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mardi 18 avril 2017

Session gros lieus jaunes !

Il faut profiter du beau temps tant qu'il est là. Je cale une sortie avec Romain et Jean. Le départ se fait aux aurores à 7 heures. Au moment de partir Jean manque à l'appel du semi-large. Après quelques minutes d'attente, je pars.
 
Nous allons voir le soleil se lever tout en rejoignant le spot de pêche. Des couleurs à couper le souffle !
 
On devine l'île de Bréhat

Une palette de couleur à couper le souffle



Je m'arrête sur un spot à bars pour voir s'ils sont arrivés. Je mets un Nitro Shad 90  Bleu avec une tête plombée de 35 grammes et Romain en fait de même. Je cale la première dérive. Pas beaucoup d'activités sur le sondeur. Je me replace en me décalant de 25 mètres. Romain arrive au fond, fait quelques animations et pendu. Un petit rush mais, il m'indique que ce n'est pas un gros. Il parvient sans difficulté à le mettre à bord. C'est le premier bar de l'année 2017. Bien sûr, il est reparti grandir.

Premier bar de l'année 2017 sur le Lodennan

Je replace la dérive et c'est à mon tour de faire un bar de la même taille. Cela fait plaisir de voir qu'ils sont revenus. J'ai hâte d'aller les traquer dans l'archipel de Bréhat en finess dans quelques mètres d'eau. Il va falloir compter environ un à deux mois pour pratiquer cette pêche.
 
On fait une troisième dérive qui ne donne rien. Il est temps maintenant d'aller un peu plus au large pour montrer ma technique de l'ascenseur à Romain. Il débute la pêche à la canne. Cela dit c'est un formidable apnéiste. Il a cet avantage de savoir comment évoluent les poissons sous l'eau. Je suis certain qu'il se servira de cette expérience.
 
Après une vingtaine de minutes sur une mer plate nous voila arrivé sur la zone. On change nos leurres pour mettre le Fire Eel pour Romain et un Magic Eel pour moi. Le courant est un peu fort. J'ai un peu de mal à ressentir le toc du leurre au fond. Je vois un  collègue de boulot sur un bateau voisin. On passe lui dire bonjour. Il pêche aux lançons vivants en grattant le fond. Les lieus jaunes ne sont pas trop actifs me dit-il. Il va falloir gratter le fond pour tenter de les faire mordre.
 
Les premières dérives ne donnent rien. On change de leurres. On essaye tout ce qu'on a dans nos boîtes comme pour se rassurer. J'arrive à faire le premier lieu jaune de la journée. Par contre, il a fait quelques rushs au ferrage.
 
Le premier lieu jaune de la journée
Je les ai trouvé. Reste plus qu'à mon invité de mettre en pratique la fameuse technique de l'ascenseur. Je replace la dérive. Romain et moi descendons nos leurres. Il faut quelques minutes pour arriver sur le spot. Les leurres sont bien au fond il n'y a plus qu'à attendre d'être au bon endroit. Romain est concentré comme il se doit. Il commence son ascenseur et je vois sa canne se plier en deux. Il fait un gros ferrage. C'st pendu. Comme d'habitude, il se prend un gros départ. Il kiff mon Roro.


Pas cintré la canne !!
Le combat dur quelques minutes. Le poisson n'est pas décidé à se laisser faire. Malgré tout il le remonte tranquillement. Il arrive à la surface. C'est une belle planche. Je prends l'épuisette et je le mets au sec.


Beau steak !!
Sur la dérive suivante c'est à mon tour de faire plier le carbone. Il m'a mis la misère celui-là. Des gros rushs, du moulinet qui hurle et les bras qui chauffent.


Encore un beau steak

 Il va falloir partir, Romain a un impératif horaire. J'annonce alors dernière dérive. Bien sûr, on est concentré comme jamais. Je sens un petit gratouillis sur le leurre. Je commence mon ascenseur et pendu. Romain m'annonce également poisson. Eh bien, on va finir en beauté par un doublé. Dans l'excitation on a même pas pris de photos.

La mer s'est calmée tout au long de la matinée et on rentre sur une mer d'huile.

Une belle matinée de pêche
 
 Conclusion :

Les bars commencent à arriver au petit large. Dans moins d'un mois, ils seront à la côte. La température de l'eau n'a pas encore atteint le 12 degrés.

On s'est bien marré toute la matinée. Romain a, je l'espère, compris la technique de l'ascenseur. Il ne lui reste plus qu'à la mettre en pratique sur son nouveau bateau.


Le leurre du jour :

Je sortirai deux leurres de lot. Tout d'abord le Fire Eel de chez Delalande ensuite le Magic Eel de chez Sakura.

vendredi 14 avril 2017

Gros lieus jaunes au semi-large

J'appelle Ben membre de la Team Golden Royal, habitué à pêcher en surfcasting, à quitter le plancher des vaches pour le petit large. J'ai fait le salon de la pêche avec lui et je lui avais promis de l'emmener faire une sortie en mer. Christophe nous accompagne dans cette nouvelle aventure.
 
La météo, en ce début avril, est plutôt clémente. Les températures sont fraiches le matin mais elles montent rapidement. L'eau se réchauffe. Elle arrive à 12 degrés. C'est bon signe. Comme souvent, je vais aller au semi-large chercher les lieus jaunes. Il faut environ une bonne demi-heure de route pour atteindre les plateaux.
 
Cela fait longtemps que je ne suis pas aller sur ce spot. Avoir de nombreux coins de pêche permet de laisser les zones se reposer et se repeupler. A mon avis les poissons appellent les poissons et le fait de vider une zone peut, à terme, la vider. C'est tentant de venir régulièrement sur sa zone dit de confort. C'est pour cette raison que je prospecte toujours à la recherche de nouveaux spots.
 
Les coefficients sont importants, la fenêtre de pêche ne sera pas très grande. En ce qui me concerne c'est deux heures avant et après l'étale de marée haute ou basse.

On commence par prendre un café et un croissant que Christophe a amené. A peine servi, je reverse tout mon café. Je suis le boulet du jour.
 
On arrive sur le plateau. Les premières dérives ne donnent rien. Les poissons sont difficiles à localiser. Finalement après de nombreuses dérives infructueuses c'est Christophe qui ouvre le bal. Les lieus sont en chasse sur des sardines. Ils se déplacent assez vite derrière le banc.

Le premier de la journée
 Je les ai trouvés mais je sais que ça va être dur de les suivre. Malgré tout après quelques dérives je parviens à les retrouver. Je vais faire coup sur coup deux lieus jaunes. Ils ne sont pas énormes (55 et 57 cm).

Les dérives suivantes ne donnent rien. Pourtant on s'applique. Les lieus jaunes sont rivés au fond en semi-léthargie. Je comprends mais un peu tard qu'il faut bien gratter le fond pour réussir à les faire mordre.

Le courant commence à faiblir. Il est temps de s'arrêter de pêcher pour casser la croûte. Ben nous a régalés avec ses provisions.

On a pris le temps de manger tranquillement. De toute façon, les poissons ne mordent pas à l'étale. Je prends mon mal en patiente. Je veux absolument que Ben puisse prendre un beau poisson. C'est l'objectif principal de la journée. D'ailleurs il met toutes les chances de son coté en mettant la valeur sur du moment le Fire Eel.

Couleur du moment

Après quelques dérives, c'est ben qui annonce poisson. Ce ne pas bien gros mais il est content d'ouvrir son compteur, Un magnifique coquette avec des couleurs extraordinaires. Je prends la photo et elle repart immédiatement à l'eau.

Je suis encore en Guadeloupe !!

Je replace la dérive. Je vois un peu de détection sur le sondeur bien calé sur le fond. J'invite tout le monde à descendre les leurres bien au fond et à remonter lentement. Je sens un toc. Je commence à remonter lentement. Le poisson est là mais je ferre dans le vide. Je ne bouge pas et je laisse le leurre sans aucune animation pendant quatre à cinq secondes. Je commence à remonter, grosse attaque, je ferre et pendu. Le premier rush me fait dire qu'il est joli. Il me fait un beau combat jusqu'à la surface. Christophe me dit qu'il a vu quelque chose sous le bateau qui se déplace assez vite. A force de regarder la silhouette se déplacer, il s'agit d'un requin taupe. Je me dépêche de mettre le poisson au sec pour ne pas me le faire coquer. Du coup on arrête de pêcher pour l'admirer.
 
Il s'agit d'un requin taupe d'environ 2 mètres. Il passe très près du bateau à moins d'un mètre. C'est la deuxième fois que je vois un requin en Bretagne. La première fois il s'agissait d'un requin renard. Bien entendu il est inoffensif pour l'homme. C'est simplement l'agitation du poisson et d'un repas facile qui l'a attiré à la surface. Ben pour sa première sortie en mer sur mon bateau a une chance extraordinaire de pouvoir assisté à ce moment magique.


La casquette magique Ac'scion pêche

C'est bizarre mais après cette période de disette, tout l'équipage est motivé comme jamais. Je me replace. C'est au tour de Ben de faire un poisson. Alors là, le moulinet chante. Il siffle de longues secondes. La canne est complètement cintrée. Je vois les coups de tête du poisson qui sont retransmis en direct dans le scion de la canne. Je peux vous dire qu'il est heureux. C'est rare de pouvoir faire d'aussi beaux lieus jaunes en surf casting.

Ben tu poses comme un pro, il te manque juste la casquette !!

Le banc de poissons est maintenant bien localisé. La pêche en devient plus facile et la technique de l'ascenseur est bien comprise par Ben. Je suis satisfait qu'il ait réussi à faire un joli poisson. La technique de l'ascenseur peut paraître facile mais il faut un peu de technique malgré tout. Ben ne cause pas beaucoup mais il écoute et apprend vite.

Beaucoup du courant sur le spot
 
Je fais deux nouveaux lieus jaunes sur les dérives suivantes. Puis Ben prend un tacaud.

Christophe a ouvert le bal ce matin mais depuis rien de rien. Même s'il ne le dit pas, il doit commencer à trouver le temps long. Au moment on il ne s'y attendait le moins, il sent une petite attaque au fond. Il remonte son leurre et c'est pendu. Il lui met des rushs costauds. Il a le sourire jusqu'aux oreilles.


Un peu flou mais beau poisson.

Il est temps de rentrer Christophe a des impératifs familiaux. Du coup on ne sera pas trop tard à la maison.
 
 
Retour à la cale à 20 nœuds
 
Le phare de la croix
 
 
Conclusion :
 
Une journée placée sous le beau temps Breton. Un bon moment de partage avec Ben et Christophe.
 
Une rencontre magique avec un requin taupe. Ce souvenir restera gravé dans ma mémoire. Il faut absolument préserver ces grands prédateurs.
 
Cela fait maintenant un an et je suis toujours aussi satisfait de ma canne Grauvelle Teklon Royal 702 (8-30 gr). Quelle plaisir pour un budget abordable d'avoir une canne de cette qualité. J'apprécie avant tout sa sensibilité. La canne ne fait pas le pêcheur mais il faut avouer que c'est plaisant d'avoir du bon matériel.
 
Les leurres du jour :
 
Ben a utilisé le Fire Eel de chez Delalande. Christophe et moi plutôt le Magic Eel de chez Sakura. Aucune couleur n'a fait la différence.
 
J'ai essayé le nouveau leurre de chez Kerfil bien connu comme distributeur de la  gamme de moulinet TICA. Il n'a pas pris de poisson mais je ne l'ai pas testé suffisamment longtemps. Cela dit, les seiches vont bientôt mourir dès qu'elles auront pondu. Il fera peut-être la différence à ce moment-là.
 
 

jeudi 2 mars 2017

Lieus jaunes Troisième partie

Le fiston est de retour au pays pour le week-end. La météo est bonne. Il est impatient d'aller taquiner les lieus jaunes sur les plateaux du semi-large. J'appelle Jean-Mye pour reformer le trio infernal. On se donne rendez-vous à la maison à 10 h.
 
On charge les affaires et c'est parti pour une journée en mer. Avec toute cette main-d'œuvre, le bateau est vite mis à l'eau.



Le fiston prend la barre. Pendant ce temps je m'installe sur la banquette arrière. La météo a prévu un peu de vent de sud-est mollissant l'après-midi. La mer est un peu hachée. On accélère un peu (20 nœuds), ça passe tout seul sur la crête des vagues. On arrive vite sur le point GPS.
 
Jean-Mye est passé chez Valentin pour lui prendre des Fire Eel couleur marron avec la tête plombée 80 gr et le rattle dans la queue. J'ai perdu le mien la veille donc je mets un majikeel couleur verte tête 70 gr. Le fiston fait de même. Un petit briefing sur la manière de pêcher cette roche.
 
C'est parti. La première dérive sert à se caler. Sur la deuxième dérive, c'est le fiston qui se distingue. Il a sa canne spéciale lieus jaunes. C'est une nouille mais elle marche fort. En tout cas, elle prend cher. Elle est complètement cintrée. Le moulinet nous rappelle que c'est surement un beau poisson. En tout cas ça bataille dur. Il me jette un coup d'œil et là, je vois qu'il kiffe. Il prend son temps, je dirai même qu'il savoure chaque minute. Je m'occupe de l'épuisette. C'est une belle bête de 76 cm.

Gros lieu jaune
 
Ce spot abrite de gros poissons. Comme vous pouvez le constater sur la photo la mer est un peu agitée.
 
Je replace les dérives mais le courant est beaucoup trop faible. C'est à ce moment précis que Jean-Mye nous fait une démonstration. Il va prendre 8 tacauds d'affilé. Jean-Mye le roi du tacaud. J'enrage de ne pas avoir de Fire Eel. C'est le leurre du moment. Ces sont des poissons très voraces. Ils font entre 20 et 40 cm. Ils n'hésitent pas à engloutir un leurre de 20 cm. 
 
Puisqu'on est sur du tacaud, je vais essayer un inchiku. Je n'ai jamais réussi à prendre un poisson avec ce leurre. Ce sera une grande première aujourd'hui. Cela ne fait pas trois minutes qu'il est dans l'eau, et je sors un tacaud. Je n'ai fait aucune animation, juste entre deux eaux à un mètre au dessus du fond. Je le remonte tout doucement. Je lui fais faire un palier à trois ou quatre mètres pour pouvoir le relâcher dans de bonnes conditions.
 
Nous ne sommes pas venu pour des tacauds, bien que sa chair soit délicieuse.
 
Du coup on anticipe le casse-croûte. C'est Jean-Mye qui nous a encore régalés. On a même le kouingn amann en dessert pour la touche bretonne.
 
Le vent commence à mollir et ce n'est pas pour me déplaire. Le soleil nous irradie bien même si les températures ne sont très élevées. Le courant commence à reprendre petit à petit. On va pouvoir recommencer la pêche.

Le courant s'est inversé, je vais devoir repenser mes dérives. Je place le bateau. Jean-Mye et le fiston gardent leur combo. Je vais tenter les shads cet après-midi. Je mets un black Minnow 120 avec une tête plombée de 25 gr. Je dois être un peu idiot de mettre un si petit grammage. Je sors de mes certitudes. J'ai beaucoup de mal à sentir le fond, il faut bien l'avouer. Je scrute le sondeur si je ne veux pas laisser mon leurre.  Je commence l'ascenseur par paliers. Trois ou quatre tours de moulinet puis un stop de 2 à 3 secondes. Je continue pour le palier 2 et ainsi de suite. Rien ne se passe. J'ouvre mon pick-up pour laisser le leurre descendre. Je me fais stopper avant d'arriver au fond. Je ferme le pick-up et ferrage dans la foulée. C'est pendu. C'est lourd, ça se défend bien et j'ai un gros rush. C'est typique de la défense du lieu jaune. Celui-là, il est bien maillé. C'est le fiston qui prend l'épuisette. J'ai annoncé la couleur. C'est un lieu jaune de 80 cm.

Belle poutre

Encore une dérive et on change de spot. Je cale sur la même dérive.

Le bateau dérive vers le point marqué, nous sommes tous concentrés. Je suis bien au fond. Je sens le toc à chaque fois que le leurre touche le fond. J'ai un œil sur le sondeur. Je fais un premier ascenseur assez rapide rien ne se passe. je redescends le leurre. Je fais une animation de grande amplitude en accompagnant en veillant à garder la tresse tendue. Je remonte rapidement le leurre. Au cinquième tour de manivelle, le leurre s'arrête net. Je fais un gros ferrage. C'est attelé. Gros départ, je laisse passer premier rush. Ensuite, je fais comme le shadoks (les anciens comprendront) je pompe. Je commence à voir sous la couche d'eau la robe dorée caractéristique du lieu jaune. Le fiston est à l'épuisette. Il est mis au sec. C'est un lieu jaune de 75 cm. Une précision utile. C'est le pêcheur qui guide le poisson dans l'épuisette et non pas l'inverse.

Lieu jaune de 75 cm
 
Je change de spot pour laisser le spot tranquille pour un moment.

Je me rapproche de la côte. Je dois explorer quelques points que j'ai relevés sur la carte. C'est incroyable le nombre  d'informations que l'on peut trouver sur internet pour que l'on sache ce qu'il faut chercher. Un exemple : mettre en superposition la carte marine avec la bathymétrie. J'ai prévu de travailler le sujet pour faire un atelier en fin d'année pour les membres de l'association "Fish à l'Affiche".

J'arrive sur la zone que je souhaite prospecter. J'ai décidé d'aller une zone caillouteuse entourée de sables.

Les lignes sont à l'eau. Je passe le point que je voulais prospecter mais je laisse aller un peu la dérive pour voir si je n'ai pas de reliefs autour. Je vois très nettement sur le sondeur un banc de poissons en chasse sur des poissons fourrages. J'avertis tout le monde que la zone est poissonneuse. Chacun son tour, on fait l'ascenseur. C'est le fiston qui se prend la première cartouche. Je regarde sa canne tout en maniant mon leurre au fond. Je le vois faire un gros ferrage et il annonce poisson. Vu le fil qu'il lui a pris ça ressemble à un bon gros pépère. En fait il le remonte sans trop de difficulté. Je le mets au sec. C'est un lieu jaune de 61 cm. Sur le premier départ j'aurai juré plus mais c'est déjà un très beau poisson.

Lieu jaune pour le fiston
 
 Je n'ai, bien sur, pas oublié de marquer le point.

Je refais un passage, le banc a disparu de l'écran mais ils ne doivent pas être très loin. Jean-Mye commence l'ascenseur et pendu. Le fiston et moi faisons l'ascenseur mais rien. Du coup je remonte pour prendre l'épuisette.

Jean-Mye nous a donné une leçon pour les tacauds mais il fait son premier lieu jaune.

Lieu jaune de 57 cm

J'annonce que ce sera la dernière dérive.

C'est à mon tour de clore la session de la plus belle des manières avec un beau poisson.


Lieu jaune de 79 cm
 

Il est temps de rentrer à la maison. C'est le fiston qui a pris les commandes pour rentrer. J'ai pu profiter de ce magnifique paysage qu'offre Bréhat.

Conclusion :

Quelques souvenirs de plus avec le fiston et Jean-Mye. Une belle session de pêche avec de jolis lieus jaunes en février.

Les lieus jaunes sont arrivés à la côte. Ils sont plutôt combatifs malgré une eau qui est descendu au-dessous des 10°.

Rappel utile ; N'oubliez pas de marquer le point lorsque vous trouvez un poisson. Dans l'euphorie, on n'y pense pas toujours.
 
Les leurres du jour :

Le Fire Eel de chez Delalande pour les tacauds au moment de l'étale.

Hormis le Black Minnow de chez Fiiish, les shads n'ont pas fonctionné.

Le Majikeel de chez Sakura.

Je vais retenter de mettre à l'eau l'inchiku. Je pense m'en servir lorsque le courant sera faible. J'aurai peut-être la chance de trouver des sparidés au hasard de mes prospections. 


Dimanche sortie express (A peine 2h30), avec le fiston et la pêcheuse de fiston, malgré le mauvais temps. Marie arrive à faire deux belles vieilles communes et le fiston un joli lieu jaune.

Joli lieu jaune de 68 cm

Vieille commune (pas toi Marie)




Qui a la plus grande gueule !! 

Va grandir

Le grand plongeon


Retourne grandir

vendredi 24 février 2017

Lieus Jaunes deuxième partie

Christophe me propose de prendre son bateau pour aller valider le point marqué la veille. J'ai un rendez-vous le matin mais  je suis disponible à midi et demi. Il passe me prendre à la maison.

Le bateau est vite mis à l'eau. On mange les sandwichs préparés par Christophe tout en faisant route. En passant devant Bréhat un mur de brume. Christophe ralentit. Je me mets à l'avant pour faire la veille. Il nous faut pas loin d'une heure pour arriver sur le spot. La mer est complètement lisse. Pas un souffle de vent.

Je rentre le point GPS sur appareil pour être sur de trouver la bonne dérive rapidement. Le capitaine place le bateau parfaitement. Je mets le Fire Eel bleu en 80 gr de chez Delalande. Il a morflé un peu hier mais il se tient plutôt bien. Christophe n'a pas de Fire Eel, Valentin Ac'scion pêche/Tootaz n'a pas encore été livré. Je pense que c'est juste une question d'heures. Il met un Majikeel marron clair en 70 gr de chez Sakura.

Les trois premières dérives ne donnent rien. Auraient-ils disparu? Je vérifie tout de même le point sur le GPS. Je comprends mieux, j'ai fait une erreur en le rentrant. Je corrige l'erreur.  Toujours vérifier deux fois quand on rentre un point GPS. Voilà une leçon à retenir.

Christophe nous replace de façon à passer au bon endroit. Tout en dérivant, j'ai un œil sur le sondeur. C'est bon ils sont juste derrière le caillou. On ouvre nos pick-up. Les leurres descendent et touchent le fond. C'est parti pour l'ascenseur. J'ai une première tape, je continue. Pendu. Il me fait un gros départ puis plus rien. Christophe, lui par contre, est bien attelé, ça envoie du lourd avec des rushs de 5 à 6 secondes.  Heureusement que son frein est bien réglé. Christophe le remonte tout doucement. Le lieu a le temps de bien décompresser. Il est bien plus combatif sur toute la colonne d'eau. De toute façon avec sa canne, il vaut mieux prendre son temps. Je suis à l'épuisette guettant une ombre dorée sous le bateau. Là c'est un gros pépère.  Je le mesure 78 cm sous la toise. Je peux dire sans hésiter que le point est définitivement validé. Il ne reste plus qu'à déterminer pendant combien de temps les poissons sont présents.

Il a une arme secrète, la casquette magique !!

Je prends la photo avant que le capitaine nous replace.

La dérive est parfaite. J'anime mon leurre tout doucement sur le fond. Quelques petites tirées un peu sèches pour bien faire travailler le leurre. Je garde ma tresse bien tendue tout le temps de la descente. Il arrive que les poissons prennent le leurre pendant cette phase.

J'ai un œil sur le sondeur pour voir à quel moment, je vais commencer l'ascenseur. Je commence à voir la paroi rocheuse. Je mouline tout doucement. Je prends une tape. Je continue toujours sur le même rythme. Christophe a également des attaques. Je stoppe. Je laisse le leurre entre deux eaux pendant 4 à 6 secondes sans bouger. Puis je redémarre et c'est pendu. Gros ferrage pour assurer la prise. Je vois la canne de Christophe complètement cintrée. C'est un doublé. A voir les rushs, on a deux jolis poissons. Je me charge de l'épuisette. En un temps trois mouvements, ils sont mis au sec. Verdict 70 cm pour Christophe, 76 cm pour moi.

Le fameuxx Selfish

La dérive est bonne, on se replace. Christophe se fait  démonter l'agrafe sur un énorme poisson. On le voit bien sûr la photo.

Gros poisson, grosse agrafe !!
On aurait pu faire un doublé. En revanche, le mien est bien pendu et surtout bien nerveux. Au ferrage, il est parti direct au fond. Quelle puissance sur ce premier départ, il m'a pris 15 à 20 mètres de tresse. Une dizaine de mètres sur les rushs suivants. Pourtant mon frein est plutôt serré. Christophe le met dans l'épuisette. Je le mesure 80 cm. Le record du fiston n'est pas encore battu (83 cm). 

Joli steak de 80 cm.

Je fais un cavalier seul dans la dernière ligne droite. Je pense que le Fire Eel fait la différence. Christophe et moi avons la même dérive bien sur, les mêmes animations, des slugs imitant les lançons, même couleur (bleu). Une seule explication logique, le Fire Eel de chez Delalande prend beaucoup plus de poissons que le Majikeel. Est-ce le rattle dans son corps qui a fait la différence?
Lieu jaune de 74 cm


Lieu jaune de 78 cm
Il est temps de rentrer. En chemin, je reçois un SMS de Valentin qui m'annonce qu'il a été livré de sa commande Delalande.


Magasin Ac'scion pêche à Paimpol


Conclusion :

Un peu de vent et beaucoup de brume mais pas trop froid, ça c'est pour la météo. Une partie de pêche ultra courte mais passionnante. Le point est définitivement validé.

Il va falloir étudier de nouveau les cartes à la maison pour essayer de trouver des nouveaux points. Je vais laisser ce point tranquille un moment pour qu'il se repeuple.

Encore un bon moment passé sur l'eau en bonne compagnie. Cela fait du bien de se faire conduire de temps en temps.
 
Les leurres du jour :
 
Le Fire Eel couleur bleu de chez Delalande. 
 
Le Majikeel marron clair en 22 cm de Sakura.  

Chaque fois que je teste des nouveaux leurres, il me faut un temps d'adaptation pour trouver la bonne animation. On ne fait pas nager le leurre de la même manière. Certains ont besoin d'être brusqué, d'autre au contraire sont tout en délicatesse. Pour avoir une idée de la manière de faire, je descends le leurre 1 ou 2 mètres sous le bateau. Je teste les différentes animations. C'est Damien Février, guide pêche sur Paimpol, qui m'a initié. J'observe la réaction du leurre. Par chez nous l'eau est suffisamment claire pour le voir évoluer sous l'eau. Pour ceux qui n'ont pas la chance d'avoir une eau claire, on peut le faire dans une piscine, un bassin, un lavoir, une baignoire à vos risque et péril ;), ...


La troisième partie en cours d'écriture. A bientôt pour de nouvelles aventures

mercredi 22 février 2017

Lieus jaunes au semi-large

Enfin une fenêtre météo et en plus pendant les vacances. Il n'en fallait pas plus pour organiser une sortie en mer. Ce sera Jean-Mye et Christophe qui seront mes partenaires de pêche. On se donne rendez-vous à la maison au petit matin. Je vais  faire la fin de montante et la descendante. Les températures sont plutôt fraiches. J'ai dû gratter le pare-brise. La brume fait son apparition. La visibilité ne dépasse pas 100 m.

Après avoir bien étudié les cartes marines tranquillement à la maison, je définis la stratégie. Je vais faire un tour sur des spots bien connus pour faire quelques poissons. Ensuite je me consacrerai à faire de la prospection.

Mes coéquipiers sont toujours à l'heure. Christophe et Jean-Mye ne sont pas allés pêcher depuis plusieurs semaines. Alors ils sont impatients d'en découdre.

La descente du Trieux se passe bien mais devant Loguivy de la mer une brume s'épaissit. Je ralentis l'allure. On fait une veille méticuleuse pour ne pas heurter un autre bateau. Heureusement que j'ai un GPS sinon j'aurai fait demi-tour. Je n'oublie pas de regarder la direction que je prends sur la boussole. Au cas où le GPS ne fonctionnerait plus , je n'aurai qu'à rajouter 180° pour revenir à ma position de départ (tenir compte également de la vitesse du courant).


Seule éclaircie de la journée 

On va droit sur le mur de brouillard

Après plus de 45 minutes de route, j'arrive sur le premier spot.  La mer est complètement lisse, pas du tout de vent. S'il n'y avait pas cette brume, ce serait la journée parfaite.

Je place le bateau sur la première dérive. Il est temps de mettre nos leurres souples.

Le bateau ne dérive pas comme d'habitude. C'est normal, il n'y a pas du tout de vent.

Je me replace en fonction de la dérive précédente pour passer pile poil sur le point marqué. C'est un fond sableux juste avant une grosse roche. je bateau s'approche tout doucement du point. je commence à voir sur le sondeur le début du caillou. Là, ce n'est plus un caillou. C'est plutôt une cathédrale. Je laisse encore un peu mon leurre fleureté avec la paroi rocheuse au risque d'y laisser mon bas de ligne. Il faut dire qu'il y a toujours un petit décalage entre la vue du sondeur et la réalité. c'est dû en partie au cône du sondeur. Je touche le caillou. je commence à remonter mon leurre. après cinq à six tours de moulinet, je suis stoppé. Je fais un gros ferrage. Yes !!  le poisson est pendu. Il me fait un joli rush. Nul doute que c'est un lieu jaune. Il s'épuise assez vite. Je peux le remonter assez facilement. C'est un lieu jaune de 60 cm.


Premier poisson de la journée

Nos trois leurres fétiches sont à l'eau ; pour Christophe et Jean-Mye le Magic Eel en 22 cm marron de chez Sakura et pour moi le Fire Eel de chez Delalande que Valentin et Alexis d'Ac'scion pêche/Tootaz m'ont demandé de tester.  On commence par faire une pause pain au chocolat avec un café bien chaud (merci Jean-Mye)
 
C'est reparti pour une nouvelle dérive. les poissons sont bien présents autours du caillou. La brume est toujours aussi épaisse.
 
C'est au tour de Christophe de faire chanter le frein du moulinet et de cintrer sa nouvelle canne. Il a le sourire jusqu'aux oreilles. Il ne parle plus que par onomatopée (Whaouh, Raaah, Han, Bim, Argh;, ...). Au même moment j'ai une tape mais sans suite. Il met de longues minutes à remonter son poisson. il faut dire qu'avec une canne 7-28 gr et une tresse de 10 centièmes, il faut prendre son temps pour ne tout casser.
 
Jean-Mye et moi commençons à voir la silhouette dorée sous le bateau. C'est un beau poisson qui crève la surface.
 
Lieu jaune de 59 cm.

Les dérives suivantes ne donnent rien. Le courant a bien faibli. J'en profite pour faire la pause déjeuner. Aujourd'hui on mange en fonction de la marée. C'est Jean-Mye le cuistot du jour. On a le droit à un superbe casse-croûte tout fait et des clémentines en dessert.

Tout en mangeant, la brume est de moins en moins épaisse. Le soleil n'arrive pas à percer. Malgré tout, il ne fait pas froid. On discute stratégie tout en nous régalant. J'ai trouvé sur la carte à la maison un point qui semble prometteur. C'est le moment d'aller prospecter.

On se dépêche de ranger le matériel pour faire route tranquillement dans ce brouillard assez épais. C'est parti pour une demi-heure de navigation.

Je positionne le bateau. La profondeur a changé. on était sur de fond de 25 à 30 mètres pour maintenant dépassé les 40 mètres. Le courant n'est pas trop fort. Je décide de garder mon Fire Eel. Jean-Mye et Christophe gardent leur Magic Eel.

Les premières ne donnent rien. Pas question pour autant de partir de ce spot. Je déplace la dérive de 25 mètres à chaque dérive afin de peigner toute la zone.

Je fais quelques petits ascenseurs pour essayer d'exciter les poissons. Sur une animation, je sens un petit toc. Je continue à remonter tout doucement. Je fais un stop de 4 à 5 secondes. Je me remets à mouliner. Je n'ai pas le temps de faire un tour de manivelle que je prends un châtaigne dans l'avant-bras. La canne plie d'un coup sec et direct, le moulinet se met à siffler. Là, c'est du lourd. Je le laisse faire. Je me contente de laisser le poisson faire ses rushs. Je commence à me demander si c'est bien un lieu jaune tellement le combat est âpre. Après quelques longues minutes, je vois la robe dorée du lieu jaune sous le bateau. Christophe le met au sec avec l'épuisette. 82 centimètres, à deux centimètres du record du bateau.

Lieu jaune de 82 cm
 
Bien que ce soit la première fois que je viens sur ce spot, je commence à comprendre la technique qu'il faut utiliser pour déloger du fond ces beaux poissons.  En remontant la dérive j'explique à mes camarades de jeux la technique que j'utilise. Christophe a une première tape, il commence l'ascenseur et c'est parti. Jean-Mye et moi commençons également l'ascenseur. Je prends une tape mais il ne suit pas mon leurre. C'est Jean-Mye qui se fait stopper propre et net. C'est le premier doublé de la journée. je suis au milieu des deux et j'entends les moulinets chanter en stéréo. Je pense qu'on peut dire que le point est définitivement validé pour aujourd'hui. Je mets les deux lieus jaunes dans l'épuisette 66 cm pour Christophe et 63 cm pour Jean-Mye. l'eau est plutôt froide mais leur défense est spectaculaire. 


Lieus jaunes pour les mousses
Jean-Mye fait les deux poissons suivant

La joie dans le bateau est communicative





Que du bonheur, 69 cm

Lieu jaune de 74 cm
 
La journée se termine avec quelques beaux poissons. La brume ne nous aura pas quitté de la journée.
 
Conclusion :
 
Une bonne partie de pêche comme je les aime. Des copains, de la convivialité, de la bonne humeur et un bon casse-croûte, que demander de plus (peut-être le soleil !!). La brume a un côté aigre-doux. Une sensation d'être seul sur l'eau mais stressante en navigation. Je suis heureux de posséder un GPS qui fonctionne bien.
 
Je suis content de voir que l'étude des cartes marines à la maison peut déboucher sur une belle pêche. En plus,  ça me permet de m'évader même lorsque je suis à terre.
 
J'aime de plus en plus ma canne Grauvel Teklon Royal 702. C'est un véritable plaisir de remonter des gros lieus jaunes.  

Les leurres du jour :
 
Deux leurres ont tiré leur épingle du jeu. Tout d'abord le Fire Eel de chez Delalande. A croire qu'il a été fait exclusivement pour la pêche aux lieus jaunes. Cela fait longtemps qu'un leurre ne m'avait pas autant surpris. Il vient de détrôner, sans contestation possible, le Magic Eel. J'ai hâte de tester le Néo Shad sur les bars.
 
Le Magic Eel de chez Sakura a fait le boulot. Cela reste un très bon leurre malgré tout. Je pense que je vais l'abandonner progressivement.
 
Les Shad n'ont pas donné de bons résultats sur cette session. 

mercredi 4 janvier 2017

Les lieus jaunes de la fin d'année 2016

⥹Les conditions anticycloniques exceptionnelles vont me pousser à faire un tour sur l'eau en cette fin décembre 2016. Toutes les conditions sont réunies pour faire la dernière sortie de l'année. Ce coup-ci, c'est vraiment la der. La mer ressemble à un lac, le soleil est bien présent et pas un seul nuage. La seule ombre au tableau, ce sont ces températures bien fraiches le matin.
 
Je décide donc de ne pas partir trop tôt. J'appelle Vincent et Jean-Marie (Mye). On se donne rendez-vous à la maison. La stratégie est simple ; essayer de trouver les lieus jaunes sur les plateaux du semi-large.

C'est un plaisir de naviguer sur une mer aussi plate. J'arrive sur mon premier point. on fait quelques dérives. Nous avons quelques tapes mais les poissons ne mordent pas. Je constate tout de même un peu de vie sur le sondeur. Sur l'ascenseur les poissons suivent mais font demi-tour. Les leurres sont bien à la verticale du bateau et le sondeur me permet de bien suivre nos différentes lignes. Je reste toujours émerveillé avec cette technologie, même si j'ai un combiné d'entrée de gamme. Je n'ose même pas imaginer ce que j'aurai avec un sondeur dernier cri et une dalle plus importante 7 pouces, 9 pouces voir plus avec une sonde de bonne qualité.

Après quelques dérives sur ce point, je décide de me déplacer de 3 ou 400 mètres. Vincent commence à me charrier. Il est venu sur le secteur de Bréhat pour sortir un gros lieu jaune. Il faut dire que malgré ses prospections sur le secteur de Saint Quay Portrieux, il n'a pas encore réussi à prendre un gros lieu jaune. Il faut dire que les courants sont moins forts et la profondeur n'est pas aussi importante que sur nos spots.

Je lui annonce la couleur. Vincent tu vas faire le premier poisson et ce sera à mon tour, par contre Jean-Mye sera à l'épuisette. Je lui montre la surface de l'eau à quelques centaines de mètres du bateau où se forme un petit clapot. Je lui indique que c'est là que se situe le poisson . La dérive se poursuit tranquillement et on approche de l'endroit indiqué. Vincent a une première tape. Sur l'animation suivante, il annonce poisson. Il commence par prendre un gros rush. Il est aux anges. Je fais l'ascenseur et le leurre s'arrête net. Je suis attelé. C'est un doublé. Jean-Mye fait l'ascenseur pour le triplé mais il a juste une tape. Du coup, c'est à lui revient l'honneur de mettre dans les poissons dans l'épuisette. 64 cm pour Vincent et 58 cm pour moi. On voit bien sur la photo, les lieus jaunes ont été pris sûr la zone qui frisotte à l'arrière du bateau. Chercher les remous, vous trouverez peut-être les lieus jaunes.


Les premiers lieus jaunes de la journée

Après les congratulations d'usage, Vincent nous propose de prendre un café et un croissant. Après cet intermède plutôt sympathique, il est temps de remettre le bateau sur la bonne dérive. Vincent et Mye vont faire tour à tour une vieille commune chacun. Par contre plus de lieus jaunes sur les cailloux.

Je change de spot pour aller valider un point que j'ai trouvé depuis peu. Je profite pour m'arrêter prendre une photo de la Horaine. Cet endroit a été le lieu d'un dramatique accident en fin d'année 2016. J'aurai dorénavant, en passant devant cette baise, une pensée à tous ces marins professionnels qui vont braver les intempéries pour gagner leur vie.
 


La Horaine dans le nord-est de Bréhat
 Il fait tout de même faire attention aux cailloux qui sont assez nombreux autour de la Horaine. C'est parti pour un quart d'heure de navigation sur ce plan d'eau lisse. Que dire de ce soleil qui nous irradie sans le moindre nuage.

J'arrive à bon port. Je place le bateau sur la dérive. L'absence de vent me fait dérive à coté de mon point GPS. Jean-Mye a des touches mais rien de concret. Il fait l'ascenseur plusieurs fois d'affiler. Enfin, à la descente son leurre se fait arrêter net avant d'avoir touché le fond. Gros ferrage, c'est pendu. Et c'est parti pour un tour. La canne bien cintrée. Le moulinet  envoie du son.

Jean-Mye en pleine concentration
Après quelques rushs bien appuyés, le poisson arrive à la surface. Je suis à l'épuisette. Au moment où je la baisse le poisson fait un dernier piqué. Le fil s'est emmêlé dans l'épuisette et on a failli le perdre. J'arrive à le mettre au sec.

Steak pour Jean-Marie


C'est un beau lieu jaune de 72 cm, on peut le classer dans la catégorie des steaks.

Le sourire du pêcheur, heureux de sa prise.

Je suis content, chacun a fait un beau poisson. On refait quelques dérives sur ce spot mais on a bien quelques tapes mais les poissons décrochent rapidement. Ce doit être des petits lieus jaunes.

C'est l'étale de marée basse. On va arrêter de pêcher pour casser la croûte. Je n'ai pas vu la matinée passée. Du pain de la charcuterie et une bière feront notre bonheur. Et comme toujours on refait la partie de pêche du matin.

Je connais un spot de début de marée montante ou les poissons peuvent être de belle taille. En plus il n'est pas très loin. Le courant n'a pas encore complètement tourné. Les dérives ne me font pas passer au bon endroit. En revanche, le sondeur m'indique une grosse activité sous le bateau. Nous avons tous des tapes mais rien au bout de l'hameçon. Vincent va tout de même prendre un modeste lieu jaune de 40 cm.

Je replace la dérive et c'est au tour de Jean-Marie d'en faire un de 44 cm.

En fin de dérive, Vincent se fait atteler par un très gros poisson. La canne est pliée en deux. Il part dans un gros rush qui n'en finit pas. Au vu des coups de tête, c'est du lourd. Puis tout à coup, on entend comme un coup de fouet. Il vient de casser. Vincent est dépité. Mais que s'est-il passé? l'explication est simple. Vincent a mis son doigt sur la bobine. Grave erreur, le lieu jaune est un poisson très puissant surtout dans ses premiers rushs. Il faut le laisser s'épuiser. Bien sur cela ne s'applique pas lorsqu'on pêche sur les épaves, il vaut mieux prendre une tresse et un fluoro plus gros. En tout cas, il aura eu au bout du fil un gros poisson. Les sensations sont là et ce n'est que partie remise.

On refait la dérive. Le courant monte en intensité. Je ne vais pas pouvoir y rester trop longtemps. C'est de nouveau Vincent qui fait un poisson. Là encore c'est un gros poisson. Au même moment Jean-Marie fait aussi un poisson. Vincent a du mal à brider le poisson pendant que Jean-Marie annonce que c'est petit. Vincent a une minute d'inattention et le poisson décroche. Jean-Marie fait une toute petite vieille. Encore un joli poisson de décroché pour Vincent. Un peu de mou dans la ligne et ça ne pardonne pas. Je vous dis pas comment il s'est fait charrier le pauvre. Il a pris cher.

On voit au large la brume qui commence à tomber. Les températures baissent d'un coup. Je me dis qu'il est temps de revenir à la maison.

retour dans l'estuaire
Conclusion

Encore un moment de partage entre passionnés. De la bonne humeur, une météo fantastique, de beaux poissons même s'ils ont été difficiles à trouver, voila la définition d'une bonne partie de pêche.

 La température de l'eau ayant bien baissé, les beaux lieus jaunes arrivent à la côte.

Les leurres du jour

Vincent a parié sur les leurres de chez Fiiish (Black Minnow et Crazy), Jean-Marie et moi sur les leurres Sakura (Magic Eel). Je n'ai pas testé la pochette de leurre que j'ai gagné chez mon détaillant habituel (Ac'scion pêche).