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mardi 15 juillet 2014

Coup du soir, Coup du matin

Vendredi :

Départ vendredi soir pour faire le début de la descendante avec le bateau à Christophe. Nous nous rendons sur les plateaux du petit large mais nous sommes obligés de faire demi tour au vu des conditions climatiques. Nous nous replions sur des zones un peu plus à l'abri du vent. 

Nous allons en profiter pour faire de la prospection autours de Bréhat. Le vent contrarie nos dérives sur tous nos postes. De plus pas moyen de trouver les poissons. Après plus d'une heure à passer de poste en poste, nous nous décidons à rentrer la mort dans l’âme. 

Nous nous arrêtons sur un corps mort  à la Chambre à Bréhat. Nous prenons un petit casse-croûte, préparé par Christophe. Nous sommes à l'abri du vent et le soleil nous réchauffe. J'adore cet endroit et tous les souvenirs qu'y si rattachent.


Sur le chemin du retour, je propose à Christophe d'essayer de pécher aux leurres de surface dans l'estuaire. Au moins nous sommes à l'abri du vent et des vagues.  Je connais un spot ou il m'arrive de prendre du bar du bord. Nous montons des Mégaflash marron foncé pour Christophe et marron clair pour moi. Après quelques lancés, Christophe est attelé. Un poisson plutôt nerveux pris dans 5 mètres d'eau. Après quelques beaux rush, le poisson est mis au sec. Un bar de 55 cm nous sauve de la bredouille. Il est temps de rentrer la nuit commence à tomber. 

Samedi :

Départ samedi matin vers les plateaux du semi large. La météo est avec nous. Grand soleil, le vent a molli durant la nuit mais il reste de la houle résiduelle. Un semi rigide de 4,50 mètres est devenu un peu juste et je commence à regarder les semi rigides de 5,50 - 6,00 mètres. Quoi qu'il en soit mon fidèle  destrier m'envoie sur zone sans problème. J'ai bien pris soin de regarder la météo avant de partir. J'analyse les prévisions de Météofrance, Windguru et l'aéroport de Lannion. Au vu de ces trois sites j'ai une bonne idée du temps qu'il va faire. Je suis très sensible au vent. Je sais par expérience qu'au dessus de 20 km/h de vent je ne dois  pas m'éloigner trop de la côte. Je regarde également la direction du vent. Je dois avouer que nous avons beaucoup de chance sur notre terrain de jeu. Nous arrivons souvent à trouver un coin à l'abri.

Toujours est il que nous avons réussi à aller sur le spot. La première dérive ne donne rien mais je localise le poisson (le sondeur apporte beaucoup au pécheur). Je place le bateau pour pouvoir passer parfaitement sur le point. La dérive est parfaite et Christophe fera le premier poisson de la journée (47 cm). Il a un Nitro shad 150 bleu avec une tête plombée de 50 grammes. Je suis équipé d'un Nitro Bôle Shad marron de 140 avec une tête plombée de 60 grammes. Je replace le bateau et rebelote pour Christophe (52 cm). La couleur est semble t-il le bleu. Je demande à Christophe de me passer un Nitro bleu.

Sur la dérive suivante, j'ouvre mon compteur (47 cm). C'est bien le bleu la couleur du jour. Le courant est un peu plus présent et nous augmentons notre grammage. Les dérives ne durent pas longtemps. Il faut continuellement adapter ses dérives afin de passer le plus près possible du banc de poissons. Sur ce spot bien particulier, la technique n'est pas primordiale par contre le placement des dérives fait toute la différence (ce n'est que mon avis). 

Toujours est il que Christophe va toucher un joli fish qui lui aura donné du fil à retordre (65 cm). Pendant ce temps, j'accumule du retard dans notre battle amicale. 

Des beaux poissons pour Christophe
Sur les dérives suivantes je ferai trois bars coup sur coup (36, 45, et 49 cm). sur la quatrième dérive j'anime mon leurre au raz du fond. Une tirée ample et accompagnement du leurre bannière tendu, Le leurre se fait stopper à la descente, ferrage et bingo. Sur le premier rush je comprend tout de suite qu'il est plus costaud que les précédents. je commence à le remonter mais il n'est pas décidé. Il alterne gros départ puis phase de récupération. J'arrive tout de même, petit à petit, à récupérer dur fil. Je vois une silhouette argentée sous le bateau. Il repart de plus belle et le moulinet se remet à siffler. Il fini tout de même dans l'épuisette. Je le mesure à 69 cm. Ce n'est pas un Lunker mais ce poisson bien dodu doit avoisiner les 4 kg.

pêche, bateau, Bretagne, labrax
Un gros pépère
Mon beau frère nous rejoint sur zone avec son bateau en bois auréolé de ses nouvelles couleurs. Il est allé prospecter autours des Héaux mais les conditions étaient, comme on dit chez nous, "musclées". Nous profitons pour faire une pause café et petit pain au chocolat. Encore merci à Christophe. La pause est de brève durée, il reste peu de temps avant de rentrer. 

Nous faisons quelques dérives infructueuses. Le poisson n'est plus actif. J'annonce la dernière dérive et c'est bien sur à ce moment que Christophe touchera un joli bar de 64 cm.

Conclusion : Le poisson est arrivé à la côte et nous allons pouvoir ressortir les leurres durs et les petits leurres souples. Christophe gagne la partie 7 à 5 mais je me console en ayant fait le plus gros. De tout façon ça n'a pas d'importance, je retiendrai que nous avons encore passé un bon moment sur l'eau. J'ai gardé quelques bars que j'ai mis en filet et qui sauront agrémenter notre table.

Je pensais que la couleur du leurre n'avait pas d'importance et que les poissons étaient plus sensibles à l'animation. Je vais devoir revenir sur mes positions. Pendant la première demi heure de pêche, je n'ai pas eu une seule attaque alors que Christophe enchaînait les prises. Au moment ou j'ai changé de couleur j'ai commencé à attraper des bars. Je vais garder en mémoire ces constatations les jours ou ce sera plus compliqué. C'est aussi l'avantage d'être plusieurs sur le bateau. On peut cerner plus rapidement la couleur et la forme (shad, slug, ...). Je reste sur des couleurs plutôt imitatives (Marron et bleu) mais il m'arrive de tester du rose, du orange, du blanc, du rouge.

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