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mardi 25 novembre 2014

Le cabillaud est là

Samedi, profitant d'une journée sans vent (air à 12°, eau à 14°) nous décidons, Christophe et moi, d'aller sur les plateaux du semi large pour traquer de préférence les lieus jaunes.

Nous partons à 10 h 30 tranquillement pour faire la fin de descendante et le début de la montante. Arrivé sur le spot, je mets un Crazy Sand Eel et tête plombée de 60 gr. Christophe quand a lui met un Majik Eel 16,5 cm avec une tête plombée de 50 gr.

Sur la fin de la première dérive, alors que je suis sur une animation en verticale, je sens qu'un poisson vient taquiner le leurre. Je ferre immédiatement. Le poisson est combatif. Je pense tout de suite à un bar. Il donne de bons coups de tête tout au long de la remontée. Finalement, c'est un cabillaud de 52 cm.

Cabillaud, ferrage, Bretagne, côtes d'Armor, Bréhat, Paimpol
La casquette magique Ac scion pêche visée sur la tête !!

Je continue sur ma lancée avec une grosse vieille commune. Christophe n'est pas en reste. Il fait un joli lieu jaune de 56 cm.

Bretagne, Côtes d'Armor, Bréhat, Paimpol
Lieu jaune
Nous allons prendre régulièrement des poissons tout le temps de la descendante. Je prends deux lieus (54 et 56 cm). Christophe n'est pas en reste 2 lieus également. Nous prenons également des grosses vieilles communes avec des couleurs magnifiques.

Le courant est presque nul. Nous en profitons pour faire une petite pause repas. Comme d'habitude on refait la pêche du matin autours d'un bon casse croûte. On envisage la stratégie pour l'après midi.

Je me dirige un peu plus au large pour trouver des poissons un peu plus gros comme la semaine passée. Le début de la montante ne donne rien. Nous persistons encore un peu. Pas une seule détection, pas une seule touche l'endroit semble déserté par les poissons. 

Nous revenons au point du matin. Je fais un lieu (55 cm). Le courant est trop fort, on change radicalement de coin. 

Un bateau est déjà présent sur le spot. Je décale le bateau pour ne pas le gêner. Je ne vois pas de détection sur le combiné. Au fait le combiné qui était en panne est revenu de chez Humminbird. Il a été changé. il  présentait un défaut de conception (infiltration d'eau). La société m'en a renvoyé un absolument neuf en moins de trois jours. De plus, le concessionnaire m'en a prêté un le temps de la réparation. J'avoue que le service après vente est parfait. J'ai juste revu mes réglages personnels. Alors que je remonte ma ligne, je suis attaqué par un poisson. Comme d'habitude je ferre. Je ne sens pas de coups de tête mais c'est une étrange sensation. Je remonte un poids mort. En fait il s'agit d'un très gros calamar (60 cm sans les tentacules). j'en vois un autre qui l'a accompagné lors de la remonté. Christophe pendant ce temps remonte une seiche.

Les températures qui baissent (tout comme la motivation), nous décidons de rentrer. En chemin, je croise mon épouse qui fait du Kayak avec le centre nautique de Loguivy.

Côtes d'Armor, Goélo
Toute la famille est sur l'eau

Conclusion : Nous aurons fait la majorité des poissons sur la descendante. Nous avons laissé bon nombre de leurres au fond. On a essayé tout un tas de leurre, des shads, des slugs, des gros des petits, de toutes les couleurs mais pas un a fait l'unanimité. Je pense que le choix des postes n'était pas bon tout simplement.

De nombreux bateaux sur l'eau. On a même fait la queue pour remonter le bateau. On se serait cru en plein été.

mardi 28 octobre 2014

Encore une belle journée de pêche

Sortie samedi matin avec Christophe aux aurores. De nombreux bateaux sont déjà sur l'eau. Il faut dire que la journée s'annonce ensoleillée d'après météofrance. La stratégie a été mise en place le vendredi. Il ne nous reste plus qu'à la vérifier.

Nous allons nous rendre directement sur les plateaux du semi large en espérant trouver les bars et les lieus jaunes. Nous commençons sur un plateau ou nous avons déjà trouvé des bars. Le coefficient de marée est important (90) et les dérives sont extrêmement rapides. Christophe fera le premier bar de la journée (40 cm) pile sur le point marqué. Sur les dérives suivantes, je me ferai attaquer le leurre mais pas moyen de les ferrer. J'arrive tout de même à faire un bar de 45 cm.

Le courant nous oblige à changer de spot. Nous y avons encore laissé un certain nombre de leurres. Le deuxième spot ne donnera rien. En route vers une autre point ou je sais que le courant est moins fort. Nous sommes en pleine traversé du désert, pas une seule attaque. On en profite pour boire un petit café et un croissant amené par le capitaine. Il sait y faire ce capt'ain pour motivé ses troupes !!! Ce petit intermède nous redonne le moral.

Comme la stratégie mise en place ne donne rien nous en profitons pour faire de la prospection. Sur une dérive, on voit sur le sondeur, des poissons actifs au raz du fond. J'anime lentement le leurre et je commence à remonter mon leurre et bingo le premier lieu de la journée (52 cm). Je redescend le leurre et le leurre s'arrête net, je ferre et hop le deuxième lieu (55 cm). Nous approchons de l'étale et je fais deux vielles coup sur coup. Christophe n'est pas en reste puisqu'il fera son premier lieu. Le poisson se défend bien et lui reprend pas mal de fil à chaque rush. Il arrive à la surface et il n'est toujours pas décidé à rendre les armes. Finalement je parviens à le mettre dans l'épuisette. Verdict 65 cm. Le capitaine, qui commençait à trouver le temps long, a la banane.

pêche en mer, Bretagne
Le capitaine et sa fameuse casquette magique

Le courant est presque nul. Il est temps de passer au casse croûte.

Le courant a tourné et il est temps de faire la montante. Nous sommes en panne d'inspiration et je laisse la stratégie au capitaine. Bien m'en a pris puisqu'il trouve le poisson sur la première dérive. Je n'ai même pas eu le temps de mettre ma ligne à l'eau qu'il est attelé. Malheureusement il se décroche arrivé au bateau (lieu d'environ 60 cm). Finalement ce n'est pas grave, il repart grandir en pleine forme.

Nous insistons sur ce point prometteur.  Je sens des attaques sur mon leurre mais je n'arrive pas à en prendre un seul. Je vais tenter de mettre des leurres plus petits. Je passe au black minnows 120 avec des têtes plombées de 25 grammes. sur la dérive suivante je sens un toc et je ferre. Le poisson qui est au bout par directement dans un joli rush. Il est bien lourd. La canne du fiston travaille bien (canne en carbone haut module 5 - 15 gr). Elle amorti bien les coup de tête du poisson. Je pompe pour faire décoller le poisson du fond. Après de longue minutes à le travailler il se rend.  Nous parvenons à le mettre dans l'épuisette. C'est un lieu de 65 cm.

Lieu jaune de 65 cm


Christophe replace le bateau et il fais un calamar de 60 cm. C'est le plus gros calmar jamais monté sur le bateau.

Il est temps de rentrer. Nous sommes fatigués mais heureux d'avoir encore partagé un bon moment sur l'eau.

Conclusion : Que ce fut difficile de trouver les poissons. Malgré tout, nous avons marqué quelques spots intéressants à confirmer lors de prochaines sorties.  Nous avons essayé toute sorte de leurres. Les crazy sand eel et les black minnows de chez Fiiish, les majikeel de chez Sakura, les bôle shad de chez Illex, ...
J'ai compris mais bien trop tard que les poissons étaient focalisés sur des petits leurres. Il faudra que je m'en souvienne pour les futurs parties de pêche.

mercredi 15 janvier 2014

Le premier steak de l'année 2014

Cela faisait un mois que j'attendais de pouvoir sortir au petit large pour une session de pêche aux lieus. J'appelle Christophe, tout est calé pour un départ à 9h30. Il vient d'avoir son permis bateau. Ce sera l'occasion pour lui de piloter le bateau.

Le temps est magnifique pas un nuage à l'horizon (air à 10° et l'eau à 9°). Au fur et à mesure qu'on s'éloigne de la cote une houle résiduelle (environ 1 m) combinée avec un vent de 25 km/h, nous empêche d'aller au petit large. 

Nous décidons d'aller sur des spots que j'avais valider en 2012. Les poissons ne sont pas énormes mais c'est toujours plaisant d'attraper du lieu. Je place le bateau et sur la première dérive je touche mon premier lieu (50 cm) avec un black minnows 160 bleu tête plombée de 60 gr dans 20 mètres d'eau (courant 2,5 nœuds). après plusieurs passages sans résultats, je vais change d'endroit. Christophe ne tarde pas à faire son premier lieu (environ 55 cm) de la journée et au moment de le mettre à l'épuisette, le leurre lâche. Je reçois la tête plombée en plein milieu du front. Le poisson était content de pouvoir repartir tranquillement.

C'est dangereux la pêche !!

Le vent et la houle faiblissant, nous allons sur un plateau du petit large. Il faudra bien 20 minutes pour se rendre sur les lieux.

Avant toute chose, Il est temps de se restaurer. Christophe a préparé un délicieux casse croûte suivi d'un café en plein soleil, au milieu de nul part, au large de Bréhat, elle est pas belle la vie !!

Je vais tenter de tirer mon épingle du jeu en prospectant les différentes têtes de roches que m'indique le combiné GPS / sondeur. Christophe ne tarde pas à faire son premier lieu (53 cm). Nous laisserons plusieurs leurres au fond.

J'ai découvert récemment la technique de l'ascenseur. Elle consiste à faire descendre le leurre et prendre contact avec le fond. Je l'anime en le  faisant décoller puis je le laisse reprendre contact avec le fond en gardant son fil en tension. Je regarde sur le sondeur et au moment ou je commence à voir la tête de roche, je remonte le leurre en linéaire sur la moitie de la profondeur et je fais une pause de 3 à 4 secondes puis je reprend contact avec le fond. La touche qui a lieu à la remonter  est souvent très violente et le poisson tente de regagner le fond. Sensation assurée !! 
Le plus compliqué, c'est de déterminer à quelle moment il faut faire remonter le leurre. Pour ma part, si les eaux sont claires je commence l'ascenseur des que le fond remonte. Si les eaux sont teintées alors je retarde au maximum ma remontée pour être au plus près de la roche.

Le courant est de plus en plus faible, nous continuons notre recherche sur un autre plateau rocheux. Les fonds passent de 22 m à 12 m. J'utilise donc la technique de l'ascenseur. Je commence à remonter et je me prend une décharge dans le poignet. Poisson part dans un rush et le moulinet chante. Je sens qu'il est lourd. Je commence à pomper et au bout de quelques minutes il est mis au sec. Je le mesure 75 cm pour 4 kg. 

Mon premier steak de l'année 2014

Christophe ne tarde pas à faire également un autre lieu.

Nous sommes à l’étale et je prends un jolie vieille de 50 cm. Christophe  m’emboîte le pas en prenant une énorme vieille de 60 cm.

Un arc en ciel de couleur

Le matelots vient de passer avec succès son permis bateau et il sera bientôt capitaine de son propre vaisseau. Il a donc pris la barre pour nous ramener à bon port. J'ai pu me reposer tranquillement sur le chemin du retour. 

Au cours de cette journée, nous avons exclusivement utilisé le Black minnow 160 avec sa tête plombée de 60 gr en coloris bleu ou marron.

 En conclusion : Malgré le vent et la houle bien présents le matin, tout c'est calmé en fin de matinée. L'année 2014 commence bien, espérons que nous aurons d'autres journées comme celle la. La technique de l'ascenseur fonctionne bien pour les lieus. 




vendredi 13 décembre 2013

Fin du bar, début du lieu

Le bateau sort de révision et je dispose de mon après midi pour aller le tester. J'invite Pierre pour une partie de pêche au petit large. Départ de la cale de Paimpol à 12 h 30 en direction des plateaux rocheux du petit large. 

Les conditions météos sont bonnes avec un vent de sud de 10 nœuds, un grand soleil et un ciel d'un bleu azur (air à 12° et l'eau à 10°). Je me rappelle être sorti en mer avec le fiston l'année dernière et les conditions étaient identiques sauf que la semaine suivante il neigeait. Sur le chemin, nous croisons de nombreuses bernaches et des guillemots de troïl.


Guillemot de troïl ; Pingouin breton !
Bernache cravant

Il est essentiel de bien positionner le bateau pour aborder parfaitement la zone de pêche. En général, je fais une première dérive pour voir le trajet suivi par le bateau. Je réajuste ma position initiale en prenant en compte les différents paramètres (vent, courant, heure de la marée). Le placement est très important et sur certains postes, à 15 mètres près, on ne prend pas de poissons.

Lorsque l'on replace le bateau, il faut prendre soin de ne pas repasser sur le spot et faire un détour afin de ne pas effrayer le poisson. Le son se propage bien mieux dans l'eau que dans l'air. Il faut bien reconnaître que le GPS avec lecteur de carte a révolutionné notre approche des spots.

Passer de la théorie à la pratique, c'est plus compliqué que ça n'y parait. Je commence toujours ma partie de pêche par un point sur le GPS. J'essaie d'intégrer le plus de similitudes possible entre les conditions du jour et celles déjà rencontrées. En fin de partie de pêche ou si le poisson ne mord pas, je passe un peu de temps à la recherche de nouveaux points.

Le travail commence à la maison par l'étude des cartes marines. Pour cela, je vais sur le site de Navicom


Copie d'écran du site
J'essaye de repérer les coins propices (tête de roche, nature du fond, ....). Ces cartes sont une mine d'informations. Les cartes du Shom sont accessibles sur le site Géoportail

Copie d'écran du site

Certains coins pêchent mieux à la montante voir même deux heures après le bas de l'eau, d'autre ne sont pas bon par vent d'est ou encore lorsque le coefficient dépasse 70, ... Il devient alors indispensable de tenir un carnet de pêche ou l'on note l'heure de la prise, la date, l'endroit, les conditions climatiques (direction et force du vent, température et couleur de l'eau, le ciel, ...). On trouve sur le net différents logiciels gratuits (J'utilise Fishing). 

Passons au compte rendu de la journée de jeudi. Je place le bateau en amont du rocher de façon à passer correctement sur le point. Pas de détection au sondeur nous ferons un deuxième passage sans résultat. On change de zone pour aller une centaine de mètres plus loin. Le sondeur m'indique la présence de poissons devant le caillou. La deuxième dérive me permet de prendre un lieu jaune (46 cm). Les dérives suivantes ne donnerons rien hormis quelques attaques. J'en conclu que les poissons sont trop petits.

Nous changeons de coin. Pierre prend une joli vieille (50 cm) qui aura livré un superbe combat. 

Nous nous déplaçons et je prends un joli lieu (60 cm) sur un Nitro Bold Shad 180 orange  avec une tête plombée de 50 grammes. J'anime le leurre au raz du fond et je remonte le leurre à mi profondeur. C'est souvent à ce moment que le leurre se fait attaquer. Sur la dérive suivante, Pierre fera de nouveau une vieille.

C'est l'étale de marée haute et nous profitons pour prendre un cappuccino et des petits gâteaux. 

Après la pause, je décide d'aller prospecter un caillou un peu plus au large. Sur la première dérive, Pierre attrape un lieu jaune (45 cm) au black minnow bleu 160. Je lui emboîte le pas avec sensiblement le même (44 cm). Je marque le point sur le GPS. Les dérives suivantes ne donnerons rien.

On se déplace de nouveau quelques centaines de mètres plus loin et je fais un lieu (42 cm) toujours sur du black minnow 160 bleu 60 grammes.

Il est temps de rentrer à Paimpol, la nuit commence à tomber.

En conclusion :  Une météo clémente, en ce mois de décembre,  avec un grand soleil qui nous a fait tomber le manteau par moment. Un seul joli poisson mais qu'importe, le principal était de passer un bon moment sur l'eau. Promis Pierre, tu finiras par prendre "un steak" (lieu de plus de 70 cm).