Pages

Affichage des articles dont le libellé est Jinza. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Jinza. Afficher tous les articles

samedi 9 février 2019

Comment faire des Assist Hook en 10 étapes

Nous sommes au cœur de l'hiver et il faut avouer que la météo n'est pas toujours propice pour aller pêcher. C'est également le moment de faire du bricolage en attendant des jours meilleurs.

Je vais en profiter pour faire quelques assist hook. Pour cela, rien de bien compliqué. Il suffit juste de savoir faire des nœuds.

Pour commencer il faut un peu de matériel :


   - Tresse 80 lbs ou plus

   - Hameçons : Jinza Chiu R BN

   - Un Jig : sur la photo il s’agit d’un Slow Stich de chez Kona

    - Des anneaux brisés : Teklon Split Ring 34 Kg

   - De la gaine thermo-rétractable rouge qu’on trouve dans les magasins de bricolage

   - Un coupe tresse : Grauvell Scissor F105

Matériel nécessaire


Vous commencez par couper une petite longueur de tresse.

Prévoir entre 10 et 15 cm

Ensuite vous faites un nœud sur l'hameçon.



On coupe l'excédent de tresse.



Vous coupez l’excédent de tresse. Vous coupez environ deux centimètres de gaine thermo-rétractable qui vous insérer sur au trois quart sur l’hameçon. Je prends la couleur rouge qui simule un poisson blessé mais chacun fait comme il le désire. A l’aide d’un briquet vous passez la gaine sous la flamme afin qu’elle se rétracte sur l’hameçon.

Faites bien attention de ne pas bruler la tresse.



Vous coupez un deuxième morceau de gaine thermo-rétractable afin de l’insérer sur la tresse.



Vous pouvez faire raccorder votre deuxième hameçon à votre tresse.


Vous coupez l’excédent de tresse puis vous faites glisser la gaine thermo-rétractable sur l’hameçon. Vous chauffez.  



C’est presque fini, il reste à mettre l’anneau brisé.


La dernière étape consiste à mettre cet assist hook sur le Jig


Et voilà, c’est prêt à pêcher.

A bientôt pour de nouvelles aventures

vendredi 8 septembre 2017

Fratrie est réunie pour le coup du soir

Le plus gros poisson de la soirée

Je décide d'aller faire un tour à la pêche après le boulot. Les jours raccourcissent mais je tente un court créneau du soir. Ce soir la fratrie est réunie. La météo n'est pas formidable mais la passion l'emporte sur la raison. Pour autant je ne vais pas prendre de risque. Je décide de rester dans l'estuaire bien à l'abri.

Le bateau est vite mis à l'eau. Il nous que quelques minutes pour arriver sur le lieu de pêche. Le vent est bien présent mais il ne contrarie pas trop les dérives.

La fraterie
 
 
Il n'y a pas trop d'eau sur le premier spot. Je me rends directement sur le deuxième. Après quelques dérives, l'activité n'est pas là. J'insiste un peu sur cette zone. C'est Dany qui a le premier poisson de la soirée. C'est un magnifique rouget grondin.
 
Je me replace en décalant la dérive d'une cinquantaine de mètres. Dany et Blandine emmêlent leur ligne. Du coup je fais quelques lancés, en travers du courant. Je pratique la traction lente en laissant le leurre sur le fond. Soudain, je sens une petite tape dans le leurre. J'hésite entre un poisson et une algue. Il faut dire qu'avec ma nouvelle canne Smith, je ressens tout ce qu'il y a au fond. je décide donc de ramener en linéaire sur quelques mètres. Au troisième tour de moulinet, le leurre est aspiré par un poisson. Je ferre et c'est pendu. Gros départ !!! je jette un coup d'œil vite fait au sondeur, j'ai juste 6 mètres d'eau. Je vois également des poissons en activité. Pendant ce temps le poisson est bien énervé.  Je me contente juste de le brider canne haute. La canne (Dragonbait 7-40 de chez Smith) a une réserve de puissance phénoménale et le frein du Stradic est bien réglé. Je ne suis pas inquiet. Dany est à l'épuisette. On commence à voir le poisson malgré la couleur chocolat de l'eau. Pas de doute c'est un joli bar. Il continue à me faire des rushs. Il commence à fatiguer. J'en profite pour le ramener au bateau.


Bar de 66 cm

Après la photo, je profite de la fonction trackback de mon sondeur Lowrance Elite 9 TI. Je fais défiler l'historique. Je trouve le banc de bars en activité. Je profite pour marquer ce point. J'adore cette fonctionnalité qui n'existait pas sur mon précédent sondeur.
 
Je replace le bateau. Je sais par expérience que cette frénésie ne va pas durer longtemps. Je scrute le sondeur. Je vois très nettement les poissons en chasse sur une boule de fourrage. J'ai une attaque mais il lâche l'affaire. C'est Dany qui annonce poisson. En ferrant le poisson, il a failli se casser la figure par-dessus bord. Il n'en fallait pas moins pour déclencher un fou rire sur le bateau. Blandine prend l'épuisette. Ce n'est pas le plus gros des bars mais il a le sourire jusqu'aux oreilles. Il m'explique qu'il a senti un petit toc. Il a décidé de remonter sa ligne, c'est à ce moment que le bar a mordu.


Bar de 40 cm

Blandine remonte son leurre. Il est bien déchiré. Elle n'a pas senti la touche visiblement. Les dérives suivantes ne donnent rien.
 
Les températures continuent de descendre. Je décide donc de rentrer à la maison.
 
Conclusion
 
C'est la première fois que la fratrie était réunie pour une partie de pêche.
 
Les leurres du jour
 
Je reste fidèle au Jinza avec une tête plombée de 15 grammes (8 à 10 mètres d'eau).
 
Un One Up gris clair pour Dany avec une tête de 20 grammes.
 
Blandine a pris un Crazy Sand Eel taille 3 avec une tête plombée de 20 grammes.

mardi 31 janvier 2017

Les lieus jaunes au coeur de l'hiver

Mon pote Gilles est venu passer quelques jours en Bretagne. C'est un passionné de pêche. Il a pratiqué toutes les pêches possibles, en eau douce où il s'occupait d'une école de pêche mais également en mer de la manche à la Méditerranée en passant par l'océan Indien et j'en passe. Autant dire que la pêche, ça lui parle !!
 
C'est décidé on va sortir samedi pour aller rechercher les lieus jaunes.
 
Je passe voir Valentin et Alexis au magasin Ac'scion pêche vendredi soir pour préparer l'atelier entretien moulinet et noeuds qui aura lieu en février. Il reste quelques détails à régler. Damien (guide pêche sur Paimpol) et Clem arrivent au magasin. Tout en papotant, je leur indique que je sors le lendemain. Son bateau est en révision. Je leur propose de nous accompagner. Il ne leur a pas fallu beaucoup de temps pour me dire qu'ils seraient des nôtres.
 
Le rendez est pris pour le samedi matin à 10h30 à la cale. 
 
Je vais chercher le bateau qui est dans un hangar bien à l'abri des intempéries. Le thermomètre indique -7 degrés. Il va falloir s'habiller chaudement. Je ne me rappelle pas être sorti par des températures aussi extrêmes. Le temps de faire la route le bateau est complètement givré. À 10h00, les températures sont bien montées. Il fait maintenant 1 degré. Le ciel est bien bleu et le soleil bien présent. L'eau est à 9 degrés.
 
Gilles est habillé chaudement 
bien faire chauffé le moteur avant de partir.

tout le monde est chaud bouillant pour aller taquiner les lieus jaunes. Le coefficient de marée est bien bas. Je suis assez fan de ces petits coefficients. D'une part la dérive n'est pas trop rapide et d'autre part on y laisse moins de leurres sauf pour certain qui se reconnaîtront tout au long du récit ;)

C'est parti !!

Après une petite demi-heure de route, j'arrive sur le spot. Valentin m'a demandé de tester quelques leurres. Je mets un leurre Jinza Xingu en 14 cm . Gilles va tester le tout nouveau Fire Eel de chez Delalande. Damien et Clément  vont tester les leurres Jinza sur les lieus jaunes. Ils ont été validés sur les bars la saison passée.
 
C'est parti. je positionne le bateau sur un spot bien connu. J'ai la pression j'emmène un guide pêche ;)
 
J'ai positionné le bateau en amont du spot. Il ne reste plus qu'à se laisser dériver sur le point marqué au GPS lors de ma dernière sortie. Je laisse descendre le leurre tranquillement. Il touche le fond. Je commence mes animations plutôt lentes dans l'ensemble. Je décolle le leurre d'environ un mètre du fond et je contrôle la descente. Avant d'avoir touché le fond, le leurre s'arrête. Je ferre, bingo, c'est pendu. Le poisson part dans un joli rush. La canne amortie bien la violence de ce premier départ. Après quelques minutes, il arrive en surface et Clément le met dans l'épuisette.
 
La Teklon a encore montré son efficacité
 
C'est étonnant de voir à quel point la vue d'un poisson motive toute l'équipe. Après quelques dérives sur le point, Clément parvient à faire une vieille. Le courant est faible, bien trop à mon gout. Quand on commence à faire des vieilles c'est qu'il n'y a pas assez de courant.

Je me déplace pour aller chercher une zone où le courant devrait être un peu plus fort. Clément fait un petit lieu jaune qui repart dans son élément avant la photo.

Je me replace et c'est Gilles qui fait son premier poisson. Un petit lieu jaune qui repart également grandir. il faut dire que Gilles a ferré pas mal de cailloux, pourtant ça ne lui ressemble pas. Il faut que tu reviennes plus souvent :)

Damien est positionné sur l'avant du bateau. Ce n'est pas la meilleure place. Son leurre passe après tous les autres et en plus il pêche en aveugle puisqu'il ne voit pas le sondeur.

C'est l'heure de l'étale et les matelots ont faim. Si je ne veux pas une révolte, il vaut mieux passer à table. Ce sera casse-croûte pour tout le monde, le tout arrosé d'un petit muscade. On fini par un café pour nous réchauffer.

Chacun trouve sa place.

Ca caille tout de même

Sur le bateau ça chambre. Entre Damien qui n'a pas fait un poisson de la matinée, Gilles et Clément qui ont décoré toutes les têtes de roches sur notre parcours. Heureusement que j'ai réussi à faire un poisson correct le matin sinon ça aurait été ma fête !!!
 
Le courant commence à reprendre et c'est l'heure de repartir à la quête du Graal. Damien a réussi à prendre la place à l'arrière.
 
Pas de poisson sur le nouveau spot. J'insiste un peu en peignant la zone. Malgré toutes ces dérives, Gilles et Clément vont faire chacun une petite vieille commune.
 
Ce n'est pas la peine de rester, pourtant il est relativement poissonneux d'habitude. la mer s'aplatit pour devenir presque lisse.
 
Du coup je décide de revenir sur notre premier spot. Le courant a bien repris. Gilles Clément et Damien commencent à laisser quelques leurres.
 
Je décide de changer pour mettre un Fire Eel de chez Delalande. Fabien du blog "Comme un rêve de pêche" et Nicolas du blog "Royalelabrax" m'ont vanté ce leurre. Valentin m'en a fourni un pour que je puisse le tester et me faire une idée précise. C'est un leurre qui a été développé par les pêcheurs pour les pêcheurs. La journée est ensoleillée avec un grand soleil. Je mets donc un leurre jaune fluo. Il a un petit rattle dans la queue du leurre. La texture semble résistante tout en étant hyper souple. J'espère qu'il ne déchirera pas au premier poisson.
 
Je descends le leurre. Je l'anime tranquillement sur le fond en faisant bien attention de ne pas le perdre. J'ai passé le spot mais je laisse la dérive continuer tout de même. J'ai remarqué que lors des grandes mortes-eaux, les lieus jaunes ne restent pas collés au cailloux. Ils se promènent souvent à proximité sur les zones de sables.
 
Damien annonce poisson. Ce n'est pas du tout lourd. C'est une vieille commune !! C'est son premier poisson de la journée. Je peux vous dire qu'après trois mois sans pêcher, il est content de sentir un poisson au bout de sa ligne.
 
Quelques instants après, je prends une tape au fond. Je commence l'ascenseur. Au bout de trois ou quatre tours de manivelle, le leurre est happé. Je fais un gros ferrage. C'est pendu. Damien se fait démonter au même moment. C'est le premier doublé de la journée. C'est Gilles qui est à l'épuisette du coup. Damien se régale. Je parviens à remonter le mien pendant que Damien se bat avec son poisson. C'est un lieu de 60 cm. Le Fire Eel de chez Delalande a fait le boulot. Cela ne fait pas 5 minutes qu'il est à l'eau qu'il prend déjà du lieu jaune.

Je me dépêche pour pouvoir assister à la fin du combat de Damien. On commence à voir la silhouette dorée sous le bateau. Wahouuu, c'est sur c'est un bon gros steak.

Lieu jaune de 78 cm

Gilles a cassé. Je lui laisse ma canne pendant que je vais refaire le nœud. En plus, je me suis fait mal à l'avant bras. C'est surement la vieillerie :)

Il descend le leurre. Son leurre est gobé avant même d'avoir touché le fond. Gros ferrage!! Le carbone plie bien. Le moulinet pourtant réglé assez fort en frein, se met à chanter. Je les ai trouvés. Là, ça envoie du bois aussi.

Il n'y a pas à dire ce leurre fluo est pas mal du tout. C'est certain il équipera ma boîte de pêche. Tous ceux qui l'ont essayé me l'ont affirmé "l'essayer c'est l'adopter".
 
Il a pas l'air mais il est super content !!


































Le bateau ne dérive pas trop vite. Damien change son leurre pour mettre un Crazy Sand Eel 150 avec la tête plombée de 30 gr. Il lance son leurre derrière le bateau. Il tente de une pêche à la volée. Bien lui en a pris, il fait un petit lieu de 50 cm.

Clément fait de même avec un Black Minnow 120 et sa tête de 25 gr. Il fait une énorme vieille commune, avec à la clé un joli combat.

Mais pourquoi on touche les poissons quand il est l'heure de rentrer à la maison. :). Peut-être pour préserver la ressource. Je décide d'arrêter et de faire route vers la cale.

Conclusion

J'aime vraiment ces pêches hivernales. Bien évidemment le matin, le froid est bien mordant. Il faut juste se couvrir un peu plus. On ne rencontre pas grand monde sur l'eau. J'adore ce sentiment d'être seul au monde.
 
Pas mal de casses sur ces plateaux rocheux. J'ai réussi l'exploit de ne pas en perdre. Je suis nettement avantagé, j'ai un accès direct au sondeur.
 
Une dizaine de lieus jaunes et une dizaine de vieilles communes.
 
Avec ce coefficient de 37, il fallait chercher les jaunes autour des cailloux. Ce n'est pas la première fois que je peux le vérifier. 

On a eu énormément de touche sans pouvoir ferrer. J'apprends que les copains ont trouvé des maquereaux de compétition. Dire que je les ai cherché cet été sans succès !!

Les leurres du jour

Deux leurres sont sortis du lot ;

Tout d'abord le Fire Eel de chez Delalande en 18 cm couleur jaune fluo. C'est un Slug (leurre souple allongé) qui imite le lançon. Il est très souple en étant extrêmement souple. Plusieurs poissons à son actif sans qu'il soit abimé. J'ai l'impression que le rattle (billes) dans on corps a peut-être fait la différence, en cette journée de grandes mortes-eaux. Seul l'avenir nous le dira.

Ensuite une mention spéciale pour les leurres de chez Jinza. Le Xingu en version 14 cm, couleur blanc pailleté. Tout comme le Fire Eel c'est un leurre souple mais très résistant. C'est un hybride entre le slug et le shad. Il est longiligne avec une caudale. Il nage tout seul, pas besoin de l'animer violemment.
 
Pour la volée dans une vingtaine de mètres d'eau le  Crazy Sand Eel 150.  
 
J'ai testé également le Tumbler Shad en 13 cm de chez Smith.  Une grosse caudale, une souplesse extraordinaire mais résistant tout de même. Un Rolling à couper le souffle même en animation très lente. J'ai hâte de le tester sur les bars.

vendredi 16 décembre 2016

Une partie de pêche entre membres de Fish à l'affiche

Après un an d'existence, l'association Fish à l'affiche fait son assemblée générale. Une cinquantaine de membres ou futurs membres sont présents, sans compter tous ces qui se sont excusés et qui auraient aimé être parmi nous. A cette occasion, je rencontre bon nombre d'adhérents et plus particulièrement Dimitri. Nous habitons à moins de 5 minutes l'un de l'autre. Du coup, on se planifie une sortie le dimanche.

J'ai rendez-vous avec Dimitri à 8h30 à la cale. Je recule tranquillement et une roue de la remorque glisse dans la douve. Impossible de la sortir. Gros moment de stress, la remorque est au milieu de la route. Je vais chercher deux cônes de signalisation pour baliser. J'arrive à dételer la remorque. J'appelle Dimitri à la rescousse pour sortir le bateau. Tout s'arrange. On peut partir faire un tour en mer à la recherche des lieus jaunes. Pour un 11 décembre, c'est presque l'affluence, 4 bateaux sont déjà partis.

La brune est bien épaisse au lever du jour. Sans GPS je serai resté à la maison. Je fais route tranquillement sur les plateaux du semi-large. La mer est un peu formée. Il nous faut une demi-heure pour arriver à destination. on va pêcher dans des fonds de 15 à 25 mètres. Dimitri choisit un Crazy Sand Eel rose en 60 gr. Je mets un Magic eel en 50 gr. Dimitri va enfin pouvoir essayer ses nouvelles cannes jaunes. la première dérive sert surtout à voir comment on se place par rapport au point que j'ai déjà marqué. Dimitri accroche le fond et casse après quelques minutes. Pendant que je remonte la dérive il prend sa deuxième canne. Je remarque que sa tresse est trop légère et ne laisse pas le droit à l'erreur. Je place le bateau correctement. J'ai quelques détections sur le sondeur. Je fais le premier poisson. Une énorme vieille de 56 cm.
 
La casquette magique Tootaz
Sur la dérive suivante, encore une détection sur le sondeur. Je fais voir à Dimitri ma fameuse technique de l'ascenseur. Je prends un petit lieu jaune. Il applique la technique et là, il prend une grosse cartouche. La canne est pliée en deux et le frein est parti pour un récital. Il a la banane jusqu'aux oreilles. Tout à coup, sur une énième gros rush, la tresse casse nette. Je lis la déception sur son visage. Ce poisson devait être joli au vu du combat qu'il a mené. Du coup ni une ni deux je lui prête mon moulinet garni d'une tresse plus costaud.

On refait une dérive mais les poissons ne sont plus actifs. C'est l'heure de l'étale. Dimitri me propose un café et un croissant en attendant que le courant reprenne.

Après cette pause bien agréable, je vais sur un spot qui marche bien en début de marée montante. Au bout de quelques dérives, Dimitri prend son premier lieu jaune de la journée en pratiquant l'ascenseur. Sa nouvelle canne à pêche est dépucelée :)


Dimitri tout sourire
Dimitri a acheté sa canne chez Ac'scion pêche. Je m'empresse d'envoyer un SMS avec la photo à Valentin. Je sais qu'il travaille tous les jours de la semaine en décembre, dimanche compris. Du coup, il me renvoie un message. J'offre une tresse à celui qui fait le plus gros poisson de la journée. C'est un super geste commercial, un grand merci Valentin pour ce lot.

Le courant est maintenant trop fort. Je décide de retourner sur le point GPS du matin. Dimitri va faire un festival de veilles.

Un superbe mérou breton

Le brouillard tombe d'un coup et la visibilité est réduite à 100 ou 200 mètres. C'est dans ces conditions extrêmes que j'apprécie le GPS. Le reste de la journée sera consacré à valider les postes de l'année dernière. On ne sait jamais, il peut y avoir de bonne surprise. Le principe est de prospecter une ou deux dérives puis de changer de poste si le poisson n'est pas présent.

Je fais route malgré le brouillard pour me rendre sur un poste à gros lieus jaunes. Ce poste est un peu moins soumis au courant et de ce fait plus facile à pêcher.

Hormis quelques petites vieilles et petits lieus jaunes rien de bien extraordinaire. Le soleil refait son apparition. Il est déjà 13h00. Je n'ai pas vu la matinée passée. On en profite pour se restaurer. Dimitri a mis les petits plats dans les grands. Du pain frais et de la charcuterie, sans oublier une petite bière, la base en mer. Dimitri le sait bien, il faut soigner l'intendance en mer.

C'est reparti pour la deuxième partie de la journée. La stratégie est simple. Je continue de prospecter. Je cherche les enrochements sur la carte. Je tiens compte également du courant qui n'est pas uniforme sur la totalité de la zone. J'échange beaucoup avec Dimitri. Il est d'ailleurs très attentif.

On arrive à prendre quelques vieilles par-ci par-là. Mais ou sont les gros lieus jaunes !!! J'aimerai que Dimitri puisse tester sa canne sur un beau poisson.

Je teste une roche que j'avais pêchée l'année dernière avec mon frangin à la même époque. Les leurres sont à l'eau. Dimitri a une belle tape. Il commence à remonter mais pas de poisson à suivre. Il ouvre le pick-up et laisse descendre son leurre. A la première animation la canne est pliée. C'est un poisson. Le frein commence sa mélodie. Je n'oublie pas de marquer le point sur le GPS. Je commence l'ascenseur on ne sait jamais. Après trois ou quatre tours de manivelle, je suis stoppé. Gros ferrage, pendu !! Gros rush, je laisse le frein du moulinet faire son office. Pendant ce temps Dimitri a remonté sa ligne. C'est une magnifique vieille de plus de trois kilos. A mon tour de remonter le poisson. Je vois un beau lingot doré  remonté vers la surface. Assurément c'est le plus beau poisson (68 cm) de la journée pour l'instant.

Que la force de TOOTAZ soit avec moi !!!
 
Le vent commence à ce lever tout doucement. Je fais quelques dérives mais plus aucun poisson ne veut mordre malgré de belles détections.

Il est malheureusement l'heure de rentrer, la nuit vite en cette période hivernale.

Conclusion

J'ai rencontré Dimitri grâce à l'association Fish à l'affiche. Nous ne nous connaissions que par l'intermédiaire de Facebook. J'avoue que j'ai passé une journée super sympa avec un pêcheur vraiment passionné et forcement passionnant. En plus nous pêchons sur les même plateaux du semi-large. Dimitri a également un 3D tender mais dans la série Xpro le 535.

Je pense que l'on se refera une sortie ensemble très rapidement.

Les leurres du jour

Dimitri a plutôt mis des leurres Fiiish Black Minnow 160 et Crazy Sand Eel 220 et un Sayori Shad. Pour ma part j'ai pris du poisson avec le Magic Eel 220, le Nitro Bold Shad 180 et le Jinza Xingu en 14 cm.

En discutant, nous avons le même fournisseur de matos de pêche Ac'scion pêche. Je vous rappelle que le magasin est ouvert tous les jours de la semaine et qu'en plus il organise une tombola gratuite tous les jours. Un ticket de caisse est sorti au hasard et vous permet vous faire remboursé votre achat.  Sans compter que les tickets sont remis en jeu pour gagner 3 gros lots dont un paddle. Alors n'hésitez plus !!!

lundi 5 décembre 2016

Les lieus jaunes des pieds gelés

Profitant d'une journée de congé, j'invite Jean-Mye un copain du fiston. Les prévision météo sont bonnes, hormis peut-être un détail le froid polaire sur la Bretagne. Je me lève de bonne heure pour préparer le bateau. À peine j'ai mis le nez dehors que je me rends compte qu'il va falloir s'habiller chaudement. Il fait -3 degrés. Ça faisait bien longtemps qu'on n'avait pas eu des températures aussi froides sur Paimpol. Dany mon petit frère va nous accompagner.
 
On part vers 10 heures sous un grand soleil. D'ailleurs, la température à bien augmenté, il fait maintenant 2 degrés. Le bateau est à l'eau et c'est parti pour rechercher les lieus jaunes sur les plateaux du semi-large. Finalement, il ne fait pas aussi froid que je l'aurai imaginé. 
 
Ce matin je suis en panne d'inspiration. Je vais aller faire de la prospection. Je cherche les têtes de roches un peu plus au large que d'habitude. c'est donc sur une mer d'huile qu'on part à 20 nœuds de moyenne. Le flot est avec nous.
 
J'arrive sur le plateau rocheux du semi-large et on se met en action de pêche. Pas de détection au sondeur mais j'insiste tout de même pendant plus d'une heure sans le moindre résultat. Pas une seule tape, on arrive juste à perdre quelques leurres. On fait une pause-café agrémenté de pains au chocolat (merci Jean-Mye). 
 
Je change radicalement d'endroit. Pour aller sur une zone de confort. Sur la troisième dérive je fais le premier poisson de la journée. C'est un petit lieu jaune. Il a au moins le mérite de remotiver l'équipage.
 
Lieu jaune de 49 cm
 
Je voudrais bien trouver un peu plus gros. On fait plusieurs autres spots mais on ne prend que des vieilles. Certes, c'est un poisson combatif mais on recherche les gros lieus jaunes.

Jean-Mye prend une belle vieille qui lui mit la misère sur son black minnows 160. A ces couguars !!!!

Leurre coupé net
 
 
C'est l'heure du casse-croûte.
 
C'est le moment de s'occuper de la stratégie. Que faire, ou aller, sachant qu'il ne reste plus beaucoup de temps. C'est à ce moment précis qu'il faut faire travailler ses méninges.
 
Je décide de continuer la prospection. J'ai repéré un caillou sur la carte non loin de notre position. C'est parti.
 
C'est bientôt l'heure de l'étale. Je positionne le bateau de manière à ne pas passer en plein milieu de la patate. À peine a-t-on mis les leurres à l'eau que j'ai déjà les premières tapes. Le nouveau spot a l'air prometteur. Deux ou trois fois je ferre dans le vide. La technique de l'ascenseur ne fonctionne pas. Je décide de faire une animation minimaliste 40 à 50 cm au-dessus du fond. Une petite tirée, je sens un toc et gros ferrage, pendu ... Gros combat avec la canne bien cintrée et le moulinet qui chante. Jean-mye est à l'épuisette. C'est un beau poisson.

lunker de la journée avec 71 cm

On fait la photo et je me replace tout en expliquant la manière de faire à mes deux coéquipiers. C'est au tour de Dany de faire un beau poisson. On voit sur la photo qu'il venait de se faire arracher un morceau de sa queueÇa ne devait pas être son jour.

Lieu jaune de 67 cm
On a trouvé le spot et la technique. Bien sûr j'ai noté le point sur mon GPS.

Je me replace. Bien qu'on ne voie aucune détection sur le sondeur, ils sont bien la. C'est au tour de Jean-Mye de faire son lieu jaune. Malheureusement, je n'ai pas pris la photo.

Sur la dérive suivante, je suis attelé de nouveau. Alors là, c'est du lourd. La canne est complètement dans l'eau. Le moulinet chante. Il est bien plus lourd et costaud que le précédent. Je serre un peu le frein du moulinet et ..... je casse. Je suis dégouté. J'ai fait une erreur de débutant. À vouloir pécher fin, tresse en 10 centièmes et fluoro de 30 centièmes, on finit par casser. J'ai tout de même pris un pied total pendant ce combat.

Les dérives suivantes ne donnent rien. C'est l'étale. Les poissons ne sont plus du tout actifs. Le soleil est bien bas dans le ciel. Le froid commence à se faire ressentir.  Le vent d'est forci un peu à la renverse. Je décide de me rapprocher de la côte. En chemin, je passe devant un spot qui m'a souvent souri. Je ne peux pas le pêcher plus d'une demi-heure. Et là, on est pile au bon moment.

Je m'applique à bien positionner le bateau. Jean-Mye a une attaque mais sans suite. Au même moment j'ai également une attaque. Je commence l'ascenseur. Après trois ou quatre tours de manivelle, j'ai une grosse tape. Je ferre immédiatement. Le poisson est bien accroché.

Lieu jaune 58 cm
 
 Le froid pique de plus en plus. J'abrège la partie de pêche et on rentre tranquillement à la cale.

J'ai acheté un tour de cou en microfibres de la marque Morf chez Ac'scion pêche. Je vous le recommande tout particulièrement pour lutter contre le froid. Du coup j'en ai pris un pour mon épouse qui fait du kayak. C'est bientôt Noël et ça peut faire un cadeau pratique et sympa.


 

Conclusion

C'est toujours un plaisir de se retrouver sur l'eau même par ses températures un peu fraiches. Quelques beaux poissons mais rien d'exceptionnel non plus. Un nouveau spot qui s'annonce prometteur.

J'ai encore mis à mal l'adage qui dit "Vent d'est rien ne pêche". Il est très difficile de se mettre à l'abri des vents d'est. Ceux-ci sont souvent accompagnés d'une houle qui empêche les marins de sortir. Pour ma part, je pêche très mal avec des vents de sud alors que d'autres les adore. Il n'y a pas de vérité mais chacun a sa vérité !!

Les leurres du jour

On a cassé toute la journée. Dans ces conditions, c'est difficile de donner un vainqueur. Le Bôle Shad 180 et le Magic Ell 160 sur des couleurs marron ont fait le boulot.

J'espère que l'on aura encore quelques créneaux météo avant la fin de l'année.
 

mercredi 26 octobre 2016

Des Bars, des Lieus jaunes et des Dauphins

Samedi, les prévisions météo ne sont pas optimistes mais Christophe m'embarque sur son bateau. On part le matin sous un ciel bien gris. Il ne fait d'ailleurs pas très chaud. Nous sommes contents malgré tout de pouvoir se faire une sortie en mer. Les coefficients sont plutôt bons avec du courant mais pas trop. 
 
On commence par faire les parcs. Peu d'activité sur les premiers. On se replace un peu plus au bord. Il ne me faut pas longtemps pour me mettre en action.  au troisième lancé, je sens un petit toc, une tirée sèche et ample. Je laisse le leurre descendre et Fish on !! Ce n'est pas bien lourd mais ça fait plaisir. C'est un petit bar d'une vingtaine de centimètres. Je relance à peu près au même endroit et c'est le même scénario. Christophe est également attelé.  C'est un peu plus lourd. Un trentaine de centimètres.
 
On se déplace pour faire d'autre parc. Premier lancé, Christophe fait encore un petit bar. Je change de leurre pour mettre le black Minnow 90 couleur marron pailleté. A partir de ce moment, un bar à chaque lancé (20 à 40 cm).
 
Depuis que Marc m'a fait voir comment animer ce leurre, j'avoue que c'est un leurre extraordinaire. Il faut tout de même la canne qui va bien pour pouvoir propulser ces 10 grammes. La Teklon de chez Grauvel fait le job parfaitement. J'adore cette canne.
 
 Et bien justement, on va aller tester sa résistance en vertical. Christophe nous emmène pêcher sur les plateaux du semi-large.  
La mer est hachée. Il nous faut une vingtaine de minutes pour arriver sur le premier spot.
 
Il faut changer de leurres. 10 grammes dans 30 mètres d'eau ça va pas le faire !! Je mets le majik Eel 220 avec 70 gr. Christophe met également un Majik Eel en 165 avec une tête plombée de 90 gr. C'est parti pour les lieus jaunes. Après quatre dérives et aucune détection, on change de spot.
 
Le vent de sud-est contrarie nos dérives. Il faut deux ou trois passages pour trouver la bonne dérive. Nos leurres sont bien au fond. Je fais une animation minimaliste. Christophe a un œil sur le sondeur. Il m'indique que ça monte beaucoup. On passe de 27 à 14  mètres. Pour ne pas tout laisser au fond je remonte mon leurre. Ça  redescend. Je laisse filer la tresse  tout en suivant le tombant. Christophe voit une belle détection derrière cette cathédrale. Je sens le toc du fond. Une première animation, le leurre s'arrête avec d'avoir touché le fond. Je ferre immédiatement. Fish on !!! Gros départ, la canne est bien cintrée. Le moulinet s'emballe. Pourtant il est bien serré, peut-être même un peu trop. La canne amortit les rushs. Le scion se retrouve sous l'eau sans que je puisse faire quoi que ce soit. Je me contente juste de brider le poisson.
 
Pendant ce temps, j'entends le moulinet de Christophe qui chante aussi. C'est un doublé. Bien sur, une question existentielle ; Qui se charge de l'épuisette. En général, c'est celui qui a le plus petit poisson. Mais là c'est du sérieux des deux côtés. Comme de bien entendu, elle est dans un endroit inaccessible.

Je tranche. Je vais prendre le lieu jaune à la main. Je laisse ainsi une chance de plus au poisson. La mission est plus difficile qu'il n'y paraît. Tenir la canne de la main droite, garder le fil bien tendu tout en le rapprochant de ma main gauche. Je vous parle même pas de la petite houle. Après quelles hésitations, je saisis la gueule du poisson avec le pouce et l'index. Il se débat fortement mais je tiens fermement. Ça c'est fait maintenant je prends l'épuisette pour mettre le lieu de Christophe au sec. On les mesure, 75 cm pour celui de Christophe et 71 pour le mien. Un joli doublé de steaks.

75 cm

Et toujours mon sourire légendaire.

 
Une fois la séance photo passée avec nos merveilleux mannequins (je parle des poissons bien entendu), Christophe replace le bateau.

Je fais la même animation et c'est pendu ! C'est un lieu jaune de 55 cm qui arrive en surface. Autant le premier était combatif autant celui-là est mollasson.

Je le décroche. Je me dépêche d'envoyer mon leurre au fond. Il n'a pas touché le fond que j'ai une attaque. Une grande animation et une nouvelle attaque. Je fais l'ascenseur et au troisième tour de moulinet gros attaque Fish on !! Il est bien plus nerveux que le précédent. D'ailleurs, je n'ai pas l'impression que c'est un lieu jaune. C'est peut-être une morue ou un bar. C'est un bar de 55 cm pour finir.

Le courant est inexistant, c'est juste le vent qui nous fait dériver. C'est le temps de nous restaurer.

Le vent continu de forcir. On change de spot. L'avantage, c'est qu'on a des spots tous les 100 ou 200 mètres. Pas besoin de faire beaucoup de route pour trouver notre bonheur. Surtout que l'eau a bien refroidi. Le thermomètre du sondeur indique 13,5 degrés. Cen n'est pas le moment de tomber à l'eau. les lieus jaunes se rapprochent de la côte à mesure que l'eau se refroidi. Mais attention tout de même, la période de reproduction se situe au mois avril-mai pour la Bretagne. Il faut que la température de l'eau descende en dessous de 10 degrés pour qu'ils fraient.

En se déplaçant pour aller voir un autre spot, on tombe nez à nez avec les dauphins. On arrête de pêcher pour aller les voir. Quel spectacle magnifique. Pouvoir les voir évoluer dans leur milieu naturel est une grande chance. C'est une colonie d'une centaine d'individus. Il y en a de toutes les tailles. Les petits collés à leur mère avec souvent un mâle adulte derrière, des jeunes en groupe assez prompt à venir jouer autour du bateau. Je ne me lasse jamais de ce spectacle que la nature nous offre.

Après cet intermède d'une heure passé en bonne compagnie, e courant est trop fort pour pêcher sur les plateaux du semi-large. On rentre avec une mer qui est complètement hachée. Le Zodiac de Christophe est à la peine mais nous sommes en toute sécurité.

On va finir cette journée sur les parcs pour tenter de trouver quelques bars. La côte nous offre un abri. C'est reparti sur les parcs. C'est une pêche ou il faut chercher constamment les poissons. Certains jours, les oiseaux nous aident à les trouver plus facilement. Aujourd'hui pas de chasse, il faut donc prospecter méticuleusement. On se déplace de parcs en parcs avant de les trouver. Comme ce matin, une fois qu'on les a trouvé, c'est le festival. Ils ne sont pas plus gros que ce matin entre 30 et 40 cm. On cherche le gros pépère, qu'on ne trouvera pas.

Le bel-espoir (association du père Jaouen "la mer contre la galère") rentre toutes voiles dehors. Le Père Jaouen, surnommé le curé des mers, a consacré sa vie entière à donner un cap au jeunes et moins jeunes en perdition. On  lui connait une phrase célèbre "Démerdez-vous pour être heureux, car les autres on besoin de votre bonheur". Il a marqué tous ceux qui l'on approché. Il est souvent venu à Paimpol avec son premier bateau.

Le BEL-ESPOIR
C'est l'heure de rentrer.

Conclusion :

Des images plein la tête, pour passer agréablement la semaine. Entre les poissons, les dauphins et pour clôturer tout ça un magnifique vieux gréement, je suis aux anges.

Les beaux spécimens de lieus jaunes se sont rapprochés de la côte. Les bars commencent à se regrouper sur les plateaux du semi-large avant d'aller frayer. Ils se gavent de maquereaux et de sardines.

J'apprécie de plus en plus la traque des bars en finess. C'est une pêche qui demande d'être patient, d'avoir une bonne lecture du plan d'eau, de ne pas hésiter à se déplacer sans arrêt et bien sûr un peu de chance. De plus ils ne sont pas actifs toute la journée. En revanche, ils passent souvent au même endroit à la recherche de la nourriture.

Une journée de pêche comme je les aime. Un bon moment partagé avec mon pote Christophe.

Les leurres du jour :

Le black Minnow 90 tête 10 gr de chez Fiiish et Xingu 10,5 tête 12 gr de chez Jinza sur les parcs dans mois de 5 mètres d'eau.

Le Majik Eel 220 et 165 tête entre 50 et 70 gr de chez Sakura pour les plateaux du semi-large.  


 

mardi 4 octobre 2016

Des bars et des Dauphins

Mercredi j'invite Damien Février, Alias Mimin's Barrel sur les réseaux sociaux, excellent guide de pêche de surcroit. La journée s'annonce formidable. Des coefficients de marées au top, du soleil et pas de vent. Tous les ingrédients pour passer une bonne journée.

La stratégie du jour, c'est de faire la fin de montante au bord et d'aller faire la descendante au petit large. Etant bien entendu que c'est le bar qu'on va cibler. Rendez à la cale vers 10 heures. Il ne nous faut pas trop de temps pour  se rendre sur zone. Le courant est faible. Je vais donc rechercher un spot ou le courant accélère entre deux cailloux. J'aime bien ce genre de spot. Les bars aiment bien se poster sur ces lieux.

Après quelques dérives, c'est Dam qui fait mouche. J'adore le voir prendre du poisson. Il vit son combat avec le poisson. Je n'ai pas la canne mais il nous transmet ses sensations. Dam vit son métier et sa passion à 200%.

Bar sur canne Grauvell light

Les dérives s'enchainent et les bars également. tout le monde touche du poisson. Ils ne sont pas très gros. Le fait de les prendre dans trois mètres d'eau sur des cannes lights procurent de bonnes sensations.

Il est temps de les laisser un peu tranquille. Je leur propose d'aller faire un tour au semi-large afin de trouver des bars un peu plus gros. On va faire le début de la descendante sur des points que j'ai déjà marqué.

Après quelques dérives et pas une seule détection, on change d'endroit. Sur le chemin Dam voit une chasse de fou de bassans. On en dénombre plus d'une centaine. Il faut dire que Dam a des yeux de lynxs. Il a réussi à voir cette chasse qui est à 2 miles nautiques de bateau. On se dirige bien sur vers la chasse qui fait rage.

Chasse de dauphins

Les dauphins encerclant le banc de poisson et le fou prêt à plonger

A peine arrivé, les leurres sont à l'eau. Et là, on voit les dauphins qui chassent. Il y en a des dizaines. Je m'approche un peu. Ils viennent tous vers le bateau. Le spectacle est magique. ils sont tout près du bateau dans la vague d'étrave. Visiblement ils prennent plaisir. J'ai même cette impression qu'ils jouent.




On est resté plus d'une heure avec eux.

Après cet intermède, il est temps de casser la croûte. Dam a sorti le jambon du pays basque. Un pur bonheur !!

Le soleil est bien haut dans le ciel et il fait très chaud. On tombe les blousons et les polaires.

Je tente de trouver au petit large des bars un peu plus gros que ceux de la côte. Aucune activité sur les spots habituels. A croire qu'ils ont déserté les zones. Il faut dire que l'eau est plutôt chaude même au large. Nous décidons donc de revenir à la côte pour faire la fin de la descendante.

Un peu de route, mais sous ce soleil tout va bien. On se retrouve sur une zone où on trouve des parcs, des cailloux des algues. Un paradis pour les bars.

Il faut juste bien faire attention de ne pas abimer le bateau.

Terrain de jeux

C'est Vincent qui ouvre les hostilités avec un bar maillé

Juste maillé reparti grandir

Puis Dam fait également le sien.

Bar bien maillé également

On va en faire encore quelques-uns non-maillé. Le niveau de l'eau est trop bas sur cette zone. Je décide de rentrer tranquillement à la maison.

On prévoit le match retour sur le bateau à Damien vendredi matin.

Conclusion :

Une vingtaine de bars allant de 20 à 60 cm. Je commence à comprendre de mieux en mieux qu'il n'y a pas une technique mais bien plusieurs. Vincent est plutôt à gratter lentement, Dam lui pratique la volée rapide. Quant à moi mes meilleurs résultats sont à la volée lente. J'ai essayé la traction lente mais je n'ai pas pris un seul poisson, à refaire dans d'autre conditions.

A chacun de trouver la technique, Celle où on est le plus à l'aise (Breizh) !!

Le leurre du jour :

Sans contestation possible le Xingu 10.5 couleur BB avec des têtes plombées de 10 à 21 gr.

lundi 3 octobre 2016

Bars et marée dans la même journée

J'ai du retard dans mes comptes rendus. Premier retour  sur une semaine de vacances avec le fiston.
 
Pas de grande marée le week-end alors je fais une session rattrape avec le fiston le lundi. Avant de se rendre sur une des nombreuses iles que compte l'archipel de Bréhat, on va faire une partie de la descendante en finess sur les parcs.
 
La matinée sera principalement de la prospection. Je débute dans cette pêche. Je ne connais pas encore les bons coins. Il faut passer du temps pour affiner la technique et trouver les poissons. C'est aussi l'occasion d'avoir de bonne surprise ou pas !!
 
Après quelques lancés, Vincent fait le premier bar. Un barset est venu succombé au One Up slug 5" sur tête plombée de 10 gr.

Une riflette

On prospecte encore et encore sans résultat. Il est l'heure de casser la croute avant d'enchainer une partie de pêche à pied. Je vais, tout comme mon père l'a fait avec moi, lui faire voir la technique pour pêcher les praires et les palourdes. J'en profite également pour lui expliquer ou les chercher en fonction du terrain. C'est le quatrième jour de marée, il ne faut pas s'attendre à une pêche miraculeuse. Nous ferons tout de même quelques douzaines de praires.


Début prometteur pour le fiston


Praires de l'archipel de Bréhat

Après avoir arpenté l'ile de long en large, la marée commence à remonter. Je mesure les praires et les palourdes avec le pied à coulisse en plastique. C'est l'outil indispensable pour tout pêcher à pied. Il est résistant, peu encombrant et maniable et peu onéreux.

Mon meilleur compagnon de marée
 Il n'est pas tard. Je propose au fiston de faire la montante sur les parcs. Je me dirige vers le spot. Je croise mon beau-frère qui revient également de la marée. Il a fait des praires, des étrilles, des ormeaux  et un homard.
 
On continue notre chemin, impatient de traquer notre cher labrax. Les parcs ne sont pas encore recouverts. Je vais donc aller sur un de mes premiers spots. Le fiston avait fait un de ces premiers bars.  Je place le bateau dans la veine de courant qui se forme au début de la montante. Je sais que les bars aiment bien se poster à cet endroit au tout début du flot.
 
Sur la deuxième dérive, Fish on. Il est bien nerveux. Il s'appuie sur le courant. Je pense que c'est un beau poisson. Au final, il a bien maigri lors du combat :)

Labrax de 47 cm

L'eau a bien monté. Il est temps d'aller faire les parcs. On va faire un festival sur des petits bars. La technique commence à rentrer. Pêcher avec des leurres de quelques grammes procure un vrai plaisir. Au final on va faire une quinzaine de barsets. De nombreux doublés, tout ça dans une superbe ambiance.  Le soleil est bien bas et on rentre crevé mais tellement content d'avoir pu profiter pleinement de la journée.
 
Conclusion :
 
Deux pêches différentes dans la même journée et deux plaisirs différents. Une bonne journée de partage avec le fiston. Au final pas mal de petits bars, ce qui est plutôt bon pour l'avenir.
 
J'ai pu lui transmettre un peu de mon expérience sur la pêche de la praire. Il est plus spécialisé dans la pêche des ormeaux.
 
Le leurre du jour :
 
Sans contestation possible le Xingu de chez Jinza en 10,5 cm couleur BB avec des têtes plombées de 12 et 18 gr. J'avoue que depuis que Damien me les a fait essayer, je les ai adoptés.  



jeudi 8 septembre 2016

Sortie expresse aux bars

J'appelle Christophe fort de mon expérience la veille pour lui monter la technique de la pêche à gratter. On va faire le début de la montante. On se rejoint à la maison après le boulot.
 
Il nous faut quelques minutes pour arriver sur la zone. Je lui prête une canne light, en l'occurrence la Teklon 702 de chez Grauvell. Je prends la canne du fiston. Je place les dérives mais le vent les perturbe. Il faut sans cesse déplacer le bateau. Ce n'est pas discret de démarrer le moteur et se replacer. 
 
Tout d'abord, un petit rappel de la manière d'effectuer des lancés. Ce n'est pas toujours facile la coordination index poignet. Maintenant que le cours est terminé, il n'y a plus qu'a mettre en pratique. Je sais que les bars sont arrivés dans les iles, je les ai trouvés hier après-midi.
 
Après quelques lancés, j'ai des suivis. Un poisson est même sorti de l'eau au moment où je soulevais le leurre hors de l'eau. La session s'engage bien. Je pêche dans deux mètres de fond. Mon leurre est un peu lourd du coup, je vais le laisser au fond. Christophe s'applique à lancer correctement son leurre. Il laisse également un peu de matériel mais c'est un peu logique dans ces conditions.
 
Après quelques centaines de lancées, le niveau de l'eau a bien remonté. Les courants sont bien marqués. C'est bien plus pêchant ainsi. Je positionne le bateau sur une nouvelle dérive maintenant que les cailloux sont bien recouverts d'eau. Je m'applique à envoyer le leurre sur le spot d'hier. J'ai un peu accéléré le mouvement du leurre. Je sens un léger toc. Je fais une tirée un peu plus sèche. Je laisse descendre le leurre et Fish on !!
 
Le leurre est assez loin du bateau. Je sens que le poisson est bien lourd.  Il commence par me prendre du fil. J'ai peur de casser. Je serre tout de même le frein du moulinet. J'arrive à le brider. Je sens bien les coups de tête du poisson. Par de doute possible c'est caractéristique de la défense du bar. Je vois à une cinquantaine de mètres du bateau une grosse gerbe d'eau. Je vois les reflets argentés. J'ai passé la barrière de cailloux. Je peux le ramener sereinement. Il n'est pas décidé. Il me fait de rushs de folie. Je prends mon temps. La canne encaisse bien ces départs. Le poisson s'aide du courant. Je suis aux anges. Il vient tout doucement. Je profite de chaque instant. Il arrive près du bateau. Christophe a saisi l'épuisette. Encore quelques rushs et il est dans l'épuisette.

Bar pris en finess
Encore quelques dérives qui ne donnent rien. Il faut rentrer. Que le temps passe vite dès lors qu'on est sur l'eau.

A l'insu de mon plein gré


Conclusion :

Bien belle fin d'après-midi sur l'eau en compagnie de Christophe. Le fait de pêcher avec une nouvelle technique, me donne l'impression de repartir de zéro. Il faut tout réapprendre. Les spots, le placement, la lecture de l'eau, les courants, les heures marées, ...

Le gros avantage de cette pêche, c'est que les spots ne sont pas trop éloignés de la côte. Les poissons bougent beaucoup. Il faut bouger sans cesse pour les suivre.

Le leurre du jour :

Le Xingu 10,5 cm couleur BB (Jinza) sur tête plombée de 14 gr. Leurre très résistant. C'est un leurre d'eau douce à la base. Il marche très fort en mer :)