Pages

mercredi 13 février 2013

Un jour de grande marée !

Aujourd’hui les coefficients sont propices à la pêche à pied. Le temps est magnifique, grand soleil, pas de vent, température un peu froide.

J’appelle mon père en fin de matinée et le départ est donné pour 12h30. Le coefficient de 106 s’annonce prometteur.

La mise à l’eau du bateau me rappelle très vite que l’eau s’est rafraîchie (8 degrés à la sonde température du combiné sondeur GPS Humminbird).

Lors de la remontée du Trieux au ralenti, nous pouvons apercevoir de nombreuses espèces d’oiseaux et notamment un magnifique héron cendré.

Arrivée sur zone, une île de l’archipel de Bréhat, nous ne sommes pas les seuls à avoir eu l’idée d’aller à la pêche à pied.
pêche à pied, praires, palourdes
Une idée du terrain de jeux
nous préparons notre matériel. Un panier en inox et râteau pour mon père,  un panier en osier un peu lourd mais indestructible et un râteau fouine pour moi. Nous nous séparons et rejoignons chacun notre zone de prédilection. Mon père, qui n’a plus sa mobilité d’antan, préfère les étendus de sable. J’affectionne quant à moi de couvrir du terrain et de pêcher dans les zones plus encombrées.

Lors de cette marée nous avons fait une quarantaine de praires de plus de 4,3 cm (taille réglementaire sur notre zone de pêche). De nombreuses prises ont été relâchées (plus de 100).

Je suis agréablement surpris de voir que la ressource au fil des années se maintient. De plus en plus de pêcheurs sont respectueux des tailles. Il est vrai que le nombre des prises diminue d’année en année mais nous sommes de plus en plus nombreux à partager cette ressource. Il y a trente ans il m’arrivait de pêcher plusieurs centaines de praires mais j’étais le seul à pêcher.

La technique utilisée depuis mon plus jeune âge que je tiens de mon père, consiste à appuyer fortement le sol avec mes pieds et de temps  en temps un petit jet vient signaler la présence du coquillage espéré.

 La réussite de cette technique est de focaliser son regard sur un mètre carré devant ses pieds et être extrêmement attentif à tout ce qui bouge dans ce périmètre.

La praire n’émettra qu’un seul jet d’eau donc "pas vu pas prit !!!"

Comment ça marche me direz-vous ?

Le principe est simple lorsque la marée  descend la praire se ferme hermétiquement et garde un petit volume d’eau. Dès lors que l’on appuie fermement sur le sol, la pression exercée par le pied correspond à la pression de l’eau sur le sable. La praire relâche alors l’eau qu’elle a emmagasinée et trahit son emplacement.

 Je retiendrais simplement que j’ai partagé un moment extraordinaire avec mon père dans un site fabuleux. Tous les tracas de la vie quotidienne se sont évaporés le temps de cette marée et il en est de même dès que je suis sur l’eau.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Ne vous privez pas de laisser un commentaire et en plus ça me fera plaisir !!!