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vendredi 3 janvier 2020

Bonne année 2020




Je vous souhaite une bonne et heureuse année 2020. Une bonne santé pour pouvoir assouvir votre passion de la pêche.

Après de long mois sans avoir publier sur ce blog, au titre des bonnes résolutions, j'ai décidé de m'y remettre plus motivé que jamais.

A bientôt au bord de l'eau ou ailleurs !!

samedi 9 février 2019

Comment faire des Assist Hook en 10 étapes

Nous sommes au cœur de l'hiver et il faut avouer que la météo n'est pas toujours propice pour aller pêcher. C'est également le moment de faire du bricolage en attendant des jours meilleurs.

Je vais en profiter pour faire quelques assist hook. Pour cela, rien de bien compliqué. Il suffit juste de savoir faire des nœuds.

Pour commencer il faut un peu de matériel :


   - Tresse 80 lbs ou plus

   - Hameçons : Jinza Chiu R BN

   - Un Jig : sur la photo il s’agit d’un Slow Stich de chez Kona

    - Des anneaux brisés : Teklon Split Ring 34 Kg

   - De la gaine thermo-rétractable rouge qu’on trouve dans les magasins de bricolage

   - Un coupe tresse : Grauvell Scissor F105

Matériel nécessaire


Vous commencez par couper une petite longueur de tresse.

Prévoir entre 10 et 15 cm

Ensuite vous faites un nœud sur l'hameçon.



On coupe l'excédent de tresse.



Vous coupez l’excédent de tresse. Vous coupez environ deux centimètres de gaine thermo-rétractable qui vous insérer sur au trois quart sur l’hameçon. Je prends la couleur rouge qui simule un poisson blessé mais chacun fait comme il le désire. A l’aide d’un briquet vous passez la gaine sous la flamme afin qu’elle se rétracte sur l’hameçon.

Faites bien attention de ne pas bruler la tresse.



Vous coupez un deuxième morceau de gaine thermo-rétractable afin de l’insérer sur la tresse.



Vous pouvez faire raccorder votre deuxième hameçon à votre tresse.


Vous coupez l’excédent de tresse puis vous faites glisser la gaine thermo-rétractable sur l’hameçon. Vous chauffez.  



C’est presque fini, il reste à mettre l’anneau brisé.


La dernière étape consiste à mettre cet assist hook sur le Jig


Et voilà, c’est prêt à pêcher.

A bientôt pour de nouvelles aventures

mercredi 25 octobre 2017

Concours annuel de Surf Casting organisé par le magasin Ac'Scion pêche


Le deuxième plus gros poisson fait par Jérôme, le vainqueur de l'année passée


Valentin organise, comme tous les ans, un concours de surf casting. La date est posée, il s'agit du dimanche 22 octobre 2017. Les précédents concours s'étaient soldés par un manque de poissons, mais avec une ambiance des plus sympathiques.
De concours il n'a que le nom. Je pencherai plutôt pour une rencontre entre pêcheurs passionnés. C'est l'occasion de faire des rencontres entre pêcheurs.
  
Pour pratiquer le surf casting, il faut dans un premier temps faire les appâts. J'appelle Ben, un passionné de surf casting, qui habite à deux pas de chez moi. On se donne rendez-vous samedi à la maison pour aller chercher des vers. C'est l'occasion pour moi d'apprendre énormément de choses. Comment et où trouver des vers, quels sont les meilleurs appâts, ... ?
Ben n'hésite pas à m'emmener sur ses spots de ramassage. Il faut dire que ces spots sont tenus aussi secret qu'un ramasseur de champignons ou un pêcheur en bateau. Je te promets, même sous la torture, je ne dirai rien. :)
C'est donc muni de nos fourches-bèches et de nos seaux que nous sommes aller chercher les vers. On dénombre plusieurs espèces de vers marins. La néréide blanche, la néréide de roche, le pistiche, l'arénicole, ... On les ramasse en général sur l'estran plus particulièrement sur les vasières. Il ne faut pas hésiter à mettre des fringues qui ne craignent rien. Après une petite marche dans la vase, on arrive sur un lieu favorable pour débusquer les pistiches. C'est un ver de taille imposante jusqu'à 20 cm de long. C'est l'appât idéal pour les gros bars et les grosses dorades. Ben connaît bien l'estran, il le pratique depuis son plus jeune âge. Il sait ou il faut passer pour ne pas rester planté dans la vase.
Il me montre comment et où creuser. Ben me dit de laisser les petites, rien de moins de 10 cm. Je ne tarde pas à faire mes premières pistiches. . Le guide est visiblement très bon. Bêcher l'estran, c'est dur, mais ça fait faire un peu de sport. Il faut faire au moins dix trous avant de trouver le précieux sésame. Ben a une cadence infernale. Il creuse 3 fois plus vite que moi. Après trois quarts d'heure à faire des trous, on s'arrête. J'ai une petite vingtaine de pistiches alors que Ben en a bien une cinquantaine. L'eau commence déjà à remonter. On sait que la mer remonte quand on commence à voir un peu d'écume se former au bord de l'eau.

Il faut maintenant laver les vers pour qu'ils se conservent parfaitement. 


Photo prise à l'insu de mon plein gré !!

Ben me ramène à la maison. On boit une boisson chaude tout en discutant, je vous le donne en mille, de pêche. Je passe le reste de l'après-midi à préparer mon matériel. Je ressorts la canne que j'utilisais quand j'étais gamin. Une canne en fibres de verre de 3,90 mètres. Une vraie nouille !!

Ramasser les vers à la fourche et marcher dans la vase, c'est physique. Il ne m'a pas fallu me bercer longtemps pour m'endormir.

Dimanche matin, je suis réveillé de bonne heure. J'envoie un SMS à Valentin pour lui proposer mon aide. On se rejoint sur le spot pour voir les conditions, le parking disponible et la hauteur d'eau. C'est parfait, la mer est haute et complètement lisse. Nous sommes à l'abri du vent et les températures ne sont pas trop fraîches. Je sens qu'on va être bien.

On retourne au magasin Ac'scion pêche pour accueillir les participants autour d'un café. Valentin nous explique comment va se passer la journée. Ce débriefing fut rapide en gros, chacun fait ce qu'il veut, se place ou il veut dans un esprit convivial. Valentin nous indique qu'a chaque fois qu'il a préparé dans les règles de l'art, il n'y a pas eu de poisson ou très peu alors ce coup-ci pour conjurer le sort, il n'a rien préparé. Il s'est occupé de l'intendance. On part en convoi rejoindre le spot. Cet endroit est juste magnifique. On a l'impression que la forêt tombe dans l'eau.

On doit pouvoir trouver pire !!
Chacun élabore sa stratégie. Les équipes s'éparpillent. Certains partent sur la gauche, d'autres sur la droite, pour ma part je vais rester au milieu. Mon partenaire de pêche, plus connu sous le nom de El Professor, n'a pas réussi à se lever ce matin. Je vais faire équipe avec Manu qui est venu seul. Nous sommes tous les deux novices, juste pour passer un bon moment au bord de l'eau en bonne compagnie. C'est tout de même mieux que d'être devant la télé !!!

Manu a fait ses montages d'avance en parcourant internet. Pour ma part, j'ai demandé à Valentin. J'ai opté pour un montage surf casting coulissant  pour cibler le bar et les dorades. Manu a opté pour un montage surf casting à deux empiles. Je mets un pistiches sur mon hameçon et Manu une lamelle de calamar.
C'est parti, il ne reste plus qu'a attendre. Manu et moi fixons une clochette au bout de la canne. Toutes les cannes sont à l'eau. C'est Medy qui fait le premier poisson, une dorade grise de 25 cm. Et dire qu'il est juste à côté de nous. Pas de doute, le surf casting est une véritable technique de pêche. Il ne suffit pas de mettre un appât au bout d'une ligne pour que ça morde.

Valentin à la table de marque, Jean-Louis et Dimitri commissaires
 C'est Ben et Bastien qui font leur premier bar.

Premier bar de 30 cm

Les prises s'enchainent. Gaëtan et Jérôme ouvrent leur compteur avec un bar de 57 cm.
Gaëtan avec un joli Labrax

57 cm
Ben, Bastien, Jérôme et Gaëtan on prit la même option en se plaçant sur la gauche. L'expérience à parler et la stratégie est la bonne. A eux quatre ils ont des années d'expérience. Des vrais mordus de surf casting. Pour l'anecdote, Jérôme n'a pas eu le temps de faire ces appâts hier, il s'est levé à 2 heures du matin pour aller chercher ses vers à la frontale. Ensuite, il a sorti sa canne pour essayer de faire des calamars frais.


Jérôme est son bar de 60 cm





Une belle dorade pour Jérôme

Manu et moi, en attendant les poissons suicidaires, on parle bien évidemment de pêche.  Il a un bateau également. On pêche sur les mêmes plateaux du semi-large. D'anecdote en récit de pêche, je ne vois pas le temps passer. Manu est un vrai passionné de pêche en mer. On a la même philosophie, être sur l'eau,  passer du bon temps et partager notre passion.

Tout à coup, la clochette se met à s'affoler. Je cours vers ma canne, je la prends et je ferre. Le trépied se casse la figure. La clochette au bout de la canne s'éjecte. Je ramène ma canne ma j'ai l'impression qu'il n'y a rien. Je comprends tout à coup que c'est la ligne de mon voisin que je ramène. Valentin et Jean-Louis sont mort de rire. J'ai pris cher. J'éclate de rire. Je n'ai pas fait mon premier poisson.

Philippe passe nous faire un petit coucou. Il est passé maître de la traque du homard à pied. Il connait tous les coins et recoins de ce qu'il appelle amicalement son jardin. Il a pour simple instrument une baguette en bois, longue et souple. Il est une référence incontesté du homard, le bleu comme il l'appelle. Il ne tarde pas à nous quitter pour aller pêcher à pied. La marée n'attend pas.

Bon notre stratégie ne fonctionne pas du tout. On va aller se restaurer à la sainte table. Jean-Louis nous taquine un peu. Il a raison presque toutes les équipes ont fait du poisson sauf nous. On est dans les Loosers du jour. Pour ne rien arranger Manu souffre d'une rage de dents carabinée.
Notre voisin faire un crabe vert, puis peu de temps après une coquille Saint-Jacques. On prend de tout en surf casting !!
Valentin commence à installer le casse-croûte.
Valentin en plein effort. Toujours le sourrire.

Après le repas, on quitte notre poste pour ne pas mettre les pieds dans la vase. On file a droite ou le sol est plus stable. En arrivant sur la zone, il se forme une petite veine de courant qui va peut-être abriter des poissons. On étudie bien la zone et on lance nos lignes à l'eau. La petite clochette sur le scion, il ne reste plus qu'à attendre. Medy n'est pas très loin de notre position. Il attrape des dorades grises en plein milieu du chenal. Pourtant il avait tout misé sur le congre. Il en profite pour faire une petite sieste après le repas. C'est son beau-frère qui s'occupe des cannes. Je vois bien quelques mouvements du scion mais la clochette ne sonne pas. Je propose à Manu de nous déplacer pour aller plus près de Medhi et tenter notre chance aux dorades.

Je commence à remonter ma ligne et chose étrange on dirait qu'il y a un poisson. Je sens que ça frétille au bout. C'est un bar. Cette année, je ne serai pas bredouille. Finalement on va rester là. Il doit y en avoir d'autre. Manu a de nombreuses touches, mais impossible de ferrer le poisson. C'est là qu'on voit qu'on n'a pas assez d'expérience.
Bar de 38 cm
Il est bien nerveux celui-là
Après avoir remis un pistiche sur l'hameçon, je relance au même endroit. Au bout de quelques minutes, j'ai une tape. Je prends la canne en main pour avoir un meilleur ressenti. J'attends patiemment prêt à ferrer. Il revient et je ferre. C'est attelé. Je le sens bien au bout de la ligne. L'option veine d'eau a finalement été payante. Je le mets au sec et c'est la copie conforme du premier. Ce n'est pas un bar maillé, il fait 38 cm. Je suis très content de ma prise.
Manu à toujours des touches mais il ne parvient pas à ferrer le poisson. Il est pourtant bien concentré. Finalement, une tape un peu plus grosse et il ferre. Super, c'est son premier poisson en surf casting. Malgré un poids de 80 grammes, il ressent les coups de tête. Ca frétille au bout de la ligne.
Manu en plein combat
C'est une vieille commune avec de magnifiques couleurs.
Vieille commune de 34 cm
Plus rien ensuite, les poissons se sont décalés sans doute. La rage de dents de Manu continue de le faire souffrir. Je lui propose d'arrêter la partie de pêche. On plie le matériel et on se rapproche des commissaires pour voir les résultats des autres participants.
Valentin annonce que des équipes ont fait beaucoup de poissons, une trentaine.
Je plie le matériel et je le range dans la voiture. Avec cette vase il va falloir faire un grand nettoyage à la maison. Les équipes arrivent petit à petit à la table de marque, fatiguées mais visiblement contentes.
C'est fini et les équipes rentrent les unes après les autres
C'est Ben et Bastien qui sont en tête avec 11 bars (65,45, 45,44, 44, 39, 37, 35, 35, 28, 2) et une dorade grise de 28 cm puis vient l'équipe à Jérôme et Gaëtan avec deux jolis bars (60 et 57) et 5 dorades grises (37, 31, 30, 29, 25) puis Medy avec 5 dorades grises (27, 25, 24,24, 23) et une vieille de 29 cm. Nous sommes en quatrième position avec 2 bars (38, 38) et une vieille de 34 cm. On est au pied du podium (c'est mon côté positif) mais aussi avant dernier :) en cinquième place on trouve Alexis avec une dorade grise de 23 cm et une mention particulière pour Quentin qui a fait un crabe vert. C'est la première dois qu'il fait du surf casting et en plus il est tout seul. 
Au final 7,87 mètres de bar et 3,26 mètres de dorade grise. Inutile de préciser que tous les poissons ont été remis à l'eau sauf quelques dorades grises pour Mehdi (il a une grande famille). plus de 10 mètres de poisson.
C'est la remise des prix. Valentin a remis les prix aux vainqueurs. Un superbe trépied pour Ben et Bastien, Une canne engging pour Jérôme et Gaëtan, Une veste Illex pour Medy.
La remise des prix

Après les vainqueurs, les loosers !!

On a perdu le sourrire !!

Ben me raconte la prise de son bar de 65 cm dans quelques mètres d'eau au ras des parcs.  Je n'ai pas de photo mais la relâche avec les commentaires de Ben en prime.


En conclusion :

J'ai passé un agréable moment au bord de l'eau. Je ne me suis pas ennuyé un seul moment. Manu et moi sommes des passionnés de pêche. On a sympathisé et on va surement se faire une partie de pêche en bateau prochainement. De toute manière, on s'est donné rendez -vous l'année prochaine. Entre-temps, on va peaufiner notre technique. On a du chemin à parcourir pour rattraper les spécialistes que sont Ben, Bastien, Gaëtan, Jérôme et Medy.
Un grand merci à Valentin pour nous avoir réuni autour de ce concours à l'arrache comme il aime à le dire. Tout était parfait. Je t'observais par moment tu aurais bien pris ta canne pour nous rejoindre. 

Cette partie de pêche m'aura appris plusieurs choses :
  • Tout d'abord, il faut bouger en même temps que les poissons. Donc ne pas hésiter à se déplacer tout au long de la journée.
  • Ensuite, il faut bien observer le plan d'eau et repérer les veines de courants, les oiseaux, le vent, ...
  • Puis il faut bien savoir escher les appâts sur l'hameçon.
  • Savoir ferrer au bon moment, ni trop tôt ni trop tard. Je pense que ça vient avec l'expérience.
  • Et pour finir avoir du matériel adapté canne et moulinet. Ce n'est pas la peine de se  ruiner ou d'hypothéquer la maison mais au moins une canne de dernière génération en carbone, adaptée à la pratique du surf casting. Un moulinet en taille 6000 ou plus. Du nylon plutôt que de la tresse.

lundi 29 mai 2017

Article dans Ouest france

Un article sympathique dans le Ouest France de jeudi dernier .

 





 

 

Avec les beaux jours, Damien Février, guide de pêche dans l’archipel de Bréhat, propose des sorties à la journée. Après-midi ensoleillé à la pêche au lieu jaune. Reportage.

« À la pêche, c’est 90 % de préparation et de rêve et 10 % de pêche. » Cette réflexion résume bien l’état d’esprit qu’il faut avoir quand on part en mer avec Damien Février, guide de pêche depuis 2012 dans l’archipel de Bréhat.Ce mardi midi, le soleil brille et la mer est lisse. Il faudra attendre quelques minutes pour quitter le ponton du port de Lézardrieux, le temps qu’elle monte.
À bord, Alain, un pêcheur confirmé du coin, et Jean-François, un Bruxellois, qui n’hésite pas à prendre la route chaque week-end pour descendre pêcher en Bretagne. « Vous avez vraiment un pays super et en plus il y a du poisson », dit-il avec la banane des gens heureux.La sortie s’annonce au top. Elle le sera car qu’y a-t-il de plus beau que la sortie du Trieux ? Après avoir passé le phare de La Croix, puis déroulé les chevaux du hors-bord devant le phare du Rosédo et longé Bréhat, direction le grand large. Une roche top secret : les coins de pêche, ça ne se donne pas.

Clochards bourrés

Au volant de sa coque rigide alu de 6,5 m, Damien paraît tutoyer le bonheur absolu. « Avant, j’étais pompier de Paris. J’en avais marre de ramasser des clochards bourrés. » Et déjà à l’époque, il passait son temps sur l’eau à traquer le poisson, pendant ses jours de congé.En 2011, il entre à l’école de pêche de Caulnes. Après une année de formation, il décroche un diplôme de guide de pêche qui lui permet d’envoyer en mer des personnes attirées par ce sport. « Pas plus de quatre en même temps, sinon ça devient compliqué pour pêcher. »

Miss Lorraine à bord

Aujourd’hui, ils ne sont que deux. Reste à trouver le poisson. Sans doute le plus compliqué. Et cet après-midi maritime va nous le prouver… Hier, avec trois femmes à bord, il a sorti une dizaine de bars et quatre lieus. « Une bonne pêche. Tous les bars ont retrouvé la grande bleue, car c’est fermé jusqu’au 1er juillet. On a gardé juste les lieus. En remontant d’une cinquantaine de mètres de fond, ils sont morts arrivés en surface à cause de la pression. Mais lorsqu’on en a sorti un ou deux par personne embarquée, j’arrête. »
Ce mardi après-midi, l’affaire paraît plus mal engagée. « Il fait trop beau et il y a un peu trop de coefficient pour le lieu. »

Chasse au trésor

Au bout d’une dizaine de dérives, le guide de pêche décide de rejoindre un autre coin. « C’est un peu de la prospection, explique Damien. On va sur une épave de sous-marin allemand coulé lors de la dernière guerre. C’est la première fois. Un copain l’a trouvé sur Internet. » Comme une chasse au trésor… Les yeux rivés sur le sondeur, les trois pêcheurs sont concentrés pour voir la trace de ce bâtiment de 70 m de long, coulé dans le sens nord-sud.
L’écho sur l’épave est bien faible, mais Damien décide quand même de lâcher les jigs et autres leurres souples. Pas grand-chose au final si ce n’est deux gros lieus sortis par Jean-François et Alain… Et beaucoup de plaisir. Damien ne dira pas le contraire. « Depuis que je fais ce boulot, c’est comme si je démarrais une seconde vie. »
En plus du grand large et de la pêche sportive, il fait des rencontres enrichissantes et parfois un peu surprenantes. « La semaine dernière, des joueurs d’En Avant, et il y a un mois, j’ai embarqué Miss Lorraine avec son copain. Elle a sorti deux lieus. » De quoi raconter à ses copines en rentrant de ses vacances en Bretagne…
Damien Février est adhérent de l’association Fish à l’affiche qui possède un blog. Tél. 06 61 23 15 21 (sortie demi-journée ou journée).
« Toutes les pêches dans le Goëlo » est un site où on trouve des conseils donnés par Alain Delaveaud.
Yannick Le Tutour

lundi 6 juillet 2015

Le bar à 42 cm pour tous

A compter de septembre 2015, la taille légale de la pêche du bar est 42 cm pour les professionnels. Cette motion a été votée à l'HUNANIMITE par tous les pays européens.



Espérons maintenant qu'avec cette sage décision, le calme revienne entre les plaisanciers et les professionnels.

Il faut que tous le monde respecte bien ces nouvelles normes afin que les stocks se reconstituent tant pour les professionnels que pour les plaisanciers.

Un bar de 42 cm est âgé d'environ 6 ans.

jeudi 16 avril 2015

Le lieu jaune n'a pas deserté les plateaux du semi large !

J'ai un peu de retard dans mes comptes rendus mais le temps me manque. Le beau temps y est sans doute pour beaucoup.

Départ samedi avec Jean-Loup mon beau frère pour une session au lieus jaunes sur les plateaux du semi large. Le vent est encore présent mais le 3D est paré pour affronter la houle et les vagues. Nous sommes partis un peu tôt. Le bateau est sur zone au moment de l'étale. La matinée se passera sans que l'on fasse le moindre poisson.

Nous allons manger à l'abri du vent comme souvent à la Chambre à Bréhat. J'attends que le courant ait repris pour reprendre la route vers mes plateaux favoris.


Un goéland s'invite sur le bateau
Je place le bateau et nous ne tarderons pas à trouver les poissons. J'ouvre le bal avec un lieu jaune de 55 cm. Puis c'est au tour de Jean-Loup de faire un lieu de 52 cm. Nous ferons 3 lieus jaunes de plus sur ce plateau (55,58 et 50 cm)

Nous changeons de poste pour essayer de trouver des poissons un peu plus gros. Le vent commence à mollir. Je m'aventure un peu plus au large sur des points que j'avais marqué précédemment.

Jean-Loup commence par faire un petit lieu. Dans la foulée je commence à remonter mon leurre avec la technique de l'ascenseur. Après deux tours de manivelle, grosse attaque. Il s'agit d'une très grosse vieille commune qui dépasse les 58 cm.

 J'insiste sur ce spot. Je fais deux lieus de plus (62 et 58 cm).

On rentre en milieu d'après midi.

Conclusion :

Nous avons perdu beaucoup de matériel en restant accrocher au fond. Du coup on a changer régulièrement de leurre. Tout y est passé, les Jigs, les Shads (nitro, bole shad), la lame vibrante, les slugs (crazy sand eel, majikeel), ... C'est ainsi quand le vent est contraire au courant dans une houle d'un mètre.

J'ai partagé ma passion de la pêche avec Jean-Loup. Je lui ai montré mes techniques de pêche qu'il a su tout de suite mettre en pratique.

Nous avons vu beaucoup de fous de bassan. Il reste quelques Bernaches. Nous avons croisé un phoque mort qui dérivait.

jeudi 22 janvier 2015

Essais 3D Tender 550 Patrol

Après trois mois d'utilisation du 3D Tender 550 Patrol et un peu plus de 20 heures de navigation, il est temps de faire le bilan.


Le patrol 550
  
La coque


La coque en V profond offre un passage dans les vagues très plaisant. C'est un vrai régale au poste de pilotage. La manette de gaz tombe parfaitement sous la main. Les compteurs sont bien lisibles et l'électronique trouve toute sa place sur le haut de la console. Le learning post est parfait pour une personne mais un peu trop juste pour deux. On peut toutefois se positionner debout auprès du conducteur en maintenant la main courante de la console. Il offre une profondeur sécurisante dans le cockpit. Le poids de la coque à vide 290 kg.

Look baroudeur

Au delà de force 4 avec des creux de 1,5 m et une vitesse de 18 nœuds, l'assise avant n'est pas du tout confortable, On a tendance à se faire éjecter du siège mais il suffit juste de ralentir pour retrouver une position confortable. En fait plus le bateau est chargé (4 ou 5 personnes) moins ce phénomène est présent.

Le bateau déjauge rapidement sans trop se cabrer. Il est très stable sur l'eau, les boudins étant toujours au contact de l'eau. 

Le réservoir, placé dans la coque, contribue à baisser le centre de gravité mais également à laisser plus de place à bord. Je ne regrette aucunement d'avoir pris cette option. Le seul regret c'est que ça sent un peu l'essence. Je vais en parler avec mon fournisseur (peut être un clapet anti retour).

La console protège bien le conducteur. il manque seulement une ouverture sur l'avant, de préférence étanche, pour y déposer le téléphone portable et quelques affaires. En revanche, la place à l'intérieur est tout simplement phénoménale. Il faut simplement faire attention, l'eau arrive à s'infiltrer.

Le learning post  est quant à lui complètement étanche. La batterie y est installée avec le coupe circuit sur son capot de protection. L'accès sur le dessus mais il n'est pas forcement des plus pratique.


Banquette arrière

Les vides vites évacuent très vite l'eau dans le bateau. Le bateau n'est pas auto videur à l'arrêt et il ne faut oublier de remonter les manches à eau sous peine d'inondation. La pompe de cale prend le relais.
Cette option a été installée gratuitement par mon installateur. 

Une bande de protection d'étrave, de base sur cette version, est bien pratique et protège bien la coque. Le tableau arrière est assez haut et permet de limiter les entrées d'eau à la décélération. 

La baie de mouillage est très grande. On peut y placer l'ancre, la chaîne et une bonne longueur de bout. On peut y loger les défenses et divers objets qui ne craignent pas l'eau. Il manque juste un taquet  pour y fixer le bout lorsqu'on est au mouillage. On peut déplorer le manque d'un passe bout sur le capot.

Les câbles (direction, manette de gaz) passent tous dans la coque. Le pont est, de ce fait, bien dégagé . La direction hydraulique est merveilleuse. On peut conduire avec un doigt même à fond. Le volant n'est pas des plus beau mais il est suffisamment grand.

Le gel coat gris est de bonne facture. J'aurais préféré du blanc pour faire ressortir le noir des boudins mais ce n'est qu'une question d’esthétisme.

On peut mettre un cadenas sur chaque coffre sauf sur la baie de mouillage.

 

Les boudins


Les tubes sont très généreux avec leur 57 cm de diamètres. Ils sont également très confortables. Ils sont de plus munis de valves de surpression. On trouve également une double bande de ragage et deux rangées de saisines (un peu rugueux), un passage plongeur avec deux poignées de rétablissement pour remonter à bord. On trouve également deux poignets à l'avant bien pratique lorsqu'on fait du beachage.


Le déplacement est assez aisé
Avec un tirant d'eau  de 30 cm, juste les chevilles sont mouillées

On se sent parfaitement en sécurité.  Le davier d'étrave est très pratique est très costaud. Le tissu est très épais gage, je l'espère, de longévité dans le temps. Pour plus de sécurité, le bateau est à l'abri dans un hangar.
 
Le moteur


On voit  que le moteur est un modèle mis sur le marché en 2014. Tout d'abord son poids de 110 kg en fait un des plus léger de sa catégorie. caractéristiques : 4 temps, 3 cylindres 12 soupapes de 998 cm3, injection électronique de carburant, un système d'amplification du couple à bas régime (système blast), une transmission de haute performance, un limiteur de tilt (relevage moteur) et un ralenti réglable.
Nouveau look pour le moteur Honda

Il est très silencieux à bas et mi régime. Un peu bruyant à fond mais ça reste très supportable. La consommation moyenne est de 6 litres à l'heure.
Le nouveau modèle se caractérise par un capot moteur moins rond 

Coté performance j'atteins les 30 nœuds à deux dans le bateau avec le plein d'essence et le matériel de sécurité. Nous avons été jusqu’à 7 adultes à bord et le bateau a déjaugé facilement avec une vitesse de croisière à 20 nœuds sans être à fond. La consommation d'essence en revanche est passée à 11 litres/heure.
 
Il est parfait (un peu plus cher que la concurrence tout de même).

Le poids du moteur à vide 110 kg


 
la remorque



Sun Way Galaxy G510
La mise à l'eau est très facile, pas de souci particulier. Le bateau est parfaitement tenu. Le treuil goliath est bien démultiplié. Le bateau se pose facilement sur la remorque. Il vaut mieux quand même être deux, un qui tient le bateau et l'autre qui mouline.

Treuil Goliath en premier plan



La remorque est une multi-rouleaux SunWay G510, ptac 690 kg. Elle est équipée d'un treuil à sangle Goliath. On peut même enlever la manivelle sans outil en 10 secondes.

Il s'agit d'un essieu non freiné avec roulements bain d'huile permettant le contrôle visuel du graissage des roulements.

Les dimensions des roues 155/70 R13.

Le montage et démontage de la rampe de feux se fait simplement et sans outils,


 
La vie à bord


Les déplacements sont faciles à bord. Le bateau faisant 2,40 m de large et la console étant excentrée, il reste un bon passe avant. On peut y pêcher à 3 voir 4 adultes (vertical bien sur). J'ai fais une sortie au mois de novembre avec Baptiste et ses potes (un steak pour Julien) et nous avions pêché toute la journée à quatre sans nous emmêler. De même une sortie pêche avec les enfants ou nous étions cinq dont 4 pêcheurs.


Pause casse croûte
Nous avions également fait le tour de Bréhat à 7 adultes et chacun avait trouvé sa place. Deux à l'avant sur le siège devant la console, le conducteur sur le bolster, un passager debout auprès du conducteur et les trois autres derrière.

Les coffres sont énormes et permettent de pouvoir ranger tout le matériel (la sécurité, la glacière, les manteaux, ...).



J'ai fait mettre une échelle de bain sur le tableau arrière.


Conclusion :

C'est un bon semi rigide à un prix abordable. Le moteur est fabuleux. Il est tout à la fois nerveux et silencieux. Il passe bien dans les vagues, bien sur ce n'est pas un zeppelin, mais il se défend pas mal. Le prix est un élément qui rentre en compte et à ce niveau, il est très bien placé.

Il reste à voir dans le temps ses qualités de fabrication. Tout porte à croire, mais seul l'avenir nous le dira, que la société Brestoise a corrigé les défauts des premiers modèles.
 
Ses atouts :
 
Tenue en mer remarquable, pas de câbles sur le plancher, son look baroudeur, beaucoup de rangement pour un bateau de cette taille, facile à mettre à l'eau, le moteur Honda BF 60A nouvelle génération,  ses larges boudins.
 
Ses faiblesses :
 
Gel coat un peu terne, volant fait un peu plastique, Les coussins pas assez rembourrés, ils ont tendance à s'écraser).