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lundi 25 septembre 2017

Journée difficile qui fini bien

Le plus gros poisson du jour
 
 
 
Le fiston est en vacances. Du coup j'organise une sortie avec Jean-Mye son copain d'enfance. On part le matin de bonne heure et bien sur de bonne humeur. On a planifié la sortie et je me suis occupé de la stratégie. Le fiston a ciblé en priorité le bar.

On part de la cale proche de la maison. En chemin on croise le bateau des phares et balises situé à Lézardrieux.



Bateau des phares et balises


C'est le début de la descendante. Je vais aller explorer les plateaux du semi-large. Après avoir traqué les labrax pendant deux heures, force est de constater qu'ils ne sont pas là où je les cherche.

J'ai encore vu une belle chasse de fous de bassan avec des thons rouges en dessous. Une belle quantité d'individus. D'ailleurs, je les ai bien vu sur le sondeur. On a juste admiré le spectacle. Je comprends mieux pourquoi je n'ai pas trouvé les bars sur des plateaux qui sont tout de même assez proches. Je ne vois que deux possibilités, soit ils ont fui la zone, soit ils se cachent.

Du coup, changement de stratégie. On retourne au bord pour tenter de les débusquer dans quelques mètres d'eau. On croise un beau vieux gréement.
Vieux gréement sous voile

Après plus d'une heure a balayé le spot, le fiston parvient à faire le premier bar de la matinée. Il vient de changer de leurre pour mettre un Power Tail de chez Fiiish qu'ils ont pris la veille chez Valentin au magasin Ac'scion pêche. Du coup le moral de l'équipe remonte en flèche.


Bar de 48 cm

Jean-Mye lance son leurre. Il passe au-dessus du caillou et tombe juste derrière. Il mouline à fond pour ne pas rester accroché. Dès qu'il l'a passé, il s'écrit poisson. C'est une belle orphie que je surnomme l'espadon breton. Il parvient à la faire décrocher au bord du bateau.
 
Quelques bars de petite taille suivent les leurres mais ils ne sont pas décidés. Il est l'heure de manger. On se place dans l'anse de la corderie à Bréhat un peu à l'abri du vent.


La corderie à Bréhat
On attend patiemment que le courant reprenne. La stratégie va bon train. Que faire ? Choisir les bordures au risque de faire chou blanc comme ce matin. Ou aller chercher les bars un peu plus au large sur des passages bien connus. Je m'arrête pour faire une photo.

Le phare du Paon
 
Je décide de faire le début de la montante au semi-large. Il sera temps de revenir faire les bordures si on ne les trouve pas.
 
Une petite demi-heure de route sur une mer un peu cabossée. Arrivé sur place, le vent de sud contrarie les dérives. On arrive tout de même à faire quatre maquereaux pour les rillettes. J'arrive même à faire deux maquereaux sur le même leurre (Jig).
 
Le vent n'est pas chaud. Du coup, je retourne à la côte. Je vais faire un peu de prospection, cela ne peut pas être pire.
 
On passe sur des leurres un peu plus léger. Je me laisse tenter par un black Minnow de chez Fiish. La pluie de ces derniers jours a rendu l'eau chocolat. Dans ces conditions, les vibrations sont plus importantes que la couleur. Le Black Minnow a cet avantage d'être un leurre qui vibre beaucoup. Le fiston met son nouveau leurre pour tester également les vibrations de sa caudale. Il s'agit du Power Tail de 3,8 cm en 10g de chez Fiiish. Jean-Mye quant à lui prend one-up 4 pouces avec une tête de 18g.
 
J'ai un peu mal à mon bras. Je décide de prospecter en vertical sous le bateau. Le fiston et Jean-Mye sont à la volée. Les premières dérives ne donnent rien. Je passe sur un autre secteur.
 
La dérive se passe bien. le bateau avance lentement à moins d'un nœud. Je vois un peu d'activité au fond et entre deux eaux. Je commence à remonter tout doucement le leurre. Je sens une tape timide. Je continue à moulinet tout doucement. Le leurre se fait stopper net. Gros rush de démarrage. Après autant de frustration tout au long de la journée, je ne bouge pas mon plaisir. D'autant qu'il s'appuie sur le courant pour se défendre. Au bout de quelques minutes, il arrive en surface. Il donne de grands coups de queue. Je me rends compte que c'est un beau labrax. En voyant le bateau, il sonde. Le moulinet est bien réglé et la canne encaisse bien ses coups de tête. Le fiston parvient à l'attraper avec l'épuisette. Je le mesure il fait 64 cm.
Labrax bien ventru

64 cm de pur bonheur

Avec ce joli poisson, la motivation bat son plein. Je repositionne le bateau pour faire la même dérive. Il faut battre le fer quand il est chaud.

Le bateau avance lentement vers le point que je n'ai pas oublié de marquer sur le combiné Lowrance. Je fais le même type d'animation que précédemment. au moment où je passe sur le point, je l'anime lentement et direct, c'est pendu !! Je sens que ce n'est pas aussi lourd que le précédent. Je le ramène au bateau.  C'est un bar de 52 cm.

Les poissons sont actifs. Ils sont nettement décollés du fond. Je replace la dérive. Jean-Mye change son One-Up pour un black Minnow.

Le bateau dérive un peu plus vite. Il passe rapidement sur le point sans succès. Je remonte et je lance derrière le bateau afin de faire repasser mon leurre sur le spot. Je vois également que les poissons sont maintenant entre deux eaux. Je pêche à la volée. A la quatrième ou cinquième animation j'ai une tape. J'anime deux fois sèchement puis je laisse le leurre descendre et une nouvelle fois je suis attelé. Cela ne me semble pas très gros. Quand tout à coup, il part dans un gros rush. Finalement, je revois mon estimation au vu de la violence des coups de tête. Chaque fois que je lui reprends du fils, il sonde. Après quelques minutes je le vois percer la surface. Au même moment le fiston est également attelé. Ca bagarre dur sur sa canne 5-15g. C'est Jean-Mye qui est à l'épuisette.

Bar de 65 cm Bien ventru


Bar de 54 cm



Je me replace. Le vent a forci un peu et le courant commence à diminuer. Moralité, je ne passe pas sur le point. Jean-Mye fait son premier bar de la journée.
 
Les dérives s'enchainent et les bars également. On en fera une petite dizaine sur ce spot. Malgré tout, la fatigue commence à se faire sentir. J'annonce dernière dérive avant de rentrer à la maison. Je clôture la session en faisant un bar de 46 cm.
 
Conclusion
 
Une journée complète en mer nous a épuisé. J'ai cherché les bars un peu partout sans les trouver. Au bord, au petit large (entre 2 et 4 miles des côtes) pour finir par les trouver dans l'estuaire. Journée très difficile. Pourtant, ils sont bien à la côte.
 
A voir les comptes rendus, on peut penser que la pêche c'est facile et qu'il suffit de lancer son leurre pour attraper des poissons. Ne vous y trompez pas, la pêche, c'est passionnant mais compliqué. On a tous des journées ou rien ne se déroule comme on le souhaite. Cette année, j'ai fait quelques belles bredouilles. Cela dit, même sans poisson, la pêche reste un loisir formidable. De toute façon, les meilleurs moments de la pêche sont ceux qui précèdent et ceux qui suivent celle-ci. Avant de partir, on pense à tous les poissons qu'on va faire et au retour on refait cette partie de pêche. Entre les deux, on est dans l'action. La pêche reste pour moi un moment privilégié où je m'évade du quotidien pour m'échapper de tous les tracas du quotidien. Une soupape de sécurité face à tous les soucis, tout du moins pendant ce laps de temps.   
 
Cela dit, j'ai passé un excellent moment avec Jean-Mye et le fiston. Il fallait être patient pour voir quelques écailles argentées. J'ai beaucoup de mal à trouver les poissons lorsqu'il y a des vents de sud. Non pas qu'ils ne mordent pas mais plutôt que je ne sais pas où les trouver. J'ai beaucoup de mal à placer le bateau correctement.
 
Les leurres du jour  

Ce fut une journée où tous les leurres ont été essayés.
 
Le fiston et Jean-Mye ont essayé le Power Tail de chez Fiiish en 10g. Ce leurre qui peut évoluer dans toutes les couches d'eau entre 1 et 10 mètres. Il émet de très fortes vibrations. Il faut tout de même faire bien attention de ne pas le faire trainer sur  le fond au risque de le perdre. Il peut faire la différence les jours ou les poissons sont difficiles. D'ailleurs tous les poissons fait le matin, l'ont été avec ce leurre. Un autre avantage, c'est qu'au moindre rayon de soleil, il envoie des éclats de lumière dans tous les sens. Les poissons peuvent donc le repérer très facilement.
 
 
 
Dans l'estuaire, les leurres souples ont été plus prenants avec une mention particulière pour le Black Minnow et le One-Up. Ces leurres sont tout de même extrêmement fragiles.
 
J'ai acheté un Asturie 130 pour vérifier son efficacité. Je n'ai pas fait un seul poisson avec. Cela ne veut pas dire qu'il ne pêche pas.     
 
Test de l'Astuerie 130 et du Smith en texan

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