Pages

Affichage des articles dont le libellé est fou de bassan. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est fou de bassan. Afficher tous les articles

mardi 14 juin 2016

Steak de lieus jaunes

L'association Fish à l'affiche organise une sortie kayak samedi matin au départ de Plouha. Malheureusement, j'ai promis à mon beau-frère une sortie pêche sur les plateaux du semi-large. J'espère qu'Édouard dit "Doudou" renouvellera cette expérience.
 
Départ de la maison à 10h pour faire la fin de la montante et début de la descendante. C'est la morte-eau. Contrairement à pas mal de mes copains pêcheurs, j'aime bien ces coefficients plutôt bas. Ils sont souvent synonymes de jolis poissons. De nombreux bateaux sont déjà partis au vu des remorques garées. Je me rends directement au semi-large. Un petit vent de nord-ouest et un temps gris nous accompagnerons toute la journée. La température de l'eau (14,5°) reste bien fraiche pour la saison. L'année dernière, elle était plus chaude de 2 degrés.
 
Le voyage se passe sans encombre. Le bateau, un 3D Tender 550 Patrol, passe toujours aussi bien. Je suis surpris de voir aussi peu de bateaux sur l'eau à moteur sur l'eau. En revanche beaucoup de "voileux" sont de sortie. Je ne vais pas me plaindre, nous sommes les seuls sur le spot.
 
Je cale la première dérive. Je ne passe pas sur les points marqués. C'est normal, le vent est travers au courant. On relève les lignes et je me replace. C'est mieux mais pas encore parfait. Je sens que le vent va nous embêter aujourd'hui.
 
Sur la troisième dérive, Jean-Loup croche et casse. On verra par la suite que c'est une filière de casier en plein milieu de notre dérive. En effet les bouées sont sous l'eau. Je remets une agrafe et un autre leurre. C'est reparti pour une nouvelle dérive. Je décide de passer de l'autre côté du caillou. Cette option est payante puisque Jean-Loup fait le premier poisson de la journée. Au terme d'un joli combat avec des rushs de folie, je vois arriver une belle masse dorée sous le bateau. Je le mets dans l'épuisette. C'est un lieu jaune  de 78 cm.


Lieu jaune
Les poissons sont bien calés mais de l'autre côté du caillou. Je replace la dérive. Le courant faiblit mais pas le vent. Je suis obligé de calculer mon  positionnement à chaque fois que je me replace.

Un bateau nous a rejoints sur zone. Il est à deux ou trois cents mètres de nous.

La dérive est bonne. Le bateau dérive tranquillement. Je scrute le GPS pour donner le top départ à l'ascenseur. Jean-Loup commence à remonter.  Je vois les attaques en direct sur sa canne. Il continue, fait un stop de trois à quatre secondes puis il continue sa remontée. Au deuxième tour de moulinet, la canne plie en deux. Je commence également à faire l'ascenseur. Première attaque, je continue. Deuxième attaque, je ferre énergiquement, pendu !!!!! C'est le premier doublé de la journée. On remonte nos poissons. Les commentaires vont bon train, entrecoupé au moment des rushs par des Oh la vache, il n'est pas content, j'ai mal au bras, ...

Il faut gérer l'épuisette tout en remontant le poisson. Pas de problème, que des solutions. Les deux poissons sont mis au sec. Jean-Loup fait encore un beau lieu jaune 75 cm et 68 cm pour moi. Les poissons sont mis dans mon nouveau sac glacière  Hpa acheté à Ac'scion pêche Tootaz.

Pas le temps de prendre des photos, je replace la dérive. C'est Jean-Loup qui fait un festival aujourd'hui. Encore un beau spécimen, le frein est pourtant réglé assez fort. Malgré cela, il lui prend pas mal de tresse. Je suis cantonné à l'épuisette. C'est le jour des steaks 70 cm.


Jean-Loup admire sa prise.

Un goéland marin nous accompagne depuis maintenant quelques dérives. C'est le plus gros goéland que l'on trouve sur les côtes Bretonnes et même le plus gros goéland du monde. Il fait partie de la famille des laridés. Il a une envergure pouvant aller jusqu'à 1.80 mètres. On ne note pas de différence de plumage entre le mâle et la femelle. En revanche le mâle est beaucoup plus imposant que la femelle. Il a le dos et les ailes noires, le reste du corps blanc. il est omnivore. Il n'hésite pas à s'attaquer à des oiseaux de mer ou des canards même adulte. Il peut mettre également à son alimentation des mammifères terrestres tels que les rongeurs (lapin, rat, souris, ...). Il a une technique bien particulière, il jette en vol, les œufs ou les coquillages sur les cailloux pour les briser. Il n'est pas rare de voir ce phénomène sur la vieille cale de Pors Even.
  
On voit passer quelques fous de bassan. Je ne peux m'empêcher d'admirer leur vol si gracieux.
 
C'est le moment de l'étale. On range le carbone pour passer à table. Sylvie nous a préparé un bon casse-croute. Aujourd'hui elle va aux 7 iles en kayak avec le pôle nautique de Paimpol-Goëlo basé à Loguivy de la mer. 
 
Le fiston n'est pas en reste. Il a rejoint ses potes à Douarnenez pour une partie de pêche sous-marine. D'ailleurs, ils ont fait deux bleus (homards) et un gros sar de 42 cm. Il a juste oublié sa canne pour faire coup du soir.
 
Sar du Finistère


Il est fier le Vincent

Du bleu du bout du monde

Cuisson en mode baroudeur
 
Le temps de manger et le courant a basculé. La brume commence tout doucement à se lever. Je n'arrive plus à voir l'ile de Bréhat. J'analyse, sur la première dérive, le vent et le courant. Tous les paramètres sont à revoir. J'arrive à me placer correctement sur la deuxième dérive. Jean-Loup et moi faisons l'ascenseur. Au dixième tour de manivelle la canne de Jean-Loup est complètement cintrée. Le combat commence fort. Il part directement au fond sur le premier rush. Quant à moi rien de rien même pas une attaque. Je vais prendre l'épuisette et mettre les poissons au sec. Encore un beau lieu jaune de 71 cm pour Jean-Loup.
 
Le vent continue de forcir et les dérives sont de plus en plus difficiles sans compter que le leurre n'est plus sous le bateau. De ce fait on fait une dernière dérive. Devinez qui est attelé ? Et bien oui, c'est encore Jean-Loup. Celui-ci sera plus petit 58 cm.
 
Conclusion :
 
Jean-Loup a fait la majorité des poissons. Il va falloir que j'affine ma technique. Des conditions météorologiques qui se sont dégradées tout au long de la journée. Je n'ai pas l'impression qu'on soit début juin. Enfin ne nous plaignons pas d'autres régions sont plus gravement touchées par les intempéries.
 
Les leurres du jour :

J'ai persisté toute la journée avec un magic Eel couleur aru en 22, cm avec une tête 70 gr. Jean-Loup a pris un leurre souple que j'avais gagné à la Sailtica Fishing. Il ressemble au nitro shad slim en 25 cm en bleu avec une tête plombée de 90 gr. J'ai essayé un inchiku en 80 gr avec un maniement minimaliste.

Je ne saurai dire si c'est la couleur bleue, la forme du leurre ou l'animation  qui ont fait la différence.

samedi 20 juin 2015

Lunker !!

Tout d'abord vous trouverez le compte rendu de dimanche dernier sur le site de Nicolas en cliquant sur ce lien.
 
En cliquant sur ce lien
 
 
Vendredi c'est la dernière journée de vacance du fiston. Il part dans la nuit pour rejoindre le Sud Ouest. Je décide de mettre à profit cette journée pour une dernière partie de pêche avant son départ. Fabrice nous accompagne. C'est mon partenaire de pêche pour le concours organisé par Valentin d'Ac'scion pêche. Le départ est donné à 7h30 pour aller chercher quelques maquereaux.
 
Je remonte le Trieux tranquillement pour faire profiter mon hôte du merveilleux paysage de notre belle Bretagne. Sur le chemin, on cherche le casier mais je ne trouve pas les bouées. On tentera de la trouver sur le chemin du retour.  Après un petite demi heure de route, nous allons ressortir les mitraillettes pour tenter de prendre des maquereaux. C'est Fabrice qui ouvre le bal et fait les deux premiers, puis c'est le fiston. J'échange ma mitraillette pour un petit jig. Je trouve que c'est plus fun. Le maquereau est très combatif en rapporter  à sa taille. On entend un bruit derrière le bateau. Le fiston se retourne et voit un globicéphale. Il est à moins de 10 mètres du bateau. Nous sommes subjugués. Il faut dire que ces mammifères me fascine. Ils évoluent avec tant de grâce et d'élégance. Nous nous sommes arrêter de pécher et Fabrice en profite pour faire 2 maquereaux de plus. Au total on a pris 13 maquereaux. Ce sont les premiers de l'année qui sont, à mon gout les meilleurs.
 
C'est l'étale. Fabrice nous propose un pain au chocolat qui nous fait bien plaisir. Je propose à Fabrice d'aller chercher les bars. Un petit demi heure de route et j'arrive sur le spot. Fabrice est originaire de Saint Etienne. Il est un fidèle lecteur du blog de Nicolas   royalelabrax22. Ils ont sympathisé et partagé quelques parties de pêche en surf casting. Il faut dire que Fabrice est un pêcheur d'eau douce. Il faut être passionné pour faire autant de kilomètres juste pour un concours de pêche. Toujours est il que la fatigue conjuguée avec un peu de houle ont eu raison de son estomac. 
 
Je lui propose de rentrer mais il insiste pour continuer. J'enlève les mitraillettes pour passer aux leurres souples. C'est parti pour une session bar.  Les premières dérives ne donnent rien. Quelques attaques de ci de la, mais rien de bien probant. Vincent est sur sa petite canne avec un Crazy Sand Eel vert en 30 grammes. Fabrice et moi sur des Nitro Bole Shad en 55 gr. Je suis arrivé un peu tôt sur le spot. Le poisson est bien visible sur le sondeur. Il n'est tout simplement pas en chasse. J'ai remarqué au fil des années que les poissons ne mordaient pas à l'étale. Il faut être patient et attendre que le courant soit plus fort. Le fiston va ouvrir son compteur en attrapant un bar de 60 cm.
 
Sérieux mais content


Va grandir pour devenir un lunker
 
Je change de spot. Les bar y sont parfois plus gros. Je place le bateau mais je n'arrive pas à dériver correctement. Je replace la dérive. Le plus dur sur ce spot est de trouver le fond. Après quelques animations je suis attelé par un poisson très lourd. Le moulinet chante et la canne est complètement pliée. Après quelques minutes d'un superbe combat, je vois une silhouette argentée sous le bateau. Pas de doute c'est un gros pépère. Le fiston prend l'épuisette et le met au sec. Je le mesure 75 cm. C'est un Lunker.

Lunker

Fabrice va faire son premier bar en bateau. Il pêche relativement fin. C'est une habitude des pêcheurs d'eau douce. Il prend le remonte tout doucement. Son frein est parfaitement bien réglé. Il maitrise parfaitement la remontée. Je sais à ce moment précis que c'est un pécheur expérimenté. On le met au sec il fait 50 cm.

Fabrice ton sourire en dit long sur la joie que tu as éprouvé.

Sur la dérive suivante, Fabrice remet ça. Il est un peu plus gros 54 cm. Puis c'est au tour du Fiston 45 cm.

Le fiston remet ça avec un bar de 48 cm. Je clôture la session par deux bars de 48 cm et 44 cm.

Je rentre tranquillement en m'arrêtant à la corderie à Bréhat pour vider les maquereaux et faire découvrir à Fabrice l'ile de Bréhat  coté mer.

En rentrant on trouve le casier mais pas de homard.

Conclusion :

C'est la fin des vacances pour le fiston. Il aura de belles histoires à raconter quand il rentrera à Arcachon. Une semaine riche en poisson avec plusieurs lunkers.

Fabrice a fait ses premiers bars en bateau. Les techniques du bord en surf casting ou au leurres durs sont totalement différentes des pèches en verticales sur un bateau.

Encore une journée de partage.

jeudi 19 février 2015

Session au petit large à la recherche des lieux jaunes.

Départ à 9 h00 pour une sortie au petit large avec Christophe. La brume et le froid ne vont pas nous décourager.

Le coefficient de marée est très bas. Le courant  ne devrait pas nous déranger. Nous arrivons sur les plateaux du semi large après une petite demi heure de navigation à 15 nœuds de moyenne. Un vent d'Est-Sud-Est nous accompagnera toute la journée. Les températures sont plutôt fraiches. Le soleil joue à cache-cache avec les nuages.

La stratégie du jour est simple ; chercher les poissons sur les points déjà marqués. Christophe met un Nitro Shad 150 vert avec une tête plombée de 60 grammes. Pour ma part j'opte pour le Crasy Sand Eel 220 jaune fluo avec sa tête plombée de 60 grammes. le courant est faible et le vent contrarie une fois de plus les dérives. Pas de poissons sur les premiers postes.

Nous nous déplaçons pour aller sur des points qui nous ont souri en fin d'année mais également l'année passée. Sur la première dérive Christophe ouvre le bal en faisant une belle moruette de 60 cm.


Malgré le bonnet la casquette Ac s'cion pêche n'a pas perdu sa magie !!
Sur la dérive suivante j'ouvre mon compteur de lieu jaune (52 cm). Je remets ça quelques dérives plus tard avec encore un lieu jaune (60 cm) qui a bien fait plier la canne et mis le moulinet à rude épreuve.

Superbe robe dorée pour ce lieu jaune

Nous avons trouvé les poissons. Il est temps maintenant de prospecter. En chemin, Christophe voit deux fous de bassans qui plongent pas trop loin du bateau. Ni une ni deux, je me dirige vers eux. J'éteins le moteur et nous mettons nos leurres à l'eau. Je vois sur le sondeur beaucoup de poissons fourrages. Je pense que c'est des lançons.
 
Christophe se fait atteler par un joli poisson. Quelques gros coups de tête, le moulinet qui chante, la défense typique du lieu jaune (54 cm). Il arrive en surface et je le mets dans l'épuisette. Un nouveau point GPS vient s'ajouter à la longue liste déjà présente.
 
Le sourire du mousse
 
Je replace la dérive. A partir de ce moment je vais enchainer les prises (62, 58,55, 42 cm).

La brume s'est levée, le soleil est apparu mais il fait super froid !!
Le froid a raison de notre motivation. C'est décidé, on rentre.

Conclusion :
 
Une superbe journée en mer, du poisson, du soleil !! que demander de plus, quelques degrés de plus peut être. Cela dit nous sommes toujours en hiver.
 
Nous n'avons perdu qu'un seul leurre. C'est assez rare pour le signaler. Le leurre du jour est sans conteste le Crasy Sand Eel de chez Fiiish. Le Nitro Shad a quant à lui très bien fonctionné en début de session lorsque le courant était faible. Nous avons péché en vertical toute la journée. 




lundi 8 juillet 2013

Loup de mer solitaire

J'avais prévu de partir aux aurores mais un réveil récalcitrant m'a fait partir à 8h00 au lieu des 6h15. Je décide de profiter du beau temps pour aller chercher le poisson loin des cotes dans la limite de sécurité que m'autorise mon bateau.

Je prospecte une zone totalement inconnue que j'ai repéré sur les cartes marines à la maison. Je commence mes dérives et très rapidement je fais un mérou breton de près de 3 kg.

Je continue mes dérives et j'attrape un joli rouget. Au fil de la matinée, un grand nombre de bateaux arrivent sur cette zone et me laisse à penser que le coin est prometteur.

Je trouve un banc de bars par trente mètres de fond, calé derrière un monticule de sable. Je ne tarderais pas à faire un bar de 55 cm. Bien évidement je marque le point sur mon combiné  sondeur gps.

A l'étale de marée basse je vois sur le sondeur des boules énormes de poisson fourrage qui remontent des profondeurs. Il s'agit de lançons (j'en ai pris à la mitraillette et relâché immédiatement). Un grand nombre de  fou de bassans tournoient dans le ciel et plongent. Je regarde ce spectacle fabuleux tout en mangeant.

Je ferai un lieu jaune de 55 cm sur un leurre de surface (mega flash).

Ma belle sœur m'avait demandé de lui ramener quelques maquereaux. Je décide de revenir plus près de la côte pour en mettre au sec une dizaine.

Je resterai une grande partie de l'après midi à tourner et virer pour repérer les têtes de roches avoisinantes.

Je rentre à Pors Even et je m'arrête vider le poisson derrière Saint Riom.

Pas farouche !

Il va vraiment falloir que je m'achète un appareil photo numérique étanche et que je n'oublie pas de faire des photos pour le blog. Je me sers de mon smartphone (non étanche) pour faire des photos.

A table !!!

Anecdote : J'amarre le bateau à quai et je vais chercher la voiture et la remorque. A mon retour, je vois un goéland posé sur le tableau arrière du semi rigide en train de manger, sans complexe, les maquereaux. Au final il m'aura mangé trois maquereaux en moins de 5 minutes.

Je retiendrai de cette journée en mer en solitaire :
      - De nombreux points validés,
      - Un gros coup de soleil sur les mollets,
      - Des images de fou de bassan plongeant à quelques mètres du bateau.