface. Dav fait d'une pierre deux coups en les mettant simultanément dans l'épuisette. Le fiston fait le plus beau avec 74 cm et 68 cm pour moi. 
 
Le sourire du fiston avec son steak
 
 Je me replace et c'est encore un doublé.
 
Lieus jaunes
 
Ils sont bien présents sur cette zone. Je replace la dérive comme il se doit. Je fais un lieu. Celui-ci, a d'abord tapé la ligne du fiston avant de prendre mon leurre qui plus gros et peut-être plus appétissant.

le capt'aine esquisse un sourire :)

Il est l'heure d'aller taquiner les bars en no-kill bien sur. Je fais cap sur la nouvelle zone. Une nouvelle fois nous sommes seuls à pêcher. Très peu de bateau au semi-large, beaucoup sont allés au large pêcher (roche douvres, Barnouis ou Langoustier). J'en ai vu passer pas mal.
 
Je ne boude pas mon plaisir. Je place le bateau mais bien sûr il ne dérive pas comme je l'ai imaginé. La dérive est extrêmement courte. Je contourne la zone pour ne pas effrayer les poissons. La deuxième dérive est la bonne. C'est le fiston qui fait son premier bar de l'année 2017. Il est bien maillé et lui a offert un joli combat.

Premier bar de l'année 2017. 64 cm

 Je me replace et c'est encore le fiston qui est attelé. Ce coup-ci, c'est un pin's qui l'a pris à la descente de son leurre.



Le photographe est mauvais

remise à l'eau

Après deux ou trois dérives qui ne donnent rien hormis un bon nombre de tapes sur les leurres. Le fiston fait encore un pin's.

Je me décale pour passer cinquante mètres en dessous de mes précédentes dérives. Je vois une belle chasse de bars sur le sondeur. Dav commence l'ascenseur et il est stoppé net. La canne de papi Bernard fait le boulot. Le moulinet chante. C'est sûr, il est bien maillé. Je prépare l'épuisette. Je vois une silhouette argentée sous le bateau. Il fait encore quelques jolis rushs en voyant le bateau. Je le mets dans l'épuisette. C'est un pavé. C'est le plus gros bar que Dav ait pris. Il mesure 73 cm.

Lunker pour Dav et premier bar de l'année 2017

Voici une capture d'écran de mon ELITE 9 TI. Une fonctionnalité que les appareils Lowrance, ont c'est la fonction trackback qui permet de visionner l'historique du sondeur. Je n'aurai pas réussi à faire cette capture d'écran sinon. On voit qu'un autre bar a accompagné le bar pris. Il est redescendu tout de suite après se cacher sur le fond.

Bars en chasse

Il est temps de rentrer. On s'arrête boire un café et manger un morceau de brioche sur un corps mort au nord de Bréhat. En buvant le café, Dav voit un petit courant qui se forme autour d'un caillou. Je lui prête ma canne avec un Black Minnow 90 de couleur bleue. Au bout de 4 ou 5 lancés, il prend un barset. Il n'y a pourtant que 2 mètres d'eau.
 
On pêche un peu les bordures mais il n'y a plus assez de courant.
 
Je fais route vers la cale. On passe sur le voilier pour prendre le tangon de spi que je dois réparer. En arrivant auprès du bateau, Dav voit un banc de bar en surface sous la coque du bateau. Il attrape la canne et fait quelques lancés. Il parvient à faire encore un pin's. Effectivement, c'est bien du bar et pas du mulet.

Conclusion :
 
Une belle partie de pêche avec le fiston et Dav. On a une pensée pour Jean-Mye qui est au boulot dans les hauts de France.
 
Des gros bars et des gros lieus jaunes, que demander de plus. Je ne fais pas un seul bar de la journée. Il va falloir que je travaille la technique :)
 
Je viens de changer mon équipement électronique. Je passe de chez Humminbird à Lowrance. J'ai pris un Elite 9TI avec la sonde totalscan. La Société CRAS nautique de Yann Plusquellec m'a fait le montage. Je dois le dire qu'ils ont fait du très bon travail (propre et soigné). Je passe d'un écran 5 pouces à un écran 9 pouces et tactile. J'ai l'impression de passer du minitel à internet. Ce n'est pas le fait d'avoir changé de fournisseur mais en quelques années les combinés ont évolué de manière considérable.

Je commence à l'apprivoiser. C'est grâce à Alexis, le Big Boss du site Tootaz, qui m'a prêté un cordon d'alimentation qu'on peut brancher sur le secteur. Je peux ainsi m'entrainer à la maison. Lowrance a quelques fonctionnalités que l'on ne trouve pas chez Humminbird (ou je ne l'ai pas vu) notamment le trackback. C'est une fonction que je trouve extraordinaire. Pouvoir garder en mémoire quelques minutes et les re-visualiser est génial. Cette option laisse la possibilité de marquer des waypoints à partir de l'historique. Je peux ainsi analyser après coup l'enregistrement.

J'ai également le wifi. Je peux retransmettre l'écran du combiné sur une tablette ou un smartphone (android ou IOS). Lowrance fourni une application gratuite Go-Link. C'est comme si j'avais plusieurs combinés sur le bateau. Cette fonctionnalité est bien pratique pour le pêcheur à l'avant du bateau. Il peut ainsi visualiser le fond.

Leurres du jour :

Le Nitro Slim vert avec un dos noir et le Magic Eel vert en 16,5 cm pour le fiston.

Le Fire Eel vert foncé et le Magic Eel vert en 16,5 cm pour Dav

Le Magic Eel marron en 22 cm pour moi.

Pour pêcher les bordure le Black Minnow 90 et le Xingu blanc et noir de chez Jinza