La concentration du Capitain au passage de Barnouic |
Julien cherche un hauturier pour aller faire une partie de pêche aux Roches Douvres. Il poste sur le Facebook privé des membres de Fish à l'affiche. C'est tout à fait dans l'esprit de cette association qui regroupe des passionnés de pêche. Julien prend un premier contact et ma candidature est retenue. Pour une fois que mon permis hauturier va me servir. Le rendez-vous est pris pour le dimanche matin 5h30 au port de Saint Quay.
Je me lève et pour tout dire ça pique un peu. Je suis impatient d'aller revoir ce phare mythique au large de nos côtes. Julien et Seb seront également de la partie. Tout le monde est à l'heure. Les affaires sont vite chargées dans le bateau. C'est parti pour une heure trente de navigation. On a un petit clapot mais rien de bien méchant. On navigue tranquille à 20 à nœuds.
La route de nuit se passe bien.
Le plus compliqué c’est de ne pas toucher d’objet en dérive. Le jour se lève
tout doucement et on assiste au lever du soleil. Seb qui est venu de Rennes
profite de la route pour essayer de somnoler.
Passage de Barnouic |
Le ciel en feu |
En arrivant au pied des roches, le bateau est stoppé par un bout de
casier. Le capitaine se met au point mort. Ce n’est rien juste, il ne s’est pas
pris dans l’hélice. Pourtant on a bien vu le casier et on est passé assez loin mais visiblement pas assez.
Le capitaine se place pour la
première dérive non loin d’une roche. Je suis surpris de voir qu’il y a plus de
trente mètres de fond. Je sors un jig. C’est parti dans la joie et la bonne
humeur.
On commence à voir quelques échos
sur le sondeur. C’est Seb qui fait un maquereau énorme. Je fais juste après lui. Puis c'est au tour de Julien d'en faire à la volée. Pendant ce temps Ju à monter un Madai sur sa nouvelle canne K-ONE 3006 starter de chez Pescanautic. Il commence à avoir quelques touches de sparidés. Il fait des ferrages de mammouth, normal pour un géant. Il a failli scalper Seb heureusement qu'il n'a pas de cheveux et surtout qu'il a de bons réflexes.
Je passe au Madai avec un morceau de seiche. Je commence à avoir des touches. Je rends la main en descendant ma canne avant de ferrer. C'est pendu une petite grise. Pendant ce temps c'est Seb qui fait un carton sur les maquereaux avec son petit jig de 50 grammes dans 30 mètres de fond.
Ju fait un ferrage en règle et c'est pendu. Il annonce gros poisson. L'adrénaline monte sur le bateau, ça a l'air joli. En fait, le leurre est bien accroché au fond. Evidemment, on se met à chambrer. Le pauvre il a pris cher. Mais comme le dit le dicton "qui aime bien charrie bien".
Le capitaine a décidé de rester au leurre souple à gratter sur le fond.
La dérive se poursuit. C'est un fond de sable. Je fais une autre petite grise. Rien de très gros. Mais les prises s’enchaînent les unes après les autres. Le temps passe à une vitesse hallucinante. On a même pas le temps de faire des photos.
Ju fait également des dorades grises. Seb fait quelques chinchards sur le fond.
Ju vient de perdre son deuxième tenya. Il peste. Au prix de ses joujoux, je le comprends.
Je fais un rouget grondin, toujours avec le Madai,
Rouget grondin |
Le capitaine est bien sérieux et concentré. Je regarde le sondeur. Je vois un caillou qui monte d'un ou deux mètres. Je préviens tout le monde. Le capitaine fait quelques grandes tractions pour éviter de s'accrocher. On entend tout à coup le frein de son moulinet qui chante fort, gros départ. Il le bride bien mais tout en douceur. L'excitation est à son comble. On est comme des enfants en attendant qu'il remonte son joli poisson. Et là, il annonce que le poisson s'est décroché. Je lis le désarroi sur son visage. Il s'est décroché à moins de deux mètres du bateau. On ne saura jamais de quel poisson il s'agit. La frustration est importante. D'ailleurs il y pensera toute la journée.
On replace le bateau et Seb fait un lieu jaune sur la dérive suivante. Il ne parle pas beaucoup mais il est diablement efficace. Pendant ce temps Ju perd encore un Tenya.
On change de stratégie pour aller prospecter un peu. Vu qu'on ne connaît pas trop la zone, on se place un peu au feeling. On cherche les ruptures de pente et tout ce qui peut fixer les poissons.
Après quelques dérives infructueuses, c'est Ju qui fait le premier lieu jaune entre deux cailloux avec son crazy rose de chez Fiiish. Il pêche extrêmement léger avec ses 20 grammes pour 30 mètres de fond. Le leurre plane entre deux eaux et le rend très attractif. mais attention à la casse. Seb fait un lieu jaune au jig.
Lieu jaune au Jig |
On est unanime pour refaire cette dérive. C'est au tour de Seb de faire plier le carbone.
Belle courbure |
C'est un joli bar
On le voit pas bien à l'image mais il est heureux |
Ju passe au crazy du coup. Le courant commence à faiblir. Le bateau ne dérive pas tout à fait pareil. Ju annonce poisson. La canne est pliée en deux. Il ne sait pas ce qu'il y a au bout de la ligne. Il prend son temps pour remonter le poisson. Après quelques minutes de combat, on commence à voir cette robe rouge caractéristique du pagre.
Il n'est pas présenté sous son meilleur angle |
Nouveau record avec 49 cm |
Le courant faibli. En même temps, on doit pas trop tarder. Il nous reste pas mal de route pour le retour. Deux choix s'offrent à nous. Soit rester sur cette zone, soit prospecter un plateau rocheux sur le chemin du retour. Finalement on choisi la deuxième solution.
Le capitaine a quelques points à vérifier sur le chemin du retour. Après une petite demi-heure de route, on est arrivé. La première dérive est placée mais le peu de courant ne permet pas d'atteindre le point souhaité. On se replace au plus près du point. Après quelques animations, je me retrouve pendu à un petit lieu jaune. Puis c'est au tour du capitaine qui y va de son petit lieu jaune. On essaie une autre dérive. Seb touche une énorme seiche. Elle doit avoisiner les deux kilos.
Merci au Capitaine du jour pour m'avoir permis de faire ce joli pagre.
Le courant faibli. En même temps, on ne doit pas trop tarder. Il nous reste pas mal de route pour le retour. Deux choix s'offrent à nous. Soit rester sur cette zone, soit prospecter un plateau rocheux sur le chemin du retour. Finalement on choisit la deuxième solution.
Dauphin dans leur éléments |
Nous voilà arrivés sous un grand soleil, fatigué mais tellement heureux.
Un grand merci à notre capitaine.
Conclusion :
Merci à notre capitaine de nous avoir emmené dans ce lieu magique. Je ne regrette pas un seul instant de mettre lever aussi tôt.
Ju vient de valider les Tenya et autre Madai même si sa boite à leurres est bien plus légère. Il a apprécié sa nouvelle canne la K-ONE 3006 Starter de chez Pescanautic.
Seb n'a pas fait de bruit mais il a pris du poisson toute la journée.
On a trouvé une multitude d'espèces. Les poissons, même si ce ne fut pas des monstres, sont passés sur le bateau tout au long de la matinée.
Les leurres du jour :
Trop de leurres différents à l'eau pour en sélectionner un en particulier.
Les cannes :
La K-ONE de chez Pescanautic a fait le travail sur les pagres.