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vendredi 15 mars 2019

Une marée avec Maitre Bleu à la recherche des homards


Le premier à pied, on s'en rappelle toujours



Philippe alias Maître bleu m’envoie un message pour m’inviter ç une partie de pêche à pied à la recherche de l’or bleu, le homard. Je suis comme un enfant qui attend noël pour avoir ses cadeaux. On se rejoint dans son jardin au pied du sillon. La vue est juste fantastique. Il a fallu gratter le parebrise ce matin mais dorénavant c’est grand soleil. Je suis parti de bien en avance pour ne pas être en retard. Du coup je prends quelques photos de ce fabuleux paysage. 

Le terrain de jeu commence à se découvrir


Philippe m’accueille avec un café et un pain au chocolat. Après ce petit intermède, on est parti. Il me confie deux cannes en bois armées d’un gros hameçon, une petite d’environ 1,20 m et une grande d’environ 2,30.

Avant de nous lancer, Philippe me décrit le parcours que nous allons effectuer. D’ailleurs les cailloux sont encore immergés. Il est maintenant temps de partir, la marée n’attend pas. On passe à côté du sillon. Il a les marques des tempêtes qui sont passés l’autonome. Il a une grosse brèche qui l’a coupé en deux. Philippe m’explique que les gros blocs de caillou censé le protéger ont modifié les courants affaiblissant le sillon. On continu et le parcours commence à devenir un peu plus caillouteux. Philippe reste le plus possible dans les petits chenaux qui descendent vers la mer. Un groupe de pêcheur est devant nous armé également de perches en bois.


Pour tout dire je ne profite pas du paysage, mes yeux regardent le sol sans arrêt pour ne pas glisser ou tomber. Dès que le terrain devient accidenté, j’ai l’impression que Philippe vole sur les obstacles. En bon guide, Il s’arrête de temps en temps pour m’attendre. Je vois qu’il aime cet estran. Il est intarissable. Il connait parfaitement la faune et la la flore. Après une longue marche nous arrivons sur les premiers spots. Patiemment, il m’explique comment faire. Il faut que le bâton soit le prolongement de la main. Il sert principalement au touché. On enfonce le bâton dans la cavité rocheuse. Il faut maintenant la sonder en faisant des mouvements d’aller-retour mais également de gauche à droite. Facile à dire mais extrêmement compliqué à réaliser. Tout est une question de feeling. C’est difficile de faire la différence entre un caillou, une algue, un congre, une étrille ou un homard. Je ne sens rien dans le premier trou. Maitre Bleu repasse pour vérifier si je n’ai pas raté le homard. De plus, il connait tous les trous. A croire qu’il les a scanné et gravé sur son disque dur interne (cerveau). Ce ne serait pas compliqué, s’il n’y en avait qu’un. Mais là, il s’agit de plus de 2000 trous répertoriés et localisés. Le tout sans électronique. Nous allons ainsi de trou en trou. Il me laisse explorer en m’indiquant ou est susceptible de se cacher le précieux. Je sens enfin une différence. Ce n’est pas flagrant. Je pense tout de même que le trou abrite une bestiole. J’essaye de la sortir mais je n’y arrive pas. 

Le Padawan en pleine action

Philippe prend le relai et me confirme qu’il s’agit d’un homard. Il me montre comment faire pour le sortir du trou. Avec sa gaffe, il coince le homard entre sa gaffe et le caillou. Il passe ensuite sa gaffe en dessous du bleu et tourne d’un quart de tour. Il tire doucement mais fermement pour le ramener. Il se décroche. Il recommence plusieurs fois. Il ne faut pas abimer le crustacé. On sent que la technique est bien rôdée. Petit à petit, il le ramène. Je commence à voir une pince. Un dernier effort et le homard est au bord du trou. Il l’attrape d’un geste précis et rapide. 



La marée continue à descendre. Il ne faut pas perdre de temps pour aller explorer d’autre endroit. On continue notre chemin. Philippe a son parcours en tête. On passe de caillou en caillou.
Sous un caillou, je sens quelque chose. Ce n’est pas comme tout à l’heure. Je tente d’expliquer à Philippe mes sensations. Il m’indique que ça ressemble à un congre. Il met sa gaffe et sort le congre du trou en un temps trois mouvements. Je suis impressionné. Il continue à explorer et il m’indique que ce trou est également colonisé par un bleu qu’il sort assez facilement. Malgré tout, il vérifie systématiquement si le trou n’héberge pas deux homards.

Le terrain de jeu devient de plus en plus physique. Je suis dans l’eau parfois jusqu’au bassin. Je manque de me casser la figure plusieurs fois. Je me sers des gaffes pour m’équilibrer.
Au fur et à mesure qu’on avance, maitre bleu enchaine les prises. Sa connaissance m’impressionne de plus en plus. Il s'occupe également de faire le ménage dans les trous surtout lorsqu'ils sont remplis d'algues. Il entretien bien son terrain de jeu. Nous voilà au bas de l’eau et il faut explorer un maximum de caillou. Ils ne seront pas longtemps accessibles. On se réparti les trous. Bien sûr, il m’a donné toutes les explications avant. Je m’applique de mon mieux. Je commence à mettre mon bâton sous le caillou et je vois Philippe qui reviens avec un homard dans chaque main. Il les a faits en moins de 5 minutes chrono en mode « «Warrior ». On continue à explorer. La marée commence à remonter. Philippe a pris le soin de laisser quelques trous à prospecter sur le chemin du retour. L’eau monte assez vite. Il ne faut pas perdre de temps. Il emprunte les petits chenaux pour marcher plus vite sans glisser sur les algues qui recouvrent les cailloux. Il s’arrête dans une petite mare et retourne quelques cailloux. Il ne tarde pas à faire une dizaine d’ormeaux en 10 minutes. Pour ma part, j’en trouve beaucoup mais ils ne font pas la taille. Il y en avait parfois plus de 6 ormeaux sous le même caillou. Le soleil nous a accompagné toute la journée. Heureusement que je me suis habillé léger. On entame la longue route du retour. J’avoue que je commence à fatiguer.

Sur le chemin du retour on fait encore quelques trous. Ceux sont ses spots de mortes eaux. Ils arrivent à trouver des bleus avec de coefficient de marée parfois inférieur à 80.

Le chemin du retour me parait long. J’ai le jardin de Philippe en ligne de mire. Le terrain est un peu moins accidenté ce qui facilite notre progression. Encore un petit effort et nous sommes arrivés.

Nous y voila, on fait la photo d'usage dans le jardin avec les trophées.

L
Le jardin 
En conclusion :

J'ai passé une journée inoubliable. Assurément, Philippe tu m'a fabriqué des souvenirs. Je ne pensais pas que c'était aussi dur de trouver des homards. Il faut de longues années d'expérience pour parvenir à les trouver et à les sortir de leur cachette. La faune et la flore n'ont pas de secret pour toi.

Je suis officiellement un padawan comme aime à le dire Philippe. A la prochaine marée, je vais essayer de mettre en application toutes les astuces que tu m'as montré. Je pense savoir ou aller chercher.

Je te remercie pour ta patiente et ta gentillesse. Je te remercie surtout de m'avoir faire voir tes cachettes mais ne t'inquiète pas je n'y retournerai pas sans toi. 

lundi 18 juin 2018

FESTI FISH 2018

Alexis, Valentin Jérémie et moi organisons un concours de pêche autour de Bréhat. Pour y parvenir la route a été longue et parsemée d'embuches.
 
J'ai en tête cette compétition qui avait eu lieu en 2012 autours de Bréhat qui m'avait marqué à l'époque. Tous ces bateaux et ces kayaks qui étaient rassemblés dans l'archipel. J'étais sorti avec le fiston pour aller les voir évoluer.
 
Depuis maintenant trois ou quatre ans, je harcèle, gentiment, Alexis, le président de l'association Open de Bréhat pour qu'il relance cette compétition de pêche dans l'archipel de Bréhat. C'est tout naturellement que j'associe Valentin d'Ac'scion pêche de Paimpol à ce projet. Après de longues heures de conversation entre nous, la machine repart. Il faut revoir les statuts, faire une assemblée générale et nommer un nouveau bureau, envoyer le tout à la préfecture pour la mise à jour.  Ensuite après quelques réunions du bureau et beaucoup de palabre et de délire, la trame est faite. Jérémie nous rejoint pour nous épauler. 
 
Il faut écrire le règlement intérieur, trouver la zone, entreprendre les démarches officielles (natura 2000, Direction départementale des territoires et de la mer), mairie de Lézardrieux, ...
 
La réglementation sur la capture du bar à changé notre optique. Nous allons privilégier un concours multi espèces ou le bar n'est qu'une espèce parmi tant d'autres. L'idée c'est que les pêcheurs du coin puissent se retrouver et partager une journée sur l'eau. La pêche aux leurres souples, durs, en métal mais également à la traine, aux appâts est également acceptée. Bien évidement les engins dit dormants sont interdits.
 
Nous avons fait le choix de ne pas être sponsorisé pour garder notre indépendance. Du coup, nous n'avons pas de lots à gagner, seulement un nom sur un trophée. Le trophée sera exposé au magasin de Valentin.
 
Tout se cale petit à petit. La route est encore longue.
 
Cela dit, on garde à l'esprit un petit challenge amical entre pêcheurs.
 
Vous l'aurez compris, on compte sur vous pour passer un bon moment sur l'eau.

Pour suivre l'actualité, rendez-vous sur le groupe Facebook association Open de Bréhat, sur le Blog FEST FISH https://festifish.blogspot.com/  ou au magasin Ac'scion pêche.
 

mardi 31 janvier 2017

Les lieus jaunes au coeur de l'hiver

Mon pote Gilles est venu passer quelques jours en Bretagne. C'est un passionné de pêche. Il a pratiqué toutes les pêches possibles, en eau douce où il s'occupait d'une école de pêche mais également en mer de la manche à la Méditerranée en passant par l'océan Indien et j'en passe. Autant dire que la pêche, ça lui parle !!
 
C'est décidé on va sortir samedi pour aller rechercher les lieus jaunes.
 
Je passe voir Valentin et Alexis au magasin Ac'scion pêche vendredi soir pour préparer l'atelier entretien moulinet et noeuds qui aura lieu en février. Il reste quelques détails à régler. Damien (guide pêche sur Paimpol) et Clem arrivent au magasin. Tout en papotant, je leur indique que je sors le lendemain. Son bateau est en révision. Je leur propose de nous accompagner. Il ne leur a pas fallu beaucoup de temps pour me dire qu'ils seraient des nôtres.
 
Le rendez est pris pour le samedi matin à 10h30 à la cale. 
 
Je vais chercher le bateau qui est dans un hangar bien à l'abri des intempéries. Le thermomètre indique -7 degrés. Il va falloir s'habiller chaudement. Je ne me rappelle pas être sorti par des températures aussi extrêmes. Le temps de faire la route le bateau est complètement givré. À 10h00, les températures sont bien montées. Il fait maintenant 1 degré. Le ciel est bien bleu et le soleil bien présent. L'eau est à 9 degrés.
 
Gilles est habillé chaudement 
bien faire chauffé le moteur avant de partir.

tout le monde est chaud bouillant pour aller taquiner les lieus jaunes. Le coefficient de marée est bien bas. Je suis assez fan de ces petits coefficients. D'une part la dérive n'est pas trop rapide et d'autre part on y laisse moins de leurres sauf pour certain qui se reconnaîtront tout au long du récit ;)

C'est parti !!

Après une petite demi-heure de route, j'arrive sur le spot. Valentin m'a demandé de tester quelques leurres. Je mets un leurre Jinza Xingu en 14 cm . Gilles va tester le tout nouveau Fire Eel de chez Delalande. Damien et Clément  vont tester les leurres Jinza sur les lieus jaunes. Ils ont été validés sur les bars la saison passée.
 
C'est parti. je positionne le bateau sur un spot bien connu. J'ai la pression j'emmène un guide pêche ;)
 
J'ai positionné le bateau en amont du spot. Il ne reste plus qu'à se laisser dériver sur le point marqué au GPS lors de ma dernière sortie. Je laisse descendre le leurre tranquillement. Il touche le fond. Je commence mes animations plutôt lentes dans l'ensemble. Je décolle le leurre d'environ un mètre du fond et je contrôle la descente. Avant d'avoir touché le fond, le leurre s'arrête. Je ferre, bingo, c'est pendu. Le poisson part dans un joli rush. La canne amortie bien la violence de ce premier départ. Après quelques minutes, il arrive en surface et Clément le met dans l'épuisette.
 
La Teklon a encore montré son efficacité
 
C'est étonnant de voir à quel point la vue d'un poisson motive toute l'équipe. Après quelques dérives sur le point, Clément parvient à faire une vieille. Le courant est faible, bien trop à mon gout. Quand on commence à faire des vieilles c'est qu'il n'y a pas assez de courant.

Je me déplace pour aller chercher une zone où le courant devrait être un peu plus fort. Clément fait un petit lieu jaune qui repart dans son élément avant la photo.

Je me replace et c'est Gilles qui fait son premier poisson. Un petit lieu jaune qui repart également grandir. il faut dire que Gilles a ferré pas mal de cailloux, pourtant ça ne lui ressemble pas. Il faut que tu reviennes plus souvent :)

Damien est positionné sur l'avant du bateau. Ce n'est pas la meilleure place. Son leurre passe après tous les autres et en plus il pêche en aveugle puisqu'il ne voit pas le sondeur.

C'est l'heure de l'étale et les matelots ont faim. Si je ne veux pas une révolte, il vaut mieux passer à table. Ce sera casse-croûte pour tout le monde, le tout arrosé d'un petit muscade. On fini par un café pour nous réchauffer.

Chacun trouve sa place.

Ca caille tout de même

Sur le bateau ça chambre. Entre Damien qui n'a pas fait un poisson de la matinée, Gilles et Clément qui ont décoré toutes les têtes de roches sur notre parcours. Heureusement que j'ai réussi à faire un poisson correct le matin sinon ça aurait été ma fête !!!
 
Le courant commence à reprendre et c'est l'heure de repartir à la quête du Graal. Damien a réussi à prendre la place à l'arrière.
 
Pas de poisson sur le nouveau spot. J'insiste un peu en peignant la zone. Malgré toutes ces dérives, Gilles et Clément vont faire chacun une petite vieille commune.
 
Ce n'est pas la peine de rester, pourtant il est relativement poissonneux d'habitude. la mer s'aplatit pour devenir presque lisse.
 
Du coup je décide de revenir sur notre premier spot. Le courant a bien repris. Gilles Clément et Damien commencent à laisser quelques leurres.
 
Je décide de changer pour mettre un Fire Eel de chez Delalande. Fabien du blog "Comme un rêve de pêche" et Nicolas du blog "Royalelabrax" m'ont vanté ce leurre. Valentin m'en a fourni un pour que je puisse le tester et me faire une idée précise. C'est un leurre qui a été développé par les pêcheurs pour les pêcheurs. La journée est ensoleillée avec un grand soleil. Je mets donc un leurre jaune fluo. Il a un petit rattle dans la queue du leurre. La texture semble résistante tout en étant hyper souple. J'espère qu'il ne déchirera pas au premier poisson.
 
Je descends le leurre. Je l'anime tranquillement sur le fond en faisant bien attention de ne pas le perdre. J'ai passé le spot mais je laisse la dérive continuer tout de même. J'ai remarqué que lors des grandes mortes-eaux, les lieus jaunes ne restent pas collés au cailloux. Ils se promènent souvent à proximité sur les zones de sables.
 
Damien annonce poisson. Ce n'est pas du tout lourd. C'est une vieille commune !! C'est son premier poisson de la journée. Je peux vous dire qu'après trois mois sans pêcher, il est content de sentir un poisson au bout de sa ligne.
 
Quelques instants après, je prends une tape au fond. Je commence l'ascenseur. Au bout de trois ou quatre tours de manivelle, le leurre est happé. Je fais un gros ferrage. C'est pendu. Damien se fait démonter au même moment. C'est le premier doublé de la journée. C'est Gilles qui est à l'épuisette du coup. Damien se régale. Je parviens à remonter le mien pendant que Damien se bat avec son poisson. C'est un lieu de 60 cm. Le Fire Eel de chez Delalande a fait le boulot. Cela ne fait pas 5 minutes qu'il est à l'eau qu'il prend déjà du lieu jaune.

Je me dépêche pour pouvoir assister à la fin du combat de Damien. On commence à voir la silhouette dorée sous le bateau. Wahouuu, c'est sur c'est un bon gros steak.

Lieu jaune de 78 cm

Gilles a cassé. Je lui laisse ma canne pendant que je vais refaire le nœud. En plus, je me suis fait mal à l'avant bras. C'est surement la vieillerie :)

Il descend le leurre. Son leurre est gobé avant même d'avoir touché le fond. Gros ferrage!! Le carbone plie bien. Le moulinet pourtant réglé assez fort en frein, se met à chanter. Je les ai trouvés. Là, ça envoie du bois aussi.

Il n'y a pas à dire ce leurre fluo est pas mal du tout. C'est certain il équipera ma boîte de pêche. Tous ceux qui l'ont essayé me l'ont affirmé "l'essayer c'est l'adopter".
 
Il a pas l'air mais il est super content !!


































Le bateau ne dérive pas trop vite. Damien change son leurre pour mettre un Crazy Sand Eel 150 avec la tête plombée de 30 gr. Il lance son leurre derrière le bateau. Il tente de une pêche à la volée. Bien lui en a pris, il fait un petit lieu de 50 cm.

Clément fait de même avec un Black Minnow 120 et sa tête de 25 gr. Il fait une énorme vieille commune, avec à la clé un joli combat.

Mais pourquoi on touche les poissons quand il est l'heure de rentrer à la maison. :). Peut-être pour préserver la ressource. Je décide d'arrêter et de faire route vers la cale.

Conclusion

J'aime vraiment ces pêches hivernales. Bien évidemment le matin, le froid est bien mordant. Il faut juste se couvrir un peu plus. On ne rencontre pas grand monde sur l'eau. J'adore ce sentiment d'être seul au monde.
 
Pas mal de casses sur ces plateaux rocheux. J'ai réussi l'exploit de ne pas en perdre. Je suis nettement avantagé, j'ai un accès direct au sondeur.
 
Une dizaine de lieus jaunes et une dizaine de vieilles communes.
 
Avec ce coefficient de 37, il fallait chercher les jaunes autour des cailloux. Ce n'est pas la première fois que je peux le vérifier. 

On a eu énormément de touche sans pouvoir ferrer. J'apprends que les copains ont trouvé des maquereaux de compétition. Dire que je les ai cherché cet été sans succès !!

Les leurres du jour

Deux leurres sont sortis du lot ;

Tout d'abord le Fire Eel de chez Delalande en 18 cm couleur jaune fluo. C'est un Slug (leurre souple allongé) qui imite le lançon. Il est très souple en étant extrêmement souple. Plusieurs poissons à son actif sans qu'il soit abimé. J'ai l'impression que le rattle (billes) dans on corps a peut-être fait la différence, en cette journée de grandes mortes-eaux. Seul l'avenir nous le dira.

Ensuite une mention spéciale pour les leurres de chez Jinza. Le Xingu en version 14 cm, couleur blanc pailleté. Tout comme le Fire Eel c'est un leurre souple mais très résistant. C'est un hybride entre le slug et le shad. Il est longiligne avec une caudale. Il nage tout seul, pas besoin de l'animer violemment.
 
Pour la volée dans une vingtaine de mètres d'eau le  Crazy Sand Eel 150.  
 
J'ai testé également le Tumbler Shad en 13 cm de chez Smith.  Une grosse caudale, une souplesse extraordinaire mais résistant tout de même. Un Rolling à couper le souffle même en animation très lente. J'ai hâte de le tester sur les bars.

vendredi 16 décembre 2016

Une partie de pêche entre membres de Fish à l'affiche

Après un an d'existence, l'association Fish à l'affiche fait son assemblée générale. Une cinquantaine de membres ou futurs membres sont présents, sans compter tous ces qui se sont excusés et qui auraient aimé être parmi nous. A cette occasion, je rencontre bon nombre d'adhérents et plus particulièrement Dimitri. Nous habitons à moins de 5 minutes l'un de l'autre. Du coup, on se planifie une sortie le dimanche.

J'ai rendez-vous avec Dimitri à 8h30 à la cale. Je recule tranquillement et une roue de la remorque glisse dans la douve. Impossible de la sortir. Gros moment de stress, la remorque est au milieu de la route. Je vais chercher deux cônes de signalisation pour baliser. J'arrive à dételer la remorque. J'appelle Dimitri à la rescousse pour sortir le bateau. Tout s'arrange. On peut partir faire un tour en mer à la recherche des lieus jaunes. Pour un 11 décembre, c'est presque l'affluence, 4 bateaux sont déjà partis.

La brune est bien épaisse au lever du jour. Sans GPS je serai resté à la maison. Je fais route tranquillement sur les plateaux du semi-large. La mer est un peu formée. Il nous faut une demi-heure pour arriver à destination. on va pêcher dans des fonds de 15 à 25 mètres. Dimitri choisit un Crazy Sand Eel rose en 60 gr. Je mets un Magic eel en 50 gr. Dimitri va enfin pouvoir essayer ses nouvelles cannes jaunes. la première dérive sert surtout à voir comment on se place par rapport au point que j'ai déjà marqué. Dimitri accroche le fond et casse après quelques minutes. Pendant que je remonte la dérive il prend sa deuxième canne. Je remarque que sa tresse est trop légère et ne laisse pas le droit à l'erreur. Je place le bateau correctement. J'ai quelques détections sur le sondeur. Je fais le premier poisson. Une énorme vieille de 56 cm.
 
La casquette magique Tootaz
Sur la dérive suivante, encore une détection sur le sondeur. Je fais voir à Dimitri ma fameuse technique de l'ascenseur. Je prends un petit lieu jaune. Il applique la technique et là, il prend une grosse cartouche. La canne est pliée en deux et le frein est parti pour un récital. Il a la banane jusqu'aux oreilles. Tout à coup, sur une énième gros rush, la tresse casse nette. Je lis la déception sur son visage. Ce poisson devait être joli au vu du combat qu'il a mené. Du coup ni une ni deux je lui prête mon moulinet garni d'une tresse plus costaud.

On refait une dérive mais les poissons ne sont plus actifs. C'est l'heure de l'étale. Dimitri me propose un café et un croissant en attendant que le courant reprenne.

Après cette pause bien agréable, je vais sur un spot qui marche bien en début de marée montante. Au bout de quelques dérives, Dimitri prend son premier lieu jaune de la journée en pratiquant l'ascenseur. Sa nouvelle canne à pêche est dépucelée :)


Dimitri tout sourire
Dimitri a acheté sa canne chez Ac'scion pêche. Je m'empresse d'envoyer un SMS avec la photo à Valentin. Je sais qu'il travaille tous les jours de la semaine en décembre, dimanche compris. Du coup, il me renvoie un message. J'offre une tresse à celui qui fait le plus gros poisson de la journée. C'est un super geste commercial, un grand merci Valentin pour ce lot.

Le courant est maintenant trop fort. Je décide de retourner sur le point GPS du matin. Dimitri va faire un festival de veilles.

Un superbe mérou breton

Le brouillard tombe d'un coup et la visibilité est réduite à 100 ou 200 mètres. C'est dans ces conditions extrêmes que j'apprécie le GPS. Le reste de la journée sera consacré à valider les postes de l'année dernière. On ne sait jamais, il peut y avoir de bonne surprise. Le principe est de prospecter une ou deux dérives puis de changer de poste si le poisson n'est pas présent.

Je fais route malgré le brouillard pour me rendre sur un poste à gros lieus jaunes. Ce poste est un peu moins soumis au courant et de ce fait plus facile à pêcher.

Hormis quelques petites vieilles et petits lieus jaunes rien de bien extraordinaire. Le soleil refait son apparition. Il est déjà 13h00. Je n'ai pas vu la matinée passée. On en profite pour se restaurer. Dimitri a mis les petits plats dans les grands. Du pain frais et de la charcuterie, sans oublier une petite bière, la base en mer. Dimitri le sait bien, il faut soigner l'intendance en mer.

C'est reparti pour la deuxième partie de la journée. La stratégie est simple. Je continue de prospecter. Je cherche les enrochements sur la carte. Je tiens compte également du courant qui n'est pas uniforme sur la totalité de la zone. J'échange beaucoup avec Dimitri. Il est d'ailleurs très attentif.

On arrive à prendre quelques vieilles par-ci par-là. Mais ou sont les gros lieus jaunes !!! J'aimerai que Dimitri puisse tester sa canne sur un beau poisson.

Je teste une roche que j'avais pêchée l'année dernière avec mon frangin à la même époque. Les leurres sont à l'eau. Dimitri a une belle tape. Il commence à remonter mais pas de poisson à suivre. Il ouvre le pick-up et laisse descendre son leurre. A la première animation la canne est pliée. C'est un poisson. Le frein commence sa mélodie. Je n'oublie pas de marquer le point sur le GPS. Je commence l'ascenseur on ne sait jamais. Après trois ou quatre tours de manivelle, je suis stoppé. Gros ferrage, pendu !! Gros rush, je laisse le frein du moulinet faire son office. Pendant ce temps Dimitri a remonté sa ligne. C'est une magnifique vieille de plus de trois kilos. A mon tour de remonter le poisson. Je vois un beau lingot doré  remonté vers la surface. Assurément c'est le plus beau poisson (68 cm) de la journée pour l'instant.

Que la force de TOOTAZ soit avec moi !!!
 
Le vent commence à ce lever tout doucement. Je fais quelques dérives mais plus aucun poisson ne veut mordre malgré de belles détections.

Il est malheureusement l'heure de rentrer, la nuit vite en cette période hivernale.

Conclusion

J'ai rencontré Dimitri grâce à l'association Fish à l'affiche. Nous ne nous connaissions que par l'intermédiaire de Facebook. J'avoue que j'ai passé une journée super sympa avec un pêcheur vraiment passionné et forcement passionnant. En plus nous pêchons sur les même plateaux du semi-large. Dimitri a également un 3D tender mais dans la série Xpro le 535.

Je pense que l'on se refera une sortie ensemble très rapidement.

Les leurres du jour

Dimitri a plutôt mis des leurres Fiiish Black Minnow 160 et Crazy Sand Eel 220 et un Sayori Shad. Pour ma part j'ai pris du poisson avec le Magic Eel 220, le Nitro Bold Shad 180 et le Jinza Xingu en 14 cm.

En discutant, nous avons le même fournisseur de matos de pêche Ac'scion pêche. Je vous rappelle que le magasin est ouvert tous les jours de la semaine et qu'en plus il organise une tombola gratuite tous les jours. Un ticket de caisse est sorti au hasard et vous permet vous faire remboursé votre achat.  Sans compter que les tickets sont remis en jeu pour gagner 3 gros lots dont un paddle. Alors n'hésitez plus !!!

vendredi 22 avril 2016

Steak pour Stéphane

Au vue de la météo, je propose à Stéphane mon beau-frère, Romain et Rémi mes neveux d'aller faire un tour à la pêche. On se donne rendez vous à la maison et on part directement de Paimpol pour faire la fin de montante et début de la descendante.

C'est parti et je mets les gaz pour me rendre rapidement sur zone. Rémi et Romain sont déjà venu avec moi l'été dernier. Ils ont la pêche dans le sang, de véritable passionné. On fait route à 30 nœuds. Le vent pique un peu. Nous arrivons assez rapidement sur le spot de pêche.

Je prépare le matériel, Romain un Black Minnow 160 tête 60 gr, Rémi un Nitro Shad 150 tête 55gr, Stéphane un Nitro Bold Shad 140 tête 50gr et un Majik Eel 165 tête 40 gr.

Et hop en avant (de Guingamp). Le bateau passe bien sur les dérives mais on ne fait pas de poissons. Je décale mes dérives pour chercher les lieus jaunes à proximité des roches. Je suis le premier en action avec un lieu jaune de 55 cm qui repart dans son élément.

C'est l'étale, je vais sur un autre plateau. Romain commence alors son festival. Il va sortir 6 vieilles communes coup sur coup.


Conditions météos optimales
 
 
Le sourire de Romain en dit long

Remi n'est pas en reste, lui aussi nous faire deux belles vieilles communes. Elles avoisinent les deux kilos. J'ai quelques attaques mais les poissons doivent être trop petit.

Romain parvient à faire un lieu jaune de 20 cm sur un Black Minnow 160 tout de même. Celui la, il est vorace.

C'est la bascule, le courant reprend petit à petit. Je retourne sur le premier spot.
 
Remi en mode décontracté
 
Je gratte le fond avec mon leurre sur une animation minimaliste. Je suis sur un fond de sable pas très loin d''un caillou. Je commence l'ascenseur. Je remonte sur une dizaine de tour de moulinet. Je stoppe pendant 3 à 4 secondes. J'ouvre le pickup et je laisse filer. Le leurre est stoppé net alors qu'il n'a pas atteint le fond. Je ferme le pickup. Je mouline rapidement pour tendre le fil et je ferre. Le poisson commence à partir dans un rush. Je donne ma canne à mon beau frère pour qu'il le remonte. C'est un poisson bien combatif. Aujourd'hui, je n'ai pas oublié l'épuisette. C'est plus facile pour mettre le poisson au sec. On le mesure 71 cm.
 Steak pour Stéphane
 
 
Premier poisson pour Stéphane
 
On aperçoit un groupe de grand dauphin à une centaine de mètres de nous. On arrête de pêcher pour aller observer ces mammifères de plus près. C'est un moment magique. Ils évoluent tranquillement autours de nous. Il y a deux groupes distincts. Le premier composé de trois individus et l'autre de cinq. Ils nagent à contre courant tranquillement. les enfants sont ravis. C'est la première fois que Romain et Stéphane les voit évoluer dans leur milieu naturel. Après une demi heure à les regarder, il est temps de rentrer.
 
Encore du mauvais temps en Bretagne !!
  
 
Retour à la cale à 30 nœuds
 
Conclusion :
 
Un tout petit créneau après le boulot. Une fin de journée magnifique. Quelques bateaux sur l'eau à la recherche du poisson doré.
 
Tout le monde à pris du poisson avec une mention spécial à Romain qui a sorti pas moins de 6 poissons. Stéphane aura remonté son premier poisson et un steak en plus.
 
Leurres du jour :
 
Le Black Minnow a fait un ravage sur les vieilles à l'étale. Le Majikeel a encore pris un gros poisson. 

lundi 1 février 2016

A la recherche des lieus jaunes

Départ dimanche pour une sortie avec Christophe et Vincent. Vincent est un fidèle lecteur du blog. Il habite dans les côtes d'Armor. C'est tout naturellement que nous avons pris contact pour faire une sortie ensemble. On se donne rendez vous à la cale à 9h30. Mes coéquipiers sont à l'heure. Après avoir chargé le matériel à bord, c'est parti pour les plateaux du petit large.

Bien sur en chemin, on papote et on apprend un peu à se connaitre. On parle de pêche bien évidement mais ça on s'en serait douté. Vincent a débuté la pêche en mer il y a pas si longtemps. Je me remémore cette époque ou je péchais principalement des maquereaux, des seiches et exceptionnellement un bar ou un lieu.  
 
Après une vingtaine de minutes de navigation, je place le bateau sur un de mes spots du petit large. Vient la dur épreuve du choix du leurre. Christophe monte un Nitro Bold Shad 180 tête de 80 gr, Vincent, quant à lui choisi un Black Minnow 160 marron tête de 60 gr et pour ma part ce sera un Nitro Shad tête de 55 gr.

Le vent contrarie notre première dérive. Je n'arrive pas à passer sur le point déjà marqué. Je parviens tout de même à prendre un grosse vieille commune. Elle a une robe rouge marron du plus belle effet.
 
C'est Vincent qui va nous faire un  festival. Il va prendre 4 vieilles communes coup sur coup. Au moins on peut dire qu'il est bien au fond. Le frein ne chante pas pourtant ceux sont de jolis poissons. Je me permets de regarder les réglages de son moulinet. Pour tout dire, le frein est complètement serré. Je lui explique les réglages que j'effectue afin de ne pas casser au premier coup de tête. C'est un miracle que sa tresse n'ait pas rompu. Il m'indique qu'il n'utilise pas de fluoro carbone sur son bas de ligne. Quand on connait la fragilité de la tresse à l'abrasion sur un caillou ou même un coquillage sur le fond.
 
Je conseille à tout le monde de mettre un bas de ligne en fluoro carbone. Pour plusieurs raisons. La première, le fluoro résiste bien à l'abrasion. La deuxième c'est pour la discrétion. Le fluoro est invisible sous l'eau. De plus, il ne vibre pas contrairement à la tresse. Vient ensuite la longueur de bas de ligne en fluoro. En ce qui me concerne, en vertical entre 1 et 2 mètres. Pour la traction et la volée entre 3 et 4 mètres. Ce sont mes réglages. Chacun fait comme bon lui semble.
 
Pour les nœuds de raccord j'en utilise plusieurs. Le meilleur à mon sens mais demandera un peu de doigté le FG. C'est le plus solide avec 90% de résistance linéaire.  lien pour la vidéo
 
Ensuite le Peixet qui est assez simple à réaliser. L'inconvénient de ce nœud c'est son épaisseur. il est solide avec 75% de résistance linéaire lien pour la vidéo
 
Le dernier que j'utilise c'est le nœud de chirurgien. Le plus facile à réaliser. On peut même le faire les yeux fermés. Il est très costaud comme ces prédécesseurs. L'inconvénient c'est qu'il est épais (peut mal passé dans les anneaux fins).  Vous trouverez des tutoriels vidéo sur internet. C'est le moins solide avec 65% de résistance linéaire lien pour la vidéo
 
J'arrive à faire le premier lieu de la journée. C'est pas une bête de concours mais il fait vraiment plaisir.
 
C'est l'heure de faire une pause déjeuné. Je vais revoir la stratégie pour essayer de trouver des lieux jaunes un peu plus nombreux.
 
Je change radicalement de secteur. J'ai pris le combiné sondeur, gps de Christophe, le mien étant de retour chez le fabriquant (encore sous garantie).
 
Bien sur, je n'ai pas mes points mais ceux de Christophe. Il est vrai que j'ai renommé mes points qui me permet d'un coup d'œil de choisir les points à prospecter en fonction du coefficient de marée, de l'heure marée et le type de poissons.
 
J'arrive tout de même à les trouver. De plus, ils sont actifs. Vincent et moi faisons un doublé. Je n'ai pas de photos, le photographe (Christophe) a fait tomber son téléphone à l'eau. Il l'avais mis dans sa poche arrière et en s'asseyant, il a glissé  :-(
 
Je replace la dérive, Vincent, qui pêche toujours avec le même Black Minnow, fait un lieu jaune. Christophe  fait la technique de l'ascenseur et bingo attelé par un lieu jaune.
 
Ce sera la seule photo de la journée.
 
 
Il est 15h30, après encore quelques lieus jaunes de taille modeste, repartis immédiatement à l'eau, je décide de rentrer à la maison.

Conclusion :
Vincent qui était venu avec l'idée de voir la technique de l'ascenseur, nous a mis la misère. La chance du débutant, pas du tout les lieus n'étaient pas réceptifs à la technique de l'ascenseur . Il a pratiqué un pêche à gratter, décollant son leurre de temps à autre. Il a pris la plupart de ses poissons à la descente du leurre, toujours proche du fond. La température de l'eau a surement eu une influence. Encore une belle rencontre sur le Lodenann !!

Le leurre du jour :
Incontestablement le Black Minnow marron avec sa tête plombée de 60 gr. C'est vraiment le leurre qui peut décider les poissons un peu amorphes.

 
    

lundi 16 novembre 2015

Faute de vent pour la planche, session pêche en famille

Profitant d'un jour férié, les filles ont planifié un sortie planche à voile. Nous assurerons mon épouse et moi la sécurité. Le matériel est chargé et direction Loguivy de la mer. Un fois sur place, il faut se rendre à l'évidence pas assez de vent pour cette session planche. Juju propose alors de décharger le matériel à la maison et de faire une partie de pêche en famille. Sylvie improvise un casse croute pendant qu'on remplace les planches à voiles par des cannes à pêche. Une demi heure plus tard on a mis le bateau à l'eau et on se dirige vers le spot de pêche. Aujourd'hui, on va chercher quelques calamars et seiches au fond de la baie de Paimpol.

Il ne faut que quelques minutes pour arriver sur le spot. Un bateau se trouve déjà sur place. Ce n'est pas la foule des grand jours.

Je monte les turluttes sur les cannes des filles. C'est parti. Sylvie est la première en action. Il ne lui aura pas fallu 5 minutes pour faire le premier calamar. Dans les secondes qui suivent c'est Justine et Candice qui égalisent. Je ne sais plus ou donner de la tête avec l'épuisette. C'est la première fois que Sylvie vient à la pêche. Bien qu'elle n'aime pas trop pêcher, elle est très fière d'avoir fait la première prise. Plus le courant faibli, plus les prises sont espacées.

Toujours à faire une grimace, même quand elle pêche !!

Il fait pas chaud mais toujours le sourire !!
Une seiche qui déploie ses tentacules.

Justine aura la palme du développement durable. Elle a réussi à pêcher un morceau de plastique.

Un morceau de bâche plastique

Sylvie a préparé du lait chaud et une petite crêpe pour le 10h00.

Self fish (j'ai fais mon plus beau sourire :)


Christophe nous rejoint sur son fidèle destrier en fin de matinée.




Candice et Sylvie sont intriguées pas des oiseaux qui plongent à quelques encablures du bateau. J'enlève les turluttes et je mets des leurres souples. Ça va  du One Up au black minnow en petite taille. Après quelques lancés, c'est Candice qui fait le premier poisson, une petite vieille commune.

Elle est repartir en pleine forme grandir
 Candice fait un deuxième poisson, la canne plie bien mais il se décroche.

L'activité des oiseaux s'est arrêtée net. On continue un peu et on retourne pêcher les céphalopodes.

Les prises se font de plus en plus rare. C'est le moment d'aller casser la croute. Je vais aller me placer à l'abri du vent derrière Saint Riom. Christophe me suit.

On est bien à l'abri du vent !!

On est en train de manger lorsque Sylvie nous dit qu'elle voit un phoque juste à coté du bateau. Tout le monde voit une bouée de corps mort. Mais lorsque celle ci se met à bailler, il n'y pas de doute possible c'est bien un phoque.




Sylvie à bien des yeux de lynx.

Il est resté tranquillement à nos cotés tout le temps du repas. On a essayé de se rapprocher tout doucement pour mieux l'observer mais il a plongé.

même en mode furtif, il a disparu sous l'eau

Un merveilleux moment.

L'après midi est plutôt en mode promenade à l'abri du vent de sud ouest. Passage devant le phare de  l'ost pic. Ce phare guide les marins de nuit pour entrer dans la baie de Paimpol.

Le Phare de l'ost pic

Direction les falaises de Plouézec.





l'automne est la avec ces magnifiques couleurs 
Sur le retour je passe non loin d'un spot de pêche. Je me place pour vérifier que la zone est bien poissonneuse. Le courant n'est pas trop fort, je mets un crazy sand eel n°3 vert avec une tête plombée de 30 gr.Sur la deuxième dérive je fais un lieu jaune de 50 cm. Je fais une troisième dérive qui ne donnera rien.

Lieu jaune
Il est temps de rentrer le ciel commence à devenir menaçant. Bien nous en a pris, à peine arrivé sur la cale qu'il se met à pleuvoir.
 
Conclusion
 
Sylvie fait le premier calamar de la journée, Candice fera le plus gros calamar et Juju en sortira le plus.
 
Une bonne journée en mer en famille au mois de novembre. A l'abri du soleil, il faisait même plutôt bon.
 
On a fini la journée en beauté devant un plat de calamar

Une tuerie ce plat de calamars

mercredi 28 octobre 2015

les tubes !!

Tous les indicateurs étaient au vert pour une sortie de pêche dominicale. Christophe et Juju m'accompagneront. Départ pour les plateaux du semi large après avoir mis à l'eau à la cale de Traou Vilin. C'est la foule aujourd'hui !!!


La journée s'annonce bien


Le sourire est de rigueur


c'est parti

Les conditions météo de ces derniers jours a laissé une houle longue sur les plateaux du semi large. Nous arrivons après une demi heure sur le spot.

Après plusieurs dérives infructueuses et aucune détections je décide de changer d'endroit. Le courant a bien faibli et le vent à bien forci. Christophe a une belle attaque et il ouvre le compteur avec une très grosse vieille commune. Elle avoisine les trois kilos. Ce poisson est très combatif surtout dans ces premiers rushs.

Juju et Christophe arriverons à faire quelques seiches au leurre souple. Je vous dis pas l'état des leurres !!

c'est l'heure de l'étale et le bateau dérive avec le vent. Les lignes ne sont plus sous le bateau. J'arrive tout de même à faire le premier lieu jaune de la journée (45 cm).

On s'arrête de pêcher pour prendre un café et un croissant.

C'est ça la passion de la pêche

Pour Juju, la pause c'est sacré !!
Le café nous a bien réchauffé. Rien de tel qu'une petite pause pour recharger les batteries de l'équipage.

Pas moyen de trouver des poissons actifs ce matin. La renverse va être terrible. Le vent est contraire au courant. L'effet est très rapide, la mer se forme, elle moutonne. C'est décidé on va retourner à la côte pour tenter de prendre des tentacules.

Je prends les vagues de travers et les passagers sont un peu mouillés. Rien de bien méchant, juste de quoi les réveiller un peu !!

Phare de l'Hospic
On change les leurres souples  et on met des turluttes. C'est parti. Christophe et Juju ne tardent à faire les premières Seiches. Les prises s'enchainent et le bidon se rempli tout doucement.

Juju commence à accuser un petit coup de fatigue mais il est hors de question qu'elle arrête de pêcher. Qu'elle abnégation !!

la pêche c'est le pied !!

Il faut dire que les seiches sont énormes. Elles pèsent entre 600 gr et 1,5 kg pour les plus grosses. je fais le premier calamar de la journée.

Joli tube !!
 
On arrive même à faire des doublés.
 
 
 
 
Il est bientôt 16h00, le bidon est presque plein. En plus la demi finale de rugby (Australie-Argentine) débute à 17h00. Ce sera nos dernières dérives. Juju me demande alors de m'approcher de l'ile. A peine a t-elle mis son leurre à l'eau qu'elle fait une seiche. Puis c'est au tour de Christophe de faire un calamar. Mon leurre s'arrête net. Je pense être accroché au fond. Je commence à pester mais je sens des à-coups. Je remonte petit à petit. C'est lourd. Christophe se tient prêt. Il a l'épuisette en main. On voit apparaître un superbe calamar. Il bataille un peu lorsqu'il arrive en surface et voit le bateau.

Nouveau record
C'est l'heure de rentrer. On vide les seiches à la cale

J'aime les pêcher, j'aime les manger mais j'aime pas les vider !!!

Conclusion :

Encore un bon moment sur l'eau. La matinée ne nous aura pas permis de trouver les lieus jaunes. Qu'importe on est revenu à la côte. On s'est bien amusé à pêcher la seiche. C'est une pêche assez technique quoi qu'on en pense. Le Bichi bachi, technique venu du Japon, m'a fait prendre beaucoup plus de seiches que mes partenaires. Je ne suis pas encore un expert mais je comprends de mieux en mieux cette technique qui peut sembler bizarre.