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mardi 25 septembre 2018

A l'assaut des Roches Douvres entre membres de Fish à l'affiche


La concentration du Capitain au passage de Barnouic


Julien cherche un hauturier pour aller faire une partie de pêche aux Roches Douvres. Il poste sur le Facebook privé des membres de Fish à l'affiche. C'est tout à fait dans l'esprit de cette association qui regroupe des passionnés de pêche. Julien prend un premier contact et ma candidature est retenue. Pour une fois que mon permis hauturier va me servir. Le rendez-vous est pris pour le dimanche matin 5h30 au port de Saint Quay.

Je me lève et pour tout dire ça pique un peu. Je suis impatient d'aller revoir ce phare mythique au large de nos côtes. Julien et Seb seront également de la partie. Tout le monde est à l'heure. Les affaires sont vite chargées dans le bateau. C'est parti pour une heure trente de navigation. On a un petit clapot mais rien de bien méchant. On navigue tranquille à 20 à nœuds.
 
La route de nuit se passe bien. Le plus compliqué c’est de ne pas toucher d’objet en dérive. Le jour se lève tout doucement et on assiste au lever du soleil. Seb qui est venu de Rennes profite de la route pour essayer de somnoler. 
Passage de Barnouic

Le ciel en feu

En arrivant au pied des roches, le bateau est stoppé par un bout de casier. Le capitaine se met au point mort. Ce n’est rien juste, il ne s’est pas pris dans l’hélice. Pourtant on a bien vu le casier et on est passé assez loin mais visiblement pas assez.
Le capitaine se place pour la première dérive non loin d’une roche. Je suis surpris de voir qu’il y a plus de trente mètres de fond. Je sors un jig. C’est parti dans la joie et la bonne humeur.

On commence à voir quelques échos sur le sondeur. C’est Seb qui fait un maquereau énorme. Je fais juste après lui. Puis c'est au tour de Julien d'en faire à la volée. Pendant ce temps Ju à monter un Madai sur sa nouvelle canne K-ONE 3006 starter de chez Pescanautic. Il commence à avoir quelques touches de sparidés. Il fait des ferrages de mammouth, normal pour un géant. Il a failli scalper Seb heureusement qu'il n'a pas de cheveux et surtout qu'il a de bons réflexes.
Je passe au Madai avec un morceau de seiche. Je commence à avoir des touches. Je rends la main en descendant ma canne avant de ferrer. C'est pendu une petite grise. Pendant ce temps c'est Seb qui fait un carton sur les maquereaux avec son petit jig de 50 grammes dans 30 mètres de fond.
Ju fait un ferrage en règle et c'est pendu. Il annonce gros poisson. L'adrénaline monte sur le bateau, ça a l'air joli. En fait, le leurre est bien accroché au fond. Evidemment, on se met à chambrer. Le pauvre il a pris cher. Mais comme le dit le dicton "qui aime bien charrie bien". 
Le capitaine a décidé de rester au leurre souple à gratter sur le fond.
La dérive se poursuit. C'est un fond de sable. Je fais une autre petite grise. Rien de très gros. Mais les prises s’enchaînent les unes après les autres. Le temps passe à une vitesse hallucinante. On a même pas le temps de faire des photos.
Ju fait également des dorades grises. Seb fait quelques chinchards sur le fond.
Ju vient de perdre son deuxième tenya. Il peste. Au prix de ses joujoux, je le comprends. 
Je fais un rouget grondin, toujours avec le Madai,
 
Rouget grondin

Le capitaine est bien sérieux et concentré. Je regarde le sondeur. Je vois un caillou qui monte d'un ou deux mètres. Je préviens tout le monde. Le capitaine fait quelques grandes tractions pour éviter de s'accrocher. On entend tout à coup le frein de son moulinet qui chante fort, gros départ. Il le bride bien mais tout en douceur. L'excitation est à son comble. On est comme des enfants en attendant qu'il remonte son joli poisson. Et là, il annonce que le poisson s'est décroché. Je lis le désarroi sur son visage. Il s'est décroché à moins de deux mètres du bateau. On ne saura jamais de quel poisson il s'agit. La frustration est importante. D'ailleurs il y pensera toute la journée.

On replace le bateau et Seb fait un lieu jaune sur la dérive suivante. Il ne parle pas beaucoup mais il est diablement efficace. Pendant ce temps Ju perd encore un Tenya.

On change de stratégie pour aller prospecter un peu. Vu qu'on ne connaît pas trop la zone, on se place un peu au feeling. On cherche les ruptures de pente et tout ce qui peut fixer les poissons.

Après quelques dérives infructueuses, c'est Ju qui fait le premier lieu jaune entre deux cailloux avec son crazy rose de chez Fiiish. Il pêche extrêmement léger avec ses 20 grammes pour 30 mètres de fond. Le leurre plane entre deux eaux et le rend très attractif. mais attention à la casse. Seb fait un lieu jaune au jig. 

Lieu jaune au Jig
Le capitaine veut faire du lieu jaune mais un peu plus gros que ceux déjà sortis. On se déplace de quelques centaines de mètres sur un point qu'il a noté sur son GPS. Le vent contrarie un peu la dérive. Nous sommes dans un vrai champ de mines. Il faut avoir en permanence un œil sur le sondeur. On quitte cette zone pour arriver sur un fond de sable. On commence à avoir des touches sans faire parvenir à piquer un poisson. Cela dit la zone me plaît beaucoup. Une belle cuvette de sable entourée de grosses remontées caillouteuses. Ju nous replace. Ju et moi mettons un Madai, Julien un leurre souple et Seb un jig. La zone caillouteuse passée, les leurres partent au fond. Je vois une cassure. J'ouvre le pick-up. Je sens un petit toc. Je ferre c'est pendu. A peine une seconde après Ju est également pendu.  On fait un doublé de tacauds. Ce spot abrite une multitude de poissons.

On est unanime pour refaire cette dérive. C'est au tour de Seb de faire plier le carbone.

Belle courbure
  
C'est un joli bar

On le voit pas bien à l'image mais il est heureux

Ju passe au crazy du coup. Le courant commence à faiblir.  Le bateau ne dérive pas tout à fait pareil. Ju annonce poisson. La canne est pliée en deux. Il ne sait pas ce qu'il y a au bout de la ligne.  Il prend son temps pour remonter le poisson. Après quelques minutes de combat, on commence à voir cette robe rouge caractéristique du pagre.

Il n'est pas présenté sous son meilleur angle
Dans l'euphorie, on a oublié de faire la photo. La dérive est plutôt sympa, on touche du poisson pratiquement sur chaque passage. Ju prend une belle attaque. Il ferre et c'est pendu. Je tente de retrouver le fond avec le madai. Le poisson de Ju vient de se décrocher. Dans la seconde qui suit, je prends une grosse touche. Je baisse la canne. Je fais un gros ferrage. C'est pendu. Il commence par faire un gros départ. C'est du lourd. Je pense que c'est un beau poisson rouge. Il n'est pas décidé à se laisser faire. Je suis en 28 centièmes donc je ne le bride pas trop. Je n'ai pas envie de tout casser. Il va falloir prendre son temps. De plus, je savoure ce moment. Je le bride petit à petit mais il est costaud. Je commence à voir cette robe rouge caractéristique du pagre. Il me semble que c'est mon nouveau record.




Nouveau record avec 49 cm
Merci au Capitaine du jour pour m'avoir permis de faire ce joli pagre.

Le courant faibli. En même temps, on doit pas trop tarder. Il nous reste pas mal de route pour le retour. Deux choix s'offrent à nous. Soit rester sur cette zone, soit prospecter un plateau rocheux sur le chemin du retour. Finalement on choisi la deuxième solution.

Le capitaine a quelques points à vérifier sur le chemin du retour. Après une petite demi-heure de route, on est arrivé. La première dérive est placée mais le peu de courant ne permet pas d'atteindre le point souhaité. On se replace au plus près du point. Après quelques animations, je me retrouve pendu à un petit lieu jaune. Puis c'est au tour du capitaine qui y va de son petit lieu jaune. On essaie une autre dérive. Seb touche une énorme seiche. Elle doit avoisiner les deux kilos.
Merci au Capitaine du jour pour m'avoir permis de faire ce joli pagre.

Le courant faibli. En même temps, on ne doit pas trop tarder. Il nous reste pas mal de route pour le retour. Deux choix s'offrent à nous. Soit rester sur cette zone, soit prospecter un plateau rocheux sur le chemin du retour. Finalement on choisit la deuxième solution.

Dauphin dans leur éléments
On reste de longues minutes à contempler ces animaux. Mais toutes les bonnes choses ont une fin. On fait route tranquillement vers le port. Le bateau file à 20 nœuds sur une mer agréable. Le soleil perce petit à petit et le vent tombe. On longe la côte. En arrivant au large de Paimpol, on assiste voir une dizaine de fou de bassan plonger. Le capitaine se dirige vers la chasse. Est une chasse de thons? Eh bien non, il s'agit de tout petit poisson fourrage en surface. Aucun prédateur sous le banc ni même aux alentours. On n'a pas d'explication logique à ce phénomène.

Nous voilà arrivés sous un grand soleil, fatigué mais tellement heureux.

Un grand merci à notre capitaine.

Conclusion :

Merci à notre capitaine de nous avoir emmené dans ce lieu magique. Je ne regrette pas un seul instant de mettre lever aussi tôt.

Ju vient de valider les Tenya et autre Madai même si sa boite à leurres est bien plus légère. Il a apprécié sa nouvelle canne la K-ONE 3006 Starter de chez Pescanautic.

Seb n'a pas fait de bruit mais il a pris du poisson toute la journée.

On a trouvé une multitude d'espèces. Les poissons, même si ce ne fut pas des monstres, sont passés sur le bateau tout au long de la matinée.

Les leurres du jour :

Trop de leurres différents à l'eau pour en sélectionner  un en particulier.

Les cannes :

La K-ONE de chez Pescanautic a fait le travail sur les pagres.

mercredi 5 septembre 2018

Essais de la canne K-one 3006 Starter sur des sparidés


Le plus gros de la journée

Profitant d'une belle journée, j'appelle Christophe pour une sortie en mer. Il vient de récupérer son bateau suite à un souci mécanique. Ce sera donc l'occasion de le tester. Ma petite soeur nous accompagnera. . Valentin m'a proposé de tester une nouvelle canne à pêche pour les sparidés. Il s'agit de la K-ONE 3006 Starter de chez Pescanautic.

Tout le monde est à l'heure. Le bateau est vite mis à l'eau. Christophe nous envoie sur un spot à seiche pour avoir un peu d'appât. Nous plaçons les turluttes sur les bas de ligne. Elle sont rapidement mises à l'eau. La première dérive ne donne rien mais le bateau est trop près de la côte. Christophe se replace. On descend nos leurres. Je laisse trainer mon leurre au fond quand je sens que c'est un peu plus lourd. J'attends deux à trois secondes avant de ferrer. Le ferrage consiste à donner un petit coup sec. Il faut absolument avoir la ligne en tension en permanence. Christophe est à l'épuisette. Elle est rapidement mise dedans. C'est au tour de Blandine de faire une seiche. C'est bon, on a nos appâts pour les sparidés.

On change les leurres pour mettre des Madaïs, Tenyas et Inchikus. Christophe est passé chez Valentin (Ac'scion pêche Paimpol) pour faire le plein de Madaïs. On va essayer de rester sur la zone du Festi-Fish. 

D'ailleurs la clôture des inscriptions du FEST-FISH est dans à moins de deux semaines. Alors n'hésitez pas à vous inscrire.

On est en mode prospection total pour tenter de découvrir de nouveaux spots. La seiche est mise en petite lamelle. On peut dire que les appâts sont frais. Christophe place le bateau dans une zone qui semble propice aux sparidés. Un fond de sable pas trop encombré avec du courant, entouré par des cailloux . J'aime bien cette configuration même si je préfère lorsqu'il y a plus de fond pour trouver de beaux spécimens.

Les leurres sont à l'eau avec un petit morceau de seiche. Le bateau dérive tranquillement. On ne tarde pas à avoir quelques touches. Et là, le festival pour Christophe commence. C'est le seul à avoir des touches. Il laisse le poisson grignoté un peu. Il rend la main en baissant sa canne. IL ferre et c'est pendu. La canne plie bien. Il a le sourire jusqu'aux oreilles. C'est un sparidé au vu des coups de tête. Il ne reste plus à savoir de quelle couleur. Au final, c'est un pagre de 34 cm.

La casquette Ac'scion pêche a fait la différence
Le spot a l'air prometteur. Christophe se replace. Sur la dérive suivante il refait le même. Sur la seiche, il n'a pas été terrible mais sur les sparidés, il est plutôt bon. Il repart grandir, j'ai même pas eu le temps de faire la photo. Il redescend sa ligne. Il n' est pas arrivé au fond qu'il fait une dorade grise.

Dorade grise
 On est parti à 10h00 de la maison et à 10h30 on a fait deux seiches, 2 pagres et 1 grise. C'est difficile d'être plus efficace.

Le vent de nord-ouest vient de se lever. Les dérives sont différentes. Christophe a des leurres bien plus léger que les nôtres. Je change de leurre pour mettre un petit inchiku de 20 gr. Il est plus planant.

Je le mets à l'eau escher d'un bout de seiche. Je touche le fond. Je fais des animations minimalistes. On ne passe pas trop loin du point que Christophe a marqué sur son GPS. Je sens une grosse touche. j'attends sans bouger. J'ai de nouveau une touche. Je baisse ma canne tout doucement. A la troisième touche je ferre. J'annonce poisson. Il combat bien. Au vu de la touche, c'est un pagre. La touche est caractéristique. Il prend le leurre directement. C'est rare qu'il reste jouer. c'est un joli combat qu'il m'offre même si je sais que ce n'est pas un monstre. Blandine est à l'épuisette. Elle s'en sort particulièrement bien. C'est bien un pagre. Il fait 40 cm. 

Des couleurs magnifique pour ce Pagre.

Je suis persuadé que le d'avoir changé mon leurre pour un plus léger à fait la différence. 

Valentin m'a également conseillé ce leurre.Il s'agit du Big Masurin de chez Damiki Japan couleur Pink en 20 gr. Il est monté en hameçons Owner (piquants et for de fer). Je ne l'aurai sûrement pas pris sans ces précieux conseils.
La zone est validée, on va continuer notre prospection. Je me souviens d'un spot un peu similaire ou j'ai vu des détections sans prendre le moindre poisson. Avec nos leurres, on peut savoir que quelle espèce il s'agit.

On fait une dizaine de minutes de route. Les leurres sont mis à l'eau. Tout comme tout à l'heure, nous sommes sur un fond de sable entouré de cailloux. Cela ressemble un peu à une cuvette.

C'est encore Christophe qui nous fait un festival. Il a un Madai K-one Waterdrop couleur 06 de 30 gr.


Je commence à rattraper un peu mon retard sur Christophe. On arrive à faire trois ou quatre dorades grises par dérive. On en fait une toutes les 5 minutes en moyenne. En revanche pas un seul pagre à l'horizon. Blandine réussit à faire sa première dorade. Christophe m'avoue qu'il pensait qu'on allait s'ennuyer à pêcher les sparidés. Il a complètement changé d'avis. Je crois qu'il adore ce type de pêche. Le temps défile sans qu'on se soit ennuyer une seule seconde. Je dirai même qu'on a pris un plaisir fou.

Une des nombreuses dorades grises
On ne les a pas compté mais on a dû faire une trentaine de dorades grises sur ce spot.

La prospection n'est pas finie. Je regarde les cartes marines vite fait. Je propose à Christophe de bouger de 400 mètres plus au large. Le vent a fortement faibli.

Après 5 minutes de route, Christophe positionne le bateau un peu au pifomètre. La configuration change un peu . De ce que je me souviens de cet endroit, on a un caillou au milieu d'une étendue de sable. Je fais remonter, à la surface, mes vieux souvenirs de plongeur.

Le courant nous fait avancer à bonne allure. Je garde mon inchiku au plus près du fond en relâchant régulièrement de la tresse. Heureusement que le fond n'est pas trop accidenté. Je m'oblige à pêcher le plus léger possible. Tout à coup, alors que je ne m'y attendais pas du tout, je prends une belle cartouche. Le poisson s'est auto-ferré. C'est un sparidé au vu des coups de tête qu'il me met. Je m'efforce de bien garder ma ligne en tension. Christophe est à l'épuisette. Il me paraît plus lourd. Maintenant je suis sur, c'est un pagre. Je commence à voir ces reflets sous le bateau. Il ne rend pas les armes. Il part à gauche, puis à droite me prenant quelques mètres de tresse. il arrive. Christophe le met au sec. Je le mesure, il fait 42 cm. C'est mon record pour le pagre. Ca reste une prise modeste mais je ne desespère pas en faire de très gros.

Pagrus Pagrus

Je suis heureux de ma prise. Je sais qu'il existe de très gros spécimens sur nos côtes. Je vais continuer à prospecter pour les trouver. Sur la dérive suivante, j'ai la même attaque mais le pick-up de mon moulinet s'est ouvert au moment de la touche.

Il est temps de rentrer. Je passe voir le fiston qui est au mouillage avec le voilier à Bréhat.On a le droit à une boisson chaude et un morceau de gâteau. Je lui laisse deux dorades qu'il pourra déguster avec la pêcheuse de fiston sur un barbecue jetable.

Il est pas frais mon poisson
On rentre fatigué mais heureux. Christophe a adoré cette pêche aux sparidés.

Essais : 
Un petit point sur la canne la K-ONE 3006 S (starter) de chez Pescanautic. C'est une canne développée pour pêcher des sparidés. Elle a une bonne réserve de puissance pour brider de jolis poisson.

Tout d'abord c'est une canne de 2.50 mètre. Cette canne est composée de deux brins égaux. C'est du carbone haut module avec le scion plein. Elle est livrée avec sa housse de protection rigide de bonne facture. C'est une excellente idée pour son transport et éviter de laisser le scion dans la portière de la voiture. C'est une canne spinning. Elle existe aussi en casting.

Elle possède 11 anneaux Fuji SIC qui sont collés au blanck pour une meilleur résonance. La moindre petite touche est parfaitement ressentie. Le porte moulinet est également Fuji SIC. Elle est très légère avec un poids de 136 grammes. Sa plage de puissance pour le tenya est de 15-90 g, madai 30-110 gr et pêche à soutenir 15-130 gr. Vous pourrez la trouver en magasin au alentour de 160-170 €. Voila pour la partie technique.

C'est un vrai plaisir d'avoir une canne adaptée à la technique du Tenya, Madai et Inchiku. La caractéristique première est la résonance de la canne. Chaque touche de sparidées est parfaitement ressentie. J'ai été plutôt surpris de la flexibilité du scion. Les anneaux sont tous petits. Cela concours à la résonance de la canne mais il faut absolument faire un noeud FG sinon ça gratte. A mon sens il faut pêcher le plus leger possible. il faut à mon sens mettre une tresse PE0.8 ou 1 et un fluoro de 24 centième de bonne qualité. Je n'hésite pas à mettre un long fluoro d'un 1,5 mètres ou plus. Pour les agraphes je suis plutôt partisant d'en mettre une mais chacun voit. Sur des beaux poissons, le réglage du moulinet est primordiale. Cela dit, la canne a une grosse réserve de puissance. Le maillon faible serait plutôt la tresse et le fluoro. En résumé, je suis fan de cette canne hyper sensible. Par rapport à mes précédentes sorties, elle a fait la différence. Certes, je continue à m'améliorer mais elle a fait la différence.

Conclusion :

Beaucoup de poissons venus sur le bateau. Je commence tout doucement à me faire à cette technique de pêche. C'est très technique et je n'en suis qu'au début. C'est dire la marge de progression.

Je retiens que Christophe était en état de grâce.  Il est des jours ou tout semble fonctionner. De son propre aveu, il a passé une journée de rêve. De plus, tous les postes que l'on a prospecté abritaient des sparidés. L'étude des cartes marines a encore payé.

J'ai pris un plaisir immense à combattre des sparidés (pagre et grise) sur une canne aussi tactile que la K-one.

Les leurres du jour :

Inchiku : Le big mausrin de chez Damaki Japan en 20 gr rose puis le même en vert fluo en 40 gr.
Madai : K-one Waterdrop couleur 06 de 30 gr de chez Pescanautic rouge 30 gr

Matériel Utilisé :

Canne :
      - Pescanautic K-one 3006 S                             2,50 m              Puissance 15-130 g
Moulinet:
      - Shimano Exage 4000

Tresse : Taille Pe1 8 brins
Fluoro carbone 28 centième
Bateau : 3D Tender 550 Patrol
Combiné : Mc technologie Lowrance ELITE 9 Ti.

lundi 18 juin 2018

FESTI FISH 2018

Alexis, Valentin Jérémie et moi organisons un concours de pêche autour de Bréhat. Pour y parvenir la route a été longue et parsemée d'embuches.
 
J'ai en tête cette compétition qui avait eu lieu en 2012 autours de Bréhat qui m'avait marqué à l'époque. Tous ces bateaux et ces kayaks qui étaient rassemblés dans l'archipel. J'étais sorti avec le fiston pour aller les voir évoluer.
 
Depuis maintenant trois ou quatre ans, je harcèle, gentiment, Alexis, le président de l'association Open de Bréhat pour qu'il relance cette compétition de pêche dans l'archipel de Bréhat. C'est tout naturellement que j'associe Valentin d'Ac'scion pêche de Paimpol à ce projet. Après de longues heures de conversation entre nous, la machine repart. Il faut revoir les statuts, faire une assemblée générale et nommer un nouveau bureau, envoyer le tout à la préfecture pour la mise à jour.  Ensuite après quelques réunions du bureau et beaucoup de palabre et de délire, la trame est faite. Jérémie nous rejoint pour nous épauler. 
 
Il faut écrire le règlement intérieur, trouver la zone, entreprendre les démarches officielles (natura 2000, Direction départementale des territoires et de la mer), mairie de Lézardrieux, ...
 
La réglementation sur la capture du bar à changé notre optique. Nous allons privilégier un concours multi espèces ou le bar n'est qu'une espèce parmi tant d'autres. L'idée c'est que les pêcheurs du coin puissent se retrouver et partager une journée sur l'eau. La pêche aux leurres souples, durs, en métal mais également à la traine, aux appâts est également acceptée. Bien évidement les engins dit dormants sont interdits.
 
Nous avons fait le choix de ne pas être sponsorisé pour garder notre indépendance. Du coup, nous n'avons pas de lots à gagner, seulement un nom sur un trophée. Le trophée sera exposé au magasin de Valentin.
 
Tout se cale petit à petit. La route est encore longue.
 
Cela dit, on garde à l'esprit un petit challenge amical entre pêcheurs.
 
Vous l'aurez compris, on compte sur vous pour passer un bon moment sur l'eau.

Pour suivre l'actualité, rendez-vous sur le groupe Facebook association Open de Bréhat, sur le Blog FEST FISH https://festifish.blogspot.com/  ou au magasin Ac'scion pêche.
 

mercredi 25 octobre 2017

Concours annuel de Surf Casting organisé par le magasin Ac'Scion pêche


Le deuxième plus gros poisson fait par Jérôme, le vainqueur de l'année passée


Valentin organise, comme tous les ans, un concours de surf casting. La date est posée, il s'agit du dimanche 22 octobre 2017. Les précédents concours s'étaient soldés par un manque de poissons, mais avec une ambiance des plus sympathiques.
De concours il n'a que le nom. Je pencherai plutôt pour une rencontre entre pêcheurs passionnés. C'est l'occasion de faire des rencontres entre pêcheurs.
  
Pour pratiquer le surf casting, il faut dans un premier temps faire les appâts. J'appelle Ben, un passionné de surf casting, qui habite à deux pas de chez moi. On se donne rendez-vous samedi à la maison pour aller chercher des vers. C'est l'occasion pour moi d'apprendre énormément de choses. Comment et où trouver des vers, quels sont les meilleurs appâts, ... ?
Ben n'hésite pas à m'emmener sur ses spots de ramassage. Il faut dire que ces spots sont tenus aussi secret qu'un ramasseur de champignons ou un pêcheur en bateau. Je te promets, même sous la torture, je ne dirai rien. :)
C'est donc muni de nos fourches-bèches et de nos seaux que nous sommes aller chercher les vers. On dénombre plusieurs espèces de vers marins. La néréide blanche, la néréide de roche, le pistiche, l'arénicole, ... On les ramasse en général sur l'estran plus particulièrement sur les vasières. Il ne faut pas hésiter à mettre des fringues qui ne craignent rien. Après une petite marche dans la vase, on arrive sur un lieu favorable pour débusquer les pistiches. C'est un ver de taille imposante jusqu'à 20 cm de long. C'est l'appât idéal pour les gros bars et les grosses dorades. Ben connaît bien l'estran, il le pratique depuis son plus jeune âge. Il sait ou il faut passer pour ne pas rester planté dans la vase.
Il me montre comment et où creuser. Ben me dit de laisser les petites, rien de moins de 10 cm. Je ne tarde pas à faire mes premières pistiches. . Le guide est visiblement très bon. Bêcher l'estran, c'est dur, mais ça fait faire un peu de sport. Il faut faire au moins dix trous avant de trouver le précieux sésame. Ben a une cadence infernale. Il creuse 3 fois plus vite que moi. Après trois quarts d'heure à faire des trous, on s'arrête. J'ai une petite vingtaine de pistiches alors que Ben en a bien une cinquantaine. L'eau commence déjà à remonter. On sait que la mer remonte quand on commence à voir un peu d'écume se former au bord de l'eau.

Il faut maintenant laver les vers pour qu'ils se conservent parfaitement. 


Photo prise à l'insu de mon plein gré !!

Ben me ramène à la maison. On boit une boisson chaude tout en discutant, je vous le donne en mille, de pêche. Je passe le reste de l'après-midi à préparer mon matériel. Je ressorts la canne que j'utilisais quand j'étais gamin. Une canne en fibres de verre de 3,90 mètres. Une vraie nouille !!

Ramasser les vers à la fourche et marcher dans la vase, c'est physique. Il ne m'a pas fallu me bercer longtemps pour m'endormir.

Dimanche matin, je suis réveillé de bonne heure. J'envoie un SMS à Valentin pour lui proposer mon aide. On se rejoint sur le spot pour voir les conditions, le parking disponible et la hauteur d'eau. C'est parfait, la mer est haute et complètement lisse. Nous sommes à l'abri du vent et les températures ne sont pas trop fraîches. Je sens qu'on va être bien.

On retourne au magasin Ac'scion pêche pour accueillir les participants autour d'un café. Valentin nous explique comment va se passer la journée. Ce débriefing fut rapide en gros, chacun fait ce qu'il veut, se place ou il veut dans un esprit convivial. Valentin nous indique qu'a chaque fois qu'il a préparé dans les règles de l'art, il n'y a pas eu de poisson ou très peu alors ce coup-ci pour conjurer le sort, il n'a rien préparé. Il s'est occupé de l'intendance. On part en convoi rejoindre le spot. Cet endroit est juste magnifique. On a l'impression que la forêt tombe dans l'eau.

On doit pouvoir trouver pire !!
Chacun élabore sa stratégie. Les équipes s'éparpillent. Certains partent sur la gauche, d'autres sur la droite, pour ma part je vais rester au milieu. Mon partenaire de pêche, plus connu sous le nom de El Professor, n'a pas réussi à se lever ce matin. Je vais faire équipe avec Manu qui est venu seul. Nous sommes tous les deux novices, juste pour passer un bon moment au bord de l'eau en bonne compagnie. C'est tout de même mieux que d'être devant la télé !!!

Manu a fait ses montages d'avance en parcourant internet. Pour ma part, j'ai demandé à Valentin. J'ai opté pour un montage surf casting coulissant  pour cibler le bar et les dorades. Manu a opté pour un montage surf casting à deux empiles. Je mets un pistiches sur mon hameçon et Manu une lamelle de calamar.
C'est parti, il ne reste plus qu'a attendre. Manu et moi fixons une clochette au bout de la canne. Toutes les cannes sont à l'eau. C'est Medy qui fait le premier poisson, une dorade grise de 25 cm. Et dire qu'il est juste à côté de nous. Pas de doute, le surf casting est une véritable technique de pêche. Il ne suffit pas de mettre un appât au bout d'une ligne pour que ça morde.

Valentin à la table de marque, Jean-Louis et Dimitri commissaires
 C'est Ben et Bastien qui font leur premier bar.

Premier bar de 30 cm

Les prises s'enchainent. Gaëtan et Jérôme ouvrent leur compteur avec un bar de 57 cm.
Gaëtan avec un joli Labrax

57 cm
Ben, Bastien, Jérôme et Gaëtan on prit la même option en se plaçant sur la gauche. L'expérience à parler et la stratégie est la bonne. A eux quatre ils ont des années d'expérience. Des vrais mordus de surf casting. Pour l'anecdote, Jérôme n'a pas eu le temps de faire ces appâts hier, il s'est levé à 2 heures du matin pour aller chercher ses vers à la frontale. Ensuite, il a sorti sa canne pour essayer de faire des calamars frais.


Jérôme est son bar de 60 cm





Une belle dorade pour Jérôme

Manu et moi, en attendant les poissons suicidaires, on parle bien évidemment de pêche.  Il a un bateau également. On pêche sur les mêmes plateaux du semi-large. D'anecdote en récit de pêche, je ne vois pas le temps passer. Manu est un vrai passionné de pêche en mer. On a la même philosophie, être sur l'eau,  passer du bon temps et partager notre passion.

Tout à coup, la clochette se met à s'affoler. Je cours vers ma canne, je la prends et je ferre. Le trépied se casse la figure. La clochette au bout de la canne s'éjecte. Je ramène ma canne ma j'ai l'impression qu'il n'y a rien. Je comprends tout à coup que c'est la ligne de mon voisin que je ramène. Valentin et Jean-Louis sont mort de rire. J'ai pris cher. J'éclate de rire. Je n'ai pas fait mon premier poisson.

Philippe passe nous faire un petit coucou. Il est passé maître de la traque du homard à pied. Il connait tous les coins et recoins de ce qu'il appelle amicalement son jardin. Il a pour simple instrument une baguette en bois, longue et souple. Il est une référence incontesté du homard, le bleu comme il l'appelle. Il ne tarde pas à nous quitter pour aller pêcher à pied. La marée n'attend pas.

Bon notre stratégie ne fonctionne pas du tout. On va aller se restaurer à la sainte table. Jean-Louis nous taquine un peu. Il a raison presque toutes les équipes ont fait du poisson sauf nous. On est dans les Loosers du jour. Pour ne rien arranger Manu souffre d'une rage de dents carabinée.
Notre voisin faire un crabe vert, puis peu de temps après une coquille Saint-Jacques. On prend de tout en surf casting !!
Valentin commence à installer le casse-croûte.
Valentin en plein effort. Toujours le sourrire.

Après le repas, on quitte notre poste pour ne pas mettre les pieds dans la vase. On file a droite ou le sol est plus stable. En arrivant sur la zone, il se forme une petite veine de courant qui va peut-être abriter des poissons. On étudie bien la zone et on lance nos lignes à l'eau. La petite clochette sur le scion, il ne reste plus qu'à attendre. Medy n'est pas très loin de notre position. Il attrape des dorades grises en plein milieu du chenal. Pourtant il avait tout misé sur le congre. Il en profite pour faire une petite sieste après le repas. C'est son beau-frère qui s'occupe des cannes. Je vois bien quelques mouvements du scion mais la clochette ne sonne pas. Je propose à Manu de nous déplacer pour aller plus près de Medhi et tenter notre chance aux dorades.

Je commence à remonter ma ligne et chose étrange on dirait qu'il y a un poisson. Je sens que ça frétille au bout. C'est un bar. Cette année, je ne serai pas bredouille. Finalement on va rester là. Il doit y en avoir d'autre. Manu a de nombreuses touches, mais impossible de ferrer le poisson. C'est là qu'on voit qu'on n'a pas assez d'expérience.
Bar de 38 cm
Il est bien nerveux celui-là
Après avoir remis un pistiche sur l'hameçon, je relance au même endroit. Au bout de quelques minutes, j'ai une tape. Je prends la canne en main pour avoir un meilleur ressenti. J'attends patiemment prêt à ferrer. Il revient et je ferre. C'est attelé. Je le sens bien au bout de la ligne. L'option veine d'eau a finalement été payante. Je le mets au sec et c'est la copie conforme du premier. Ce n'est pas un bar maillé, il fait 38 cm. Je suis très content de ma prise.
Manu à toujours des touches mais il ne parvient pas à ferrer le poisson. Il est pourtant bien concentré. Finalement, une tape un peu plus grosse et il ferre. Super, c'est son premier poisson en surf casting. Malgré un poids de 80 grammes, il ressent les coups de tête. Ca frétille au bout de la ligne.
Manu en plein combat
C'est une vieille commune avec de magnifiques couleurs.
Vieille commune de 34 cm
Plus rien ensuite, les poissons se sont décalés sans doute. La rage de dents de Manu continue de le faire souffrir. Je lui propose d'arrêter la partie de pêche. On plie le matériel et on se rapproche des commissaires pour voir les résultats des autres participants.
Valentin annonce que des équipes ont fait beaucoup de poissons, une trentaine.
Je plie le matériel et je le range dans la voiture. Avec cette vase il va falloir faire un grand nettoyage à la maison. Les équipes arrivent petit à petit à la table de marque, fatiguées mais visiblement contentes.
C'est fini et les équipes rentrent les unes après les autres
C'est Ben et Bastien qui sont en tête avec 11 bars (65,45, 45,44, 44, 39, 37, 35, 35, 28, 2) et une dorade grise de 28 cm puis vient l'équipe à Jérôme et Gaëtan avec deux jolis bars (60 et 57) et 5 dorades grises (37, 31, 30, 29, 25) puis Medy avec 5 dorades grises (27, 25, 24,24, 23) et une vieille de 29 cm. Nous sommes en quatrième position avec 2 bars (38, 38) et une vieille de 34 cm. On est au pied du podium (c'est mon côté positif) mais aussi avant dernier :) en cinquième place on trouve Alexis avec une dorade grise de 23 cm et une mention particulière pour Quentin qui a fait un crabe vert. C'est la première dois qu'il fait du surf casting et en plus il est tout seul. 
Au final 7,87 mètres de bar et 3,26 mètres de dorade grise. Inutile de préciser que tous les poissons ont été remis à l'eau sauf quelques dorades grises pour Mehdi (il a une grande famille). plus de 10 mètres de poisson.
C'est la remise des prix. Valentin a remis les prix aux vainqueurs. Un superbe trépied pour Ben et Bastien, Une canne engging pour Jérôme et Gaëtan, Une veste Illex pour Medy.
La remise des prix

Après les vainqueurs, les loosers !!

On a perdu le sourrire !!

Ben me raconte la prise de son bar de 65 cm dans quelques mètres d'eau au ras des parcs.  Je n'ai pas de photo mais la relâche avec les commentaires de Ben en prime.


En conclusion :

J'ai passé un agréable moment au bord de l'eau. Je ne me suis pas ennuyé un seul moment. Manu et moi sommes des passionnés de pêche. On a sympathisé et on va surement se faire une partie de pêche en bateau prochainement. De toute manière, on s'est donné rendez -vous l'année prochaine. Entre-temps, on va peaufiner notre technique. On a du chemin à parcourir pour rattraper les spécialistes que sont Ben, Bastien, Gaëtan, Jérôme et Medy.
Un grand merci à Valentin pour nous avoir réuni autour de ce concours à l'arrache comme il aime à le dire. Tout était parfait. Je t'observais par moment tu aurais bien pris ta canne pour nous rejoindre. 

Cette partie de pêche m'aura appris plusieurs choses :
  • Tout d'abord, il faut bouger en même temps que les poissons. Donc ne pas hésiter à se déplacer tout au long de la journée.
  • Ensuite, il faut bien observer le plan d'eau et repérer les veines de courants, les oiseaux, le vent, ...
  • Puis il faut bien savoir escher les appâts sur l'hameçon.
  • Savoir ferrer au bon moment, ni trop tôt ni trop tard. Je pense que ça vient avec l'expérience.
  • Et pour finir avoir du matériel adapté canne et moulinet. Ce n'est pas la peine de se  ruiner ou d'hypothéquer la maison mais au moins une canne de dernière génération en carbone, adaptée à la pratique du surf casting. Un moulinet en taille 6000 ou plus. Du nylon plutôt que de la tresse.

vendredi 23 juin 2017

Prospection et Jigs

Une belle journée s'annonce. Bien entendu je vais aller avec le fiston faire une partie de pêche. Je lui propose d'aller faire de la prospection sur des plateaux un peu plus éloignés de la côte. Je reste tout de même dans la limite des 6 milles des côtes. La mer est lisse, pas une seule ride à la surface. Pas un nuage pour nous cacher le soleil.

Après avoir bien étudié les cartes marines, j'ai une petite idée pour traquer les poissons. Je commence par un plateau rocheux entouré de sable.

La journée est consacrée au jigs. Je vais pêcher toute la journée avec ces morceaux de métal.

Je fais un tour sur la zone en mode structure scan pour repérer le fond. et le modéliser. Je suis vraiment surpris de la puissance de mon nouveau combiné Lowrance. Une fois les repérages effectués, je place la dérive. Pas de poissons à l'horizon. Je décale la dérive de 25 mètres à l'est et ainsi de suite. Après avoir peigné la zone, pas une seule touche et pas âme qui vive.

Je décide d'aller voir une autre zone. Quelques minutes de route, la prospection commence. Je suis toujours aux Jigs. Il faut que j'évalue sur toute une session ces bouts de métal. L'endroit n'est pas meilleur que le précédent.
 
La matinée passe tout doucement mais pas de nouveaux spots. Je discute stratégie avec le fiston autour d'un café. On analyse la carte à la recherche d'un spot. La prospection c'est souvent frustrant. On essaye une dérive sur une ligne de sonde.
 
Ce café nous a fait du bien. Je suis remotivé à bloc. On descend les jigs. Avec ce coefficient de marée le bateau dérive à moins de 2 nœuds. Je vois un peu d'activité sur le sondeur sur un caillou sorti de nulle part. Je monte et redescends le jig. Le leurre se fait stopper à la descente. Je ferme le pick-up et je ferre. C'est pendu. Le poisson se défend bien mais je me demande bien de quel poisson il s'agit. je vois la silhouette du poisson sous le bateau. C'est une dorade. C'est un poisson que je n'ai pas l'habitude de prendre.

Dorade
Le moral est au plus haut dans le bateau après cette prise inespérée. J'ai, bien entendu, marqué le point sur le GPS.
Du coup, je me replace. Plus d'activité et plus de courant sonnent l'heure pour nous de faire une pause casse-croûte. Un dauphin est venu nous rendre visite rendant ce moment magique.
 
J'ai attendu de voir le courant s'inverser avant de reprendre notre prospection. Pendant le repas je me suis amusé à mettre des points sur GPS. Il me reste maintenant à vérifier si c'est un bon choix.
 
Je fais un peu de route pour tenter de trouver des poissons. On trouvera peut-être le spot de l'année :). Malgré ce temps merveilleux pas beaucoup de bateaux sur la zone prospectée. Depuis qu'on est parti ce matin nous en avons croisé deux.
 
Je fais le tour du spot au ralenti pour me donner une idée de la nature des fonds. Le structure scan et le down scan me donnent énormément de précisions et surtout la façon de l'aborder. Je me lance.
 
Je place la dérive. Je vois sur le GPS un peu de poissons caler sur le fond. J'anime mon jig simplement. Je touche le fond, une ou deux animations amples plus je remonte en linéaire plus ou moins rapidement d'une quinzaine de mètres. Sur une animation, je sens le jig s'arrêter avant d'avoir touché le fond. Je ferme le pick-up et ferrage. C'est attelé. Gros rush au premier tour de moulinet. Ca ressemble à la défense du lieu jaune. Le fiston vient d'avoir une tape également.
 
Lieu jaune de 71 cm
 
Je me replace. Le fiston a quelques tapes puis c'est pendu. C'est un tacaud. il va en faire trois d'affiler. Le roi du tacaud :)
 
Je me replace mal mais je parviens tout de même à faire un autre lieu jaune. Il m'a encore pris à la descendante.
 
Lieu jaune de 62 cm
 
Je décide de changer de zone. Toutes les autres zones marquées ne donneront rien. Nous décidons d'arrêter là afin de rentrer à la maison pas trop tard. Demain c'est le dernier jour de vacance du fiston. Je vais aller sur mes spots bien connus pour chercher des lieus jaunes qui seront dégustés dans le Finistère.
 
Conclusion
 
C'est une journée riche en enseignement. Il faut parfois savoir sacrifier une journée pour aller faire de la prospection, tester de nouveaux leurres et pratiquer de nouvelles techniques. Au final, une vingtaine de spots de tester. On a trouvé du poisson sur seulement deux spots. Mais paradoxalement j'ai adoré cette journée. D'une part mon fiston m'accompagne dans cette aventure et d'autre part nous avons eu une météo de rêve.
 
J'ai également testé sur une journée les jigs. C'est une pêche encore plus active qu'aux leurres souples. Le soir, il n'a pas fallu me bercer. J'ai abordé cette journée jig avec un peu de défiance. Il faut reconnaitre que j'ai été agréablement surpris. Je pense que les jigs feront partie intégrante de ma boîte de pêche. tout d'abord les jigs permettent de pêcher même lorsque le courant forci. Ensuite ils descendent bien plus rapidement que les leurres souples. Je peux raccourcir ma dérive.
 
J'ai essayé des jigs avec des assist hook en tête pour éviter de trop crocher le fond. J'ai eu de nombreuses tapes sur le leurre à la remontée mais sans pouvoir ferrer les poissons. Il faudrait peut-être mettre un hameçon simple sur un anneau brisé. Je ferai le test.
 
On retourne demain pour aller sur des spots connus.
 
Une impression d'être les seuls en mer, c'est mieux que le yoga pour se vider la tête.
 
Les leurres du jour
 
Bien évidemment des jigs, tous de la même marque avec des grammages différents de 50 à 120 grammes. J'ai testé deux couleurs le bleu ciel et bleu ciel et rose avec assist hook simple en tête.