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mercredi 8 janvier 2020

Des lieus jaunes pour cette première sortie de l'année 2020

Le plus beau poisson de la journée


Lieu jaune de 76 cm


Vendredi midi, Dimitri me propose de faire une sortie pêche sur son bateau.  c'est avec plaisir que j'accepte.. On part donc le samedi matin sur son 3D tender 535 vers les plateaux du petit large. Nous sommes sur une morte-eau de 38. J'adore ces coefficients de marée pour pêcher le lieu jaune. 


3D tender 535 avec un 50 cv Honda




Il fait frais mais bien couvert tout va bien. Il nous faut une petite demi-heure pour atteindre le spot. La mer est un peu formée et son bateau passe bien la vague en toute sécurité.


Dimitri place le bateau. Je choisis un leurre souple de grande taille. Mon choix se porte sur le Magic Eel 22 cm marron clair de chez Sakura et Dimitri prend l'option Fire Eel vert blanc de chez Delalande.


La première dérive ne donne rien on passe bien trop loin de son point GPS. Le vent contrarie un peu notre dérive. Dimitri corrige la dérive de vent. Il place le bateau parfaitement. La dérive est assez rapide bien aidée par le vent. lors de la descente, je sens bien le fond mais très rapidement, je le perds. J'appuie régulièrement sur la gâchette du moulinet pour rester le plus proche du fond. C'est lors de cette descente que je suis attelé par un poisson. Avant le premier coup de tête du poisson, je pensais être croché au fond. Cela dit le premier coup de tête est violent. Même si mon moulinet casting ne fait pas de bruit, le poisson me prend pas mal de tresse. Il faut maintenant le remonter. Il n'est pas content. Il me fait de nombreux stops m'obligeant à être patient. Je suis monté assez fin. J'ai un peu peur de casser. Je vois la silhouette dorée arriver sous le bateau. C'est un beau poisson. il fait 68 centimètres. Il recrache de nombreux lançons et sardines.

Premier lieu jaune de 2020.

Une photo pour immortaliser le moment. C'est reparti pour une nouvelle dérive. Le vent est toujours bien présent. Le bateau arrive tout doucement sur le point GPS. Les lieus jaunes ne sont pas enclins à suivre le leurre à l'ascenseur. Il ne faut pas hésiter à gratter le fond pour les faire sortir de leur léthargie. Dimitri ouvre le pick-up de son moulinet. et tente de reprendre le fond. C'est au moment qu'il le referme qu'il sent que c'est lourd. C'est pendu. Je lui emboite le pas et c'est aussi pendu. Le premier doublé de la journée. La technique est imparable visiblement. De plus ils se bagarrent bien. Je commence à avoir les bras qui chauffent.

Lieu jaune de 68 cm
Lieu jaune de 74 cm

Je crois bien que le capitaine a trouvé le bon spot. Un bateau arrive sur la zone. Je reconnais bien le bateau de Yann et Stéphanie (Membres de l'association Fish à l'affiche). Il participe avec son épouse à de nombreuses compétitions (festi fish bien sûr, mais l'open pagre, les Glénans, …). De vrais passionnés de pêche. Du coup, Yann, passe nous faire un coucou au bateau. Après cet intermède fort sympathique, On se replace. Le vent s'est renforcé un peu et la dérive ne nous amène pas à l'endroit voulu. On boit un café et un pain au chocolat.

Dimitri fait en sorte de compenser la dérive pour nous placer encore une fois parfaitement. Le scénario se répète. Je laisse tomber le leurre au fond. Je sens une attaque mais sans prendre. Je me lance dans un ascenseur très lent. Au bout du deux où troisième tour de manivelle, c'est pendu. Dimitri a lui aussi été visité mais sans suite.


Sous son meilleur profil

Lieu jaune de face

Cyrille, une autre membre de Fish à l'affiche vient également nous faire un petit coucou au bateau. On se chambre un peu et on rigole beaucoup.

C'est reparti pour une dérive. J'applique la même technique et c'est pendu, en même temps Dimitri en prend un aussi. Le mien décroche après l'avoir remonté d'une dizaine de mètres. Le ferrage n'est pas assez appuyé. Je n'ai plus qu'à profiter du spectacle, surtout que celui-là, doit être plutôt gros.



Un coup d'œil discret sur le GPS

Après quelques dérives sans poisson, c'est Dimitri qui est de nouveau attelé. Le frein chante bien et sa canne jaune (Illex) fait le job. Quant à moi je fais un ferrage de mammouth et je casse net. Entre trop et trop peu, je dois être un peu rouillé.


Lieu de 69 cm
On décide de s'arrêter là. Il est vrai que cela peut vite devenir addictif. On en profite pour manger avant de revenir à la côte pour chercher des calamars.

Après un moment à chercher les calamars sur nos spots habituels, on décide de rentrer à la maison. Il faut dire que les calamars n'aiment pas l'eau douce. Ils s'éloignent rapidement de la côte dès lors qu'il pleut beaucoup.  on sera de bonne heure et nos épouses seront ravies.

Conclusion : 

Un bon moment passé sur l'eau en bonne compagnie. On a vu les potes de Fish à l'affiche. On a pris du poisson. Il n'a pas fait trop froid. What's else.

J'ai pêché toute la session avec ma canne casting. Je commence à l'apprécier de plus en plus. Elle est typée slow jigging mais elle fonctionne parfaitement avec des leurres souples. Cependant il ne faut pas hésiter à faire de gros ferrages.  

Il semblerait que les lieus jaunes commencent à revenir à la côte. Il faut dire que ces derniers temps, ils se faisaient rares. Ils sont peut-être sensibles à l'eau douce et préfèrent rester plus loin des côtes. Une autre hypothèse est que l'eau n'est pas assez froide (11° au petit large). J'ai vu ces derniers temps énormément de poissons fourrages. Ils sont peut-être gavés de nourriture.


Le 3D tender 535 est un bateau très marin. J'avais eu l'occasion de le voir en action lors de l'open pagre 2019 dans la rade de Brest. Ce jour là, la mer était bien formée. Grâce à son V profond, il passe relativement bien les vagues. Il est beaucoup plus profond que le mien mais en contrepartie, il n'a pas de double coque pour y faire passer tous les câbles et le réservoir. Je le trouve juste un peu étroit. Le montage a été réalisé chez Cras nautique et il est de très bonne facture. 

Les leurres du jour :

Le Magic Eel de chez Sakura pour ma part et le Fire Eel de chez Delalande pour Dimitri.

vendredi 15 mars 2019

Une marée avec Maitre Bleu à la recherche des homards


Le premier à pied, on s'en rappelle toujours



Philippe alias Maître bleu m’envoie un message pour m’inviter ç une partie de pêche à pied à la recherche de l’or bleu, le homard. Je suis comme un enfant qui attend noël pour avoir ses cadeaux. On se rejoint dans son jardin au pied du sillon. La vue est juste fantastique. Il a fallu gratter le parebrise ce matin mais dorénavant c’est grand soleil. Je suis parti de bien en avance pour ne pas être en retard. Du coup je prends quelques photos de ce fabuleux paysage. 

Le terrain de jeu commence à se découvrir


Philippe m’accueille avec un café et un pain au chocolat. Après ce petit intermède, on est parti. Il me confie deux cannes en bois armées d’un gros hameçon, une petite d’environ 1,20 m et une grande d’environ 2,30.

Avant de nous lancer, Philippe me décrit le parcours que nous allons effectuer. D’ailleurs les cailloux sont encore immergés. Il est maintenant temps de partir, la marée n’attend pas. On passe à côté du sillon. Il a les marques des tempêtes qui sont passés l’autonome. Il a une grosse brèche qui l’a coupé en deux. Philippe m’explique que les gros blocs de caillou censé le protéger ont modifié les courants affaiblissant le sillon. On continu et le parcours commence à devenir un peu plus caillouteux. Philippe reste le plus possible dans les petits chenaux qui descendent vers la mer. Un groupe de pêcheur est devant nous armé également de perches en bois.


Pour tout dire je ne profite pas du paysage, mes yeux regardent le sol sans arrêt pour ne pas glisser ou tomber. Dès que le terrain devient accidenté, j’ai l’impression que Philippe vole sur les obstacles. En bon guide, Il s’arrête de temps en temps pour m’attendre. Je vois qu’il aime cet estran. Il est intarissable. Il connait parfaitement la faune et la la flore. Après une longue marche nous arrivons sur les premiers spots. Patiemment, il m’explique comment faire. Il faut que le bâton soit le prolongement de la main. Il sert principalement au touché. On enfonce le bâton dans la cavité rocheuse. Il faut maintenant la sonder en faisant des mouvements d’aller-retour mais également de gauche à droite. Facile à dire mais extrêmement compliqué à réaliser. Tout est une question de feeling. C’est difficile de faire la différence entre un caillou, une algue, un congre, une étrille ou un homard. Je ne sens rien dans le premier trou. Maitre Bleu repasse pour vérifier si je n’ai pas raté le homard. De plus, il connait tous les trous. A croire qu’il les a scanné et gravé sur son disque dur interne (cerveau). Ce ne serait pas compliqué, s’il n’y en avait qu’un. Mais là, il s’agit de plus de 2000 trous répertoriés et localisés. Le tout sans électronique. Nous allons ainsi de trou en trou. Il me laisse explorer en m’indiquant ou est susceptible de se cacher le précieux. Je sens enfin une différence. Ce n’est pas flagrant. Je pense tout de même que le trou abrite une bestiole. J’essaye de la sortir mais je n’y arrive pas. 

Le Padawan en pleine action

Philippe prend le relai et me confirme qu’il s’agit d’un homard. Il me montre comment faire pour le sortir du trou. Avec sa gaffe, il coince le homard entre sa gaffe et le caillou. Il passe ensuite sa gaffe en dessous du bleu et tourne d’un quart de tour. Il tire doucement mais fermement pour le ramener. Il se décroche. Il recommence plusieurs fois. Il ne faut pas abimer le crustacé. On sent que la technique est bien rôdée. Petit à petit, il le ramène. Je commence à voir une pince. Un dernier effort et le homard est au bord du trou. Il l’attrape d’un geste précis et rapide. 



La marée continue à descendre. Il ne faut pas perdre de temps pour aller explorer d’autre endroit. On continue notre chemin. Philippe a son parcours en tête. On passe de caillou en caillou.
Sous un caillou, je sens quelque chose. Ce n’est pas comme tout à l’heure. Je tente d’expliquer à Philippe mes sensations. Il m’indique que ça ressemble à un congre. Il met sa gaffe et sort le congre du trou en un temps trois mouvements. Je suis impressionné. Il continue à explorer et il m’indique que ce trou est également colonisé par un bleu qu’il sort assez facilement. Malgré tout, il vérifie systématiquement si le trou n’héberge pas deux homards.

Le terrain de jeu devient de plus en plus physique. Je suis dans l’eau parfois jusqu’au bassin. Je manque de me casser la figure plusieurs fois. Je me sers des gaffes pour m’équilibrer.
Au fur et à mesure qu’on avance, maitre bleu enchaine les prises. Sa connaissance m’impressionne de plus en plus. Il s'occupe également de faire le ménage dans les trous surtout lorsqu'ils sont remplis d'algues. Il entretien bien son terrain de jeu. Nous voilà au bas de l’eau et il faut explorer un maximum de caillou. Ils ne seront pas longtemps accessibles. On se réparti les trous. Bien sûr, il m’a donné toutes les explications avant. Je m’applique de mon mieux. Je commence à mettre mon bâton sous le caillou et je vois Philippe qui reviens avec un homard dans chaque main. Il les a faits en moins de 5 minutes chrono en mode « «Warrior ». On continue à explorer. La marée commence à remonter. Philippe a pris le soin de laisser quelques trous à prospecter sur le chemin du retour. L’eau monte assez vite. Il ne faut pas perdre de temps. Il emprunte les petits chenaux pour marcher plus vite sans glisser sur les algues qui recouvrent les cailloux. Il s’arrête dans une petite mare et retourne quelques cailloux. Il ne tarde pas à faire une dizaine d’ormeaux en 10 minutes. Pour ma part, j’en trouve beaucoup mais ils ne font pas la taille. Il y en avait parfois plus de 6 ormeaux sous le même caillou. Le soleil nous a accompagné toute la journée. Heureusement que je me suis habillé léger. On entame la longue route du retour. J’avoue que je commence à fatiguer.

Sur le chemin du retour on fait encore quelques trous. Ceux sont ses spots de mortes eaux. Ils arrivent à trouver des bleus avec de coefficient de marée parfois inférieur à 80.

Le chemin du retour me parait long. J’ai le jardin de Philippe en ligne de mire. Le terrain est un peu moins accidenté ce qui facilite notre progression. Encore un petit effort et nous sommes arrivés.

Nous y voila, on fait la photo d'usage dans le jardin avec les trophées.

L
Le jardin 
En conclusion :

J'ai passé une journée inoubliable. Assurément, Philippe tu m'a fabriqué des souvenirs. Je ne pensais pas que c'était aussi dur de trouver des homards. Il faut de longues années d'expérience pour parvenir à les trouver et à les sortir de leur cachette. La faune et la flore n'ont pas de secret pour toi.

Je suis officiellement un padawan comme aime à le dire Philippe. A la prochaine marée, je vais essayer de mettre en application toutes les astuces que tu m'as montré. Je pense savoir ou aller chercher.

Je te remercie pour ta patiente et ta gentillesse. Je te remercie surtout de m'avoir faire voir tes cachettes mais ne t'inquiète pas je n'y retournerai pas sans toi. 

jeudi 6 décembre 2018

Une pêche multi-espèces



Henry avec Le plus grand poisson de la journée

Arnaud, avec qui j'ai eu le plaisir de faire une partie de pêche en début de saison, m'envoie un message pour m'annoncer qu'il est dans la région toute la semaine. Il me demande si toutefois, je serai disponible pour une partie de pêche. Il a bien envie d'essayer d'attraper des dorades ou pagres avec des Madaï et autres Tenyas.
Au vu de la météorologie, cela paraît compliqué de prévoir une sortie. Le vent d'Est, qui nous amène de l'air froid directement de Sibérie, est présent toute la semaine. Une fenêtre météo s'ouvre comme par miracle samedi. Il faut quelques minutes pour s'organiser. Je suis invité par d'Arnaud, Henry et  Denis nous accompagnerons.
Rendez-vous à la cale de l'Arcouest pour embarquer sur son Tarpon AD60. On va faire la fin de descendante et le début de montante.

Levée du jour sur Bréhat

Vue de la cale de l'Arcouest

On  se dirige rapidement vers le premier spot de la journée. Nous allons tous mettre un madaï escher avec un morceau de calamar. Après plusieurs dérives qui ne donnent rien, on décide de se rapprocher de la côte. La mer est un peu hachée, rien de bien exceptionnel. Le bateau d'Arnaud passe bien la vague et son moteur de 115 cv est appréciable.

Nous voilà sur un très bon spot à sparidés. Mais qu'est-ce qu'un bon spot à sparidés me direz-vous? Il s'agit d'un lieu où l'on trouve aussi bien du sable ou du gravier que des gros cailloux. Ils sont souvent à la lisière des cailloux et du sable/gravier. C'est assez rare de les trouver en plein courant, cependant ils sont parfois  dans des creux naturels également.

Les dérives à la côte ne donnent rien non plus. Le courant commence à faiblir, il est temps d'aller prospecter certaines têtes de roche pour rechercher des lieus jaunes. Je propose de boire un café et manger un pain au chocolat avant de faire route. C'est parti pour une quinzaine de minutes de navigation.

Arnaud en mode camouflage 
Sans point GPS précis c'est beaucoup plus dur de faire du poisson. Nous sommes en mode prospection total. Au final c'est Henry qui fait une énorme seiche. Elle a suivi son leurre jusqu'en surface. Elle avoisine les 1,5 kg.

Magnifique Morgate

Le leurre a pris cher
Le secteur à l'air poissonneux. On refait quelques dérives. C'est encore Henry qui est attelé cette fois à un poisson en faisant la technique de l'ascenseur. Après quelques petits rushs, on distingue la silhouette dorée caractéristique du lieu jaune. Il mesure 58 cm.

Lieu jaune au shad

Une nouvelle fois c'est Henry qui nous montre la marche à suivre. D'ailleurs depuis ce matin, on ne l'entend pas tellement il est concentré sur sa pêche.

C'est au tour de Denis de faire un petit rouget grondin.

Avec les bras tendu c'est un monstre Denis 

Quand on ne s'ennuie pas les heures passent à une vitesse folle. Il n'est pas loin de 14 h quand on décide de manger. Arnaud et Henry ont préparé le casse-croûte. Bien entendu on analyse la pêche du matin. Pour l'instant ce n'est pas terrible mais le principal c'est que l'on soit sur l'eau tous ensemble.

Je profite pour faire quelques réglages sur le combiné d'Arnaud.

Pause casse-croûte

C'est parti pour la seconde mi-temps. Je propose à Arnaud d'aller sur des cailloux qui abritent de la vie.

Après quelques dérives je fais mon premier poisson, un petit rouget grondin. Il s'est décroché au bord du bateau. C'est ensuite Henry qui fait un calamar.

Calamar

Denis met un madaï avec des tentacules de seiche. Je l'observe pêcher depuis un moment. Il donne des grands coups de canne avec des remontées assez brusques. Je lui explique qu'il faut ralentir ses mouvements en amplitude et en rapidité. Il s'applique. Le madaï reste au fond en imitant un petit céphalopode qui se promène sur le fond. Après quelques instants à procéder de la sorte, il a ses premières touches. Il ferre sans avoir rendu la main. Pour les dorades, il ne faut pas ferrer à la touche. Il faut attendre en baissant largement la canne et ferrer. Denis écoute les conseils et les met en pratique. Il parvient à faire une dorades grises. Elle n'est pas bien grosse mais l'important c'est qu'il ait compris la technique.

Arnaud et moi mettons un madaï. Henry reste au leurre souple. Les dorades sont bien présentes. On a des touches sur toutes les dérives mais on a du mal à les ferrer. Ou c'est trop tôt ou trop tard. On n'a pas mal de décroché également. La pêche des sparidés est vraiment addictive.

Arnaud notre capitaine de la journée n'a pas encore fait de poisson. Il attend que nous en ayons tous remonté un pour s'y mettre. C'est chose faite sur la dérive suivante. Après quelques touches spécifiques, il rend la main et il ferre. C'est pendu. Sa canne adopte une belle courbure. Il annonce un sparidé. Je sors l'épuisette. On est impatient de voir la taille maintenant. C'est une belle dorade grise qui arrive sous le bateau. Le capitaine a attendu que chaque matelot fasse un poisson avant d'en faire un. 

Bravo Arnaud



Dorade grise
Sur la dérive suivante, je décroche une jolie grise. Henry passe sur un tenya. Il nous fera une belle roussette.


Roussette
le temps file et nous rapproche de la fin de session. Je me distingue par une nouvelle espèce qui nous a fait beaucoup rire.

Le poisson pierre

Il est temps de rentrer, on voit au loin des nuages noirs chargés de pluie. Les températures commencent à fraichir. On file à plus de 36 nœuds pour le retour.

Conclusion :

Une belle journée d'automne entre deux perturbations. Je me suis fait guider aujourd'hui et c'est plutôt sympa. Un capitaine (Arnaud)et son second (Henry) et un mousse (Denis) au top. A refaire le plus rapidement possible. Un véritable moment de partage entre pêcheurs passionnés.



Les leurres du jour :

Tenya et Madaï

Matériel Utilisé :

Canne :
      - Smith Dragonbait 72H                                   2,18 m              Puissance 7- 40 g
      - Pescanautique  K-ONE                                 2,50 m              Puissance 3-130 g

Moulinet ;
      - Shimano Stradic 4000 Ci4 FBXG
      - Shimano Strdic 3000
      
Tresse : TEKLON Zenith en 12 brins
Fluoro carbone : TEKLON Carbon 
Bateau : 3D Tender 550 Patrol
Combiné : Mc technologie Lowrance ELITE 9 Ti.

mardi 25 septembre 2018

A l'assaut des Roches Douvres entre membres de Fish à l'affiche


La concentration du Capitain au passage de Barnouic


Julien cherche un hauturier pour aller faire une partie de pêche aux Roches Douvres. Il poste sur le Facebook privé des membres de Fish à l'affiche. C'est tout à fait dans l'esprit de cette association qui regroupe des passionnés de pêche. Julien prend un premier contact et ma candidature est retenue. Pour une fois que mon permis hauturier va me servir. Le rendez-vous est pris pour le dimanche matin 5h30 au port de Saint Quay.

Je me lève et pour tout dire ça pique un peu. Je suis impatient d'aller revoir ce phare mythique au large de nos côtes. Julien et Seb seront également de la partie. Tout le monde est à l'heure. Les affaires sont vite chargées dans le bateau. C'est parti pour une heure trente de navigation. On a un petit clapot mais rien de bien méchant. On navigue tranquille à 20 à nœuds.
 
La route de nuit se passe bien. Le plus compliqué c’est de ne pas toucher d’objet en dérive. Le jour se lève tout doucement et on assiste au lever du soleil. Seb qui est venu de Rennes profite de la route pour essayer de somnoler. 
Passage de Barnouic

Le ciel en feu

En arrivant au pied des roches, le bateau est stoppé par un bout de casier. Le capitaine se met au point mort. Ce n’est rien juste, il ne s’est pas pris dans l’hélice. Pourtant on a bien vu le casier et on est passé assez loin mais visiblement pas assez.
Le capitaine se place pour la première dérive non loin d’une roche. Je suis surpris de voir qu’il y a plus de trente mètres de fond. Je sors un jig. C’est parti dans la joie et la bonne humeur.

On commence à voir quelques échos sur le sondeur. C’est Seb qui fait un maquereau énorme. Je fais juste après lui. Puis c'est au tour de Julien d'en faire à la volée. Pendant ce temps Ju à monter un Madai sur sa nouvelle canne K-ONE 3006 starter de chez Pescanautic. Il commence à avoir quelques touches de sparidés. Il fait des ferrages de mammouth, normal pour un géant. Il a failli scalper Seb heureusement qu'il n'a pas de cheveux et surtout qu'il a de bons réflexes.
Je passe au Madai avec un morceau de seiche. Je commence à avoir des touches. Je rends la main en descendant ma canne avant de ferrer. C'est pendu une petite grise. Pendant ce temps c'est Seb qui fait un carton sur les maquereaux avec son petit jig de 50 grammes dans 30 mètres de fond.
Ju fait un ferrage en règle et c'est pendu. Il annonce gros poisson. L'adrénaline monte sur le bateau, ça a l'air joli. En fait, le leurre est bien accroché au fond. Evidemment, on se met à chambrer. Le pauvre il a pris cher. Mais comme le dit le dicton "qui aime bien charrie bien". 
Le capitaine a décidé de rester au leurre souple à gratter sur le fond.
La dérive se poursuit. C'est un fond de sable. Je fais une autre petite grise. Rien de très gros. Mais les prises s’enchaînent les unes après les autres. Le temps passe à une vitesse hallucinante. On a même pas le temps de faire des photos.
Ju fait également des dorades grises. Seb fait quelques chinchards sur le fond.
Ju vient de perdre son deuxième tenya. Il peste. Au prix de ses joujoux, je le comprends. 
Je fais un rouget grondin, toujours avec le Madai,
 
Rouget grondin

Le capitaine est bien sérieux et concentré. Je regarde le sondeur. Je vois un caillou qui monte d'un ou deux mètres. Je préviens tout le monde. Le capitaine fait quelques grandes tractions pour éviter de s'accrocher. On entend tout à coup le frein de son moulinet qui chante fort, gros départ. Il le bride bien mais tout en douceur. L'excitation est à son comble. On est comme des enfants en attendant qu'il remonte son joli poisson. Et là, il annonce que le poisson s'est décroché. Je lis le désarroi sur son visage. Il s'est décroché à moins de deux mètres du bateau. On ne saura jamais de quel poisson il s'agit. La frustration est importante. D'ailleurs il y pensera toute la journée.

On replace le bateau et Seb fait un lieu jaune sur la dérive suivante. Il ne parle pas beaucoup mais il est diablement efficace. Pendant ce temps Ju perd encore un Tenya.

On change de stratégie pour aller prospecter un peu. Vu qu'on ne connaît pas trop la zone, on se place un peu au feeling. On cherche les ruptures de pente et tout ce qui peut fixer les poissons.

Après quelques dérives infructueuses, c'est Ju qui fait le premier lieu jaune entre deux cailloux avec son crazy rose de chez Fiiish. Il pêche extrêmement léger avec ses 20 grammes pour 30 mètres de fond. Le leurre plane entre deux eaux et le rend très attractif. mais attention à la casse. Seb fait un lieu jaune au jig. 

Lieu jaune au Jig
Le capitaine veut faire du lieu jaune mais un peu plus gros que ceux déjà sortis. On se déplace de quelques centaines de mètres sur un point qu'il a noté sur son GPS. Le vent contrarie un peu la dérive. Nous sommes dans un vrai champ de mines. Il faut avoir en permanence un œil sur le sondeur. On quitte cette zone pour arriver sur un fond de sable. On commence à avoir des touches sans faire parvenir à piquer un poisson. Cela dit la zone me plaît beaucoup. Une belle cuvette de sable entourée de grosses remontées caillouteuses. Ju nous replace. Ju et moi mettons un Madai, Julien un leurre souple et Seb un jig. La zone caillouteuse passée, les leurres partent au fond. Je vois une cassure. J'ouvre le pick-up. Je sens un petit toc. Je ferre c'est pendu. A peine une seconde après Ju est également pendu.  On fait un doublé de tacauds. Ce spot abrite une multitude de poissons.

On est unanime pour refaire cette dérive. C'est au tour de Seb de faire plier le carbone.

Belle courbure
  
C'est un joli bar

On le voit pas bien à l'image mais il est heureux

Ju passe au crazy du coup. Le courant commence à faiblir.  Le bateau ne dérive pas tout à fait pareil. Ju annonce poisson. La canne est pliée en deux. Il ne sait pas ce qu'il y a au bout de la ligne.  Il prend son temps pour remonter le poisson. Après quelques minutes de combat, on commence à voir cette robe rouge caractéristique du pagre.

Il n'est pas présenté sous son meilleur angle
Dans l'euphorie, on a oublié de faire la photo. La dérive est plutôt sympa, on touche du poisson pratiquement sur chaque passage. Ju prend une belle attaque. Il ferre et c'est pendu. Je tente de retrouver le fond avec le madai. Le poisson de Ju vient de se décrocher. Dans la seconde qui suit, je prends une grosse touche. Je baisse la canne. Je fais un gros ferrage. C'est pendu. Il commence par faire un gros départ. C'est du lourd. Je pense que c'est un beau poisson rouge. Il n'est pas décidé à se laisser faire. Je suis en 28 centièmes donc je ne le bride pas trop. Je n'ai pas envie de tout casser. Il va falloir prendre son temps. De plus, je savoure ce moment. Je le bride petit à petit mais il est costaud. Je commence à voir cette robe rouge caractéristique du pagre. Il me semble que c'est mon nouveau record.




Nouveau record avec 49 cm
Merci au Capitaine du jour pour m'avoir permis de faire ce joli pagre.

Le courant faibli. En même temps, on doit pas trop tarder. Il nous reste pas mal de route pour le retour. Deux choix s'offrent à nous. Soit rester sur cette zone, soit prospecter un plateau rocheux sur le chemin du retour. Finalement on choisi la deuxième solution.

Le capitaine a quelques points à vérifier sur le chemin du retour. Après une petite demi-heure de route, on est arrivé. La première dérive est placée mais le peu de courant ne permet pas d'atteindre le point souhaité. On se replace au plus près du point. Après quelques animations, je me retrouve pendu à un petit lieu jaune. Puis c'est au tour du capitaine qui y va de son petit lieu jaune. On essaie une autre dérive. Seb touche une énorme seiche. Elle doit avoisiner les deux kilos.
Merci au Capitaine du jour pour m'avoir permis de faire ce joli pagre.

Le courant faibli. En même temps, on ne doit pas trop tarder. Il nous reste pas mal de route pour le retour. Deux choix s'offrent à nous. Soit rester sur cette zone, soit prospecter un plateau rocheux sur le chemin du retour. Finalement on choisit la deuxième solution.

Dauphin dans leur éléments
On reste de longues minutes à contempler ces animaux. Mais toutes les bonnes choses ont une fin. On fait route tranquillement vers le port. Le bateau file à 20 nœuds sur une mer agréable. Le soleil perce petit à petit et le vent tombe. On longe la côte. En arrivant au large de Paimpol, on assiste voir une dizaine de fou de bassan plonger. Le capitaine se dirige vers la chasse. Est une chasse de thons? Eh bien non, il s'agit de tout petit poisson fourrage en surface. Aucun prédateur sous le banc ni même aux alentours. On n'a pas d'explication logique à ce phénomène.

Nous voilà arrivés sous un grand soleil, fatigué mais tellement heureux.

Un grand merci à notre capitaine.

Conclusion :

Merci à notre capitaine de nous avoir emmené dans ce lieu magique. Je ne regrette pas un seul instant de mettre lever aussi tôt.

Ju vient de valider les Tenya et autre Madai même si sa boite à leurres est bien plus légère. Il a apprécié sa nouvelle canne la K-ONE 3006 Starter de chez Pescanautic.

Seb n'a pas fait de bruit mais il a pris du poisson toute la journée.

On a trouvé une multitude d'espèces. Les poissons, même si ce ne fut pas des monstres, sont passés sur le bateau tout au long de la matinée.

Les leurres du jour :

Trop de leurres différents à l'eau pour en sélectionner  un en particulier.

Les cannes :

La K-ONE de chez Pescanautic a fait le travail sur les pagres.

jeudi 26 juillet 2018

Les Pagres au Madai et Tenya


Le plus beau Pagre de la journée


J'organise une sortie entre copains. Gilles, Christophe et Kevin m'accompagnent pour cette sortie prospection. Je cible une espèce bien particulière, le Pagre (Pagrus Pagrus). Depuis que je l'ai péché l'année dernière aux Roches Douvres, ce poisson me fascine. C'est un formidable combattant. Pagrus est le nom latin de ce poisson qui peut être traduit par vorace.

Après avoir de nombreuses fait de nombreuses recherches sur internet pour connaitre son habitat,son mode vie, son alimentation, .... J'ai commencé par étudier les cartes marines à la maison. J'ai reçu de nombreux conseils par différents passionnés. Valentin et Thierry m'ont mis sur la voie pour le choix des différents leurres et leurs animations.

Fort de tout ça maintenant il ne reste plus qu'à chercher. Patience et persévérance sont les deux mamelles du pêcheur !!

On part donc sur les points que j'ai repéré sur les cartes marines. J'ai prévenu mes coéquipiers du jour que ce sera surement difficile mais pas impossible.

Après une demi heure de route nous voila sur le premier point. Je me place un peu au hasard. Gilles, Kevin et Christophe mettent un madai, pour ma part je mets un tenya. On décide de mettre un morceau d'appat (gambas crues) sauf Christophe qui laisse son madai sans nourriture.Il y a 30 mètres de fond.

On est calé au fond depuis 5 minutes et on prends tous des touches sauf Christophe. Après plusieurs ferrage dans le vide, c'est Gilles qui fait la première dorade grise.  

Dorade grise au Madai

Je replace la dérive. On laisse nos leurres au fond en prenant soin de ne pas trop gratter le fond. C'est même un peu difficile de ne pas faire d'animation. Je m'autorise à faire quelques mouvements de scion très lentement. Les dorades grises viennent rapidement sur nos leurres. Elles arrivent à nous dépouiller nos crevettes avec une dextérité déconcertante. On ne compte plus le nombre de louper. Ça ferre dans le vide sans arrêt. C'est la qu'on voit que la technique reste à affiner.

Christophe ne fait pas de bruit quand tout à coup, je vois sa canne pliée en deux. Il me semble que c'est un beau poisson. Je relève rapidement ma ligne pour prendre l'épuisette. Le combat dure. Le poisson ne rend pas les armes au contraire, il donne des coups de tête violent. C'est un sparidé de bel taille. J'observe sous le bateau pour tenter de voir une silhouette. Je commence à appercevoir une forme sous le bateau. C'est un pagre. Il fait des départ de droite à gauche. Quel fabuleux combattant. Christophe est hyper concentré. Il arrive en surface.Je le mets à l'épuisette rapidement. C'est un pagre de 40 cm.

Christophe avec le pagre, Kevin en arrière plan montrant le madai
Enfin, j'ai trouvé un spot à pagre depuis le temps que je le cherchais. J'en ai pasé du temps sur l'eau à la recherche de ce poisson. Ce n'est pas un monstre mais quel combattant. Je n'ose même pas imaginer quelle puissance dégage un pagre de 3 ou 4 kilos.

Après quelques dérives et quelques dorades grises, je me décide d'aller sur une autre zone.

 J'observe les courants. je tente de comprendre le plan d'eau. Je me place de manière à passer non loin d'une cassure. Je trouve une belle veine de courant. C'est un véritable autoroute à poisson. Le petits poissons se faisant emporter par ces courants pendant que les gros poissos attendent que la nourriture soit à porter pour les manger.

Le bateau est placé, il ne reste plus qu'a mettre nos lignes à l'eau. Le fond est plutôt propre. Je scrute le sondeur et je commence à voir la fameuse cassure. Il descend doucement  de 25 à 35 mètres. Je relache régulièrement ma tresse pour coller le plus possible avec le relief. Tout à coup, je prends une grosse cartouche. Je suis un peu surpris mais je parviens à ferrer dans le fraction de seconde qui suit. Le poisson me fait un gros départ pourtant il  me parait pas très lourd. C'est des coups de tête de sparidés. Il n'est pas décidé à monter, quelle défense !!!.

Le voila sous le bateau, c'est un pagre. Je vois ses reflets rose, l'eau est extrèmement clair. Kevin prend l'épuisette et le met au sec. C'est un poisson de 39 cm.

Le capitaine est heureux

Je suis aux anges. Il en aura fallu des sorties pour parvenir à les trouver. En fait, je pense que c'est la technique que je ne comprenais pas.

Sur les dérives suivantes un nombre de touches impressionnantes typique de la dorade grise. Chacun y va de sa dorade grise. Pas de gros spécimen mais une quantité impressionnante.


Kevin

Kevin fait ses poissons avec sa canne à truite. Il faut dire que c'est un passionné de pêche en float tube principalement en rivière et lac. Malheureusement après avoir flirté avec le fond, il casse. Il prend sa canne casting. Bien lui en pris puisqu'il fait un joli pagre sur la dérive suivante.

Premier pagre pour Kevin

Le temps de décrocher le poisson, je vois une belle détection au fond jus. Je préviens tout le monde. Le fond remonte fort. En remontant son leurre pour ne pas accrocher le fond, Gilles est attelé. Ce n'est pas la défense du pagre. Il remonte tranquillement un bar de 45 cm. Le madai est un leurre qui prend tout type de poisson.



Bar de 45 cm

Release
Je décide de changer de spot pour aller prospecter une autre zone. Elle ressemble à celle que l'on vient de pêcher.

Le courant commence à faiblir. Je passe sur un spot à lieus jaunes. On change de leurre pour mettre des slugs. Après quelques dérives Christophe et Kevin font des petits tacauds. 

Du coup je préfère changer de zone pour essayer de trouver un nouveau spot à pagre. Après une dizaine de minutes nous voila arrivés. Je place le bateau au petit bonheur la chance. On change nos leurres pour remettre les madaï.

Je suis le dernier à mettre ma ligne à l'eau. Je laisse filer la tresse. Je n'ai même pas le temps d'arriver au fond que je suis attelé. Gros départ avec de petit coup de tête. C'est un sparidé et vu le combat, je pense à un pagre. Il arrive sous le bateau et je confire que c'est bien un pagre. Il arrive en surface mais l'épuisette n'est pas prête. Ce qui devait arriver arriva, le poisson se décroche au bord du bateau. Malgré cela, je suis fou de joie. Je viens de trouver un nouveau spot à pagre. La configuration du fond est assez proche du spot précédent. Et dire que je connais plein de spot qui sont dans la même configuration. 

Je me replace pour tenter de valider le point. C'est Gilles qui fait un joli pagre de 42 cm. C'est son premier. Il détient le record du bateau.

Premier pagre pour Gilles
les dérives se suivent mais ne se ressemblent pas. Plus aucune touche. Je me déplace d'une centaine de mètres. Kevin et moi faisons un doublé de dorades grises.

Dorade grise pour Kevin
On fait quelques dorades grises chacun. Le temps passe vite. Même si on ne prend pas un poisson à chaque fois, au moins on a des touches sans arrêt.

Kevin fait le dernier pagre de la journée à 1 cm du record du bateau.


On voit bien le madaï



Pagre breton

Il est maintenant temps de rentrer. Moi qui me moquait des madaï de Kevin (Wasabi de chez Hart) qui ne pèchent pas, je tournerai ma langue sept fois dans ma bouche la prochaine fois.

Conclusion :

Tout d'abord une belle fenêtre météo qui nous permit de faire cette sortie entre copains. 

Le travail de prospection est toujours aussi valorisant surtout lorque l'on trouve les poissons. Un grand merci à tous ceux qui m'ont donné des astuces pour pêcher ce fabuleux poisson. La technique est assez particulière. Je suis loin de la maitriser mais je commence à comprendre bien des choses. Je valide tout cela. Je vous ferai un petit topo la dessus.

Je ne regrette pas toutes les heures passées sur l'eau à la recherche de ce magnifique poisson. Mes prochains défis seront de trouver des émissoles et des dorades royales.

Les leurres du jour :

Une mention spéciale 
              - Madaï Hart shirmp en 75 gr toutes couleurs confondues.
              - Madaï Hayabusa free slide doré 56 gr.
Le Candy Shirmp de chez Fiiish en orange.
Le Wasabi de chez Hart couleur orange et vert en 80 gr et 120 gr.

Vous trouvrez ces artiches chez Valentin (Ac'scion pêche).

Matériel Utilisé :

Canne :
      - Smith Dragonbait 72H                                   2,18 m              Puissance 7-40 g
      - Rod House 706 IM Blank North Fork           2,20 m              Puissance 10-40 g
      - Grauvel Tecklon Royal 702                           2.10 m              Puissance 8-30 gr
Moulinet ;
      - Shimano Stradic 4000 Ci4 FBXG
      - Shimano Exage 4000
Tresse : Power Pro 9 kg rouge
Fluoro carbone 28 centième
Bateau : 3D Tender 550 Patrol
Combiné : Mc technologie Lowrance ELITE 9 TI,